Les préférences en matière de vaccination contre la COVID-19 chez les personnes atteintes d’une maladie inflammatoire à médiation immunitaire chronique
Une étude financée par le GTIC publiée dans The Journal of Rheumatology souligne que les personnes atteintes d’une maladie inflammatoire à médiation immunitaire (MIMI) chronique trouvaient les avantages de la vaccination contre la COVID-19 supérieurs à leurs inquiétudes envers les effets rares, mais graves, et une éventuelle exacerbation de leur maladie.
Il est possible d’estimer l’efficacité vaccinale avec fiabilité au moyen de diverses méthodologies de recherche chez les personnes atteintes d’une néphropathie chronique
Une étude financée par le GTIC et réalisée par le Dr Matthew Oliver de l’Université de Toronto et son équipe a révélé que les estimations de l’efficacité vaccinale chez les personnes ayant un diagnostic de néphropathie chronique demeurent stables dans trois méthodologies de recherche courantes : les études de type test négatif, de type test pseudonégatif et de cohorte.
Les réponses des anticorps contre le sous-variant BQ.1.1 produits après la vaccination à ARNm contre le SRAS-CoV-2 et l’infection postvaccinale
D’après une étude partiellement financée par le GTIC publiée dans Vaccines, l’immunité hybride découlant de la vaccination et d’une récente infection produit des réponses humorales plus marquées que la vaccination seule contre le variant sauvage et le sous-variant BQ1.1 du variant BA.5 Omicron, quel que soit le vaccin à ARNm administré.
La séroprévalence conférée par l’infection avait continué d’augmenter à la mi-décembre, selon la Société canadienne du sang
Selon les données de la Société canadienne du sang, 73,3 % des donneurs possédaient des anticorps conférés par l’infection à la mi-décembre 2022, soit un peu plus que les 71 % estimés à la fin de novembre.
Un système de surveillance des agents pathogènes complet et moderne s’impose, auquel il serait indispensable de greffer la surveillance des donneurs de sang
Dans une lettre publiée par le Journal de l’Association médicale canadienne, les Prs Sheila O’Brien et Stephen Drews de la Société canadienne du sang, qui sont des chercheurs financés par le GTIC, avancent que la surveillance des donneurs de sang représenterait un apport précieux aux efforts de surveillance des agents pathogènes émergents par la santé publique.
Il est possible de prévenir les embolies pulmonaires par le dépistage des caillots chez les patients qui se rendent à l’urgence à cause de symptômes de COVID-19
Selon une étude financée par le GTIC publiée dans le Canadian Journal of Emergency Medicine par la Dre Corinne Hohl de l’Université de la Colombie-Britannique, un dosage diagnostique des D-dimères chez les patients qui éprouvent des symptômes caractéristiques de la COVID-19 à leur admission à l’urgence s’est révélé très efficace pour écarter le risque d’embolie pulmonaire dans les 30 jours.
La séroprévalence mondiale du SRAS-CoV-2 : mise à jour des données de SeroTracker
Une étude publiée dans PLOS Medicine, réalisée par SeroTracker (un projet financé par le GTIC) en partenariat avec l’équipe des études Unity de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a établi que la séroprévalence mondiale du SRAS-CoV-2 (causée par l’infection et par la vaccination) s’établissait à 59,2 % en septembre 2021.
Les retards de publication des enquêtes de séroprévalence en réduisent l’utilité dans le cadre des politiques sanitaires
D’après une étude du Pr Rahul Arora de l’Université de Calgary sur les données de SeroTracker (financée par le GTIC) publiée dans la revue Epidemics, les articles scientifiques révisés par un comité de lecture et les prépublications des enquêtes de séroprévalence sur la COVID-19 sont publiés plus lentement que les documents publiés d’une autre façon, ce qui en réduit l’utilité pour les décideurs en santé publique dans le contexte d’une intervention d’urgence sanitaire.
L’administration intranasale des vaccins protéiques présente un potentiel de protection contre l’infection par le SRAS-CoV-2
Selon une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Vaccines dirigée par le Pr Marc-André Langlois, de l’Université Ottawa, les nouveaux vaccins protéiques adjuvantés administrés à des souris par voie intranasale peuvent produire de vigoureuses réponses systémiques et muqueuses grâce aux anticorps contre les variants du SRAS-CoV-2.