Études sur les travailleurs de la santé
Test COVID-19 pour les étudiants des professions de santé, les résidents et les étudiants diplômés de la faculté des sciences de la santé : Éclairer les politiques publiques et les tests pour les universités et la société
Anne Ellis, Université Queen’s
Cette étude examine les niveaux d’anticorps d’un groupe de 500 étudiants de la Faculté des sciences de la santé de l’Université Queen’s qui suivent une formation et travaillent au Centre des sciences de la santé de Kingston. Les chercheurs font cela à l’aide de plusieurs tests sanguins échelonnés sur une période de huit mois afin de voir s’il y a un changement de négatif à positif ou vice versa et pour voir si cela peut être lié à leurs niveaux d’immunité.
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L’expérience de COVID-19 dans les écoles de médecine dentaire canadiennes
Paul Allison et Walter Siqueira, Université McGill
Cette recherche utilise des tests de salive pour déterminer les taux d’infection, les risques de transmission et les réponses du système immunitaire des étudiants et du personnel en médecine dentaire et en hygiène dentaire travaillant dans les milieux cliniques et universitaires.
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Immunogénicité des calendriers de vaccination contre le SRAS-CoV-2 actuellement utilisés au Canada
Pascal Lavoie, Université de la Colombie-Britanique
Cette étude examine le niveau de protection des personnes après une première dose de vaccin contre la COVID-19 et après une deuxième dose avec un calendrier de dosage prolongé. Les chercheurs déterminent également pourquoi certaines personnes ne développent pas une protection adéquate (non-répondants) même lorsqu’elles reçoivent des vaccins selon le calendrier recommandé.
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Estimation du risque de RÉinfection par la COVID-19 (RECOVER) – Phase 2/Vaccin
Caroline Quach-Thanh, Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
Les essais cliniques de phase 3 des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna n’incluaient pas de participant ayant déjà eu une infection par la COVID-19 confirmée en laboratoire. L’objectif de cette étude est de comprendre comment les personnes qui ont été infectées par le SARS-CoV-2 répondent aux vaccins contre ce virus sur une période de 18 mois.
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Impact de la COVID-19 sur la santé des médecins, infirmières et autres travailleurs de la santé
Nicola Cherry, Université de l’Alberta
Cette étude comprend plus de 5200 travailleurs de la santé en Colombie-Britannique, en Alberta, en Ontario et au Québec. Cette étude vise a déterminer le nombre de participants présentant des anticorps spécifiques au SRAS-CoV-2, lesquels suggèrent une infection antérieure, et comprendre quelles sont les pratiques de travail qui pourraient être rendues plus sécuritaires.
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Étude de cohorte canadienne sur la COVID-19 chez le personnel hospitalier
Brenda Coleman et Allison McGeer, Sinai Health System
L’objectif principal de cette étude est de déterminer les facteurs de risques de COVID-19 liés au milieu de travail, de déterminer l’incidence de l’infection au SARS-CoV-2, d’étudier le taux de vaccination et l’efficacité des vaccins, et d’évaluer l’impact psychologique du fait de travailler dans un hôpital pendant une pandémie. Pour ce faire, plus de 2000 travailleurs de la santé ont été recrutés entre Halifax, Sherbrooke, Ottawa, Toronto, Hamilton, Calgary et Edmonton.
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Étude des risques d’exposition à la COVID-19 des travailleurs paramédicaux (CORSIP Canada)
Brian Grunau, Université de la Colombie-Britannique
Cette étude vise à examiner 5 000 ambulanciers de la Colombie-Britannique et de l’Ontario afin d’étudier les facteurs de risque, l’infection et l’immunité liés à la COVID-19, y compris des ambulanciers qui ont déjà été vaccinés.
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Dépistage d’anticorps contre le SRAS-CoV-2 à l’aide de trousses de prélèvement sanguin à domicile peu coûteuses
Keith Jarvi, Sinai Health System
Cette étude fait appel à un groupe de travailleurs et travailleuses de la santé pour développer et valider une trousse de prélèvement sanguin à domicile qui s’intégrera à une plateforme de dépistage d’anticorps complètement automatisée.
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Estimation du risque de réinfection par le virus de la COVID-19 (RECOVER)
Caroline Quach-Thanh, Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
Cette étude a pour objectif d’estimer le risque de réinfection par le SRAS-CoV-2 chez le personnel de la santé. Sur une période de 12 mois, l’équipe étudie la réponse en anticorps et leur concentration chez des participants symptomatiques et non symptomatiques ayant été réinfectés par le SRAS-CoV-2.
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Évaluer le taux d’incidence de la COVID-19 chez les dentistes canadiens
Sreenath Arekunnath Madathil, Université McGill
Cette étude vise à surveiller les soins dentaires pendant la pandémie, notamment les taux d’incidence du COVID-19 chez les dentistes et la manière dont ces taux varient en fonction des traitements fournis et des équipements de protection individuelle utilisés.
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Immunogénicité des calendriers de vaccination contre le SRAS-CoV-2 actuellement utilisés au Canada
Les chercheurs ont progressé à un rythme incroyablement rapide pour mettre au point des vaccins contre le virus SRAS-CoV-2 et moins d’un an après que l’Organisation mondiale de la santé ait déclaré la pandémie, près de 200 millions de doses de vaccin avaient été distribuées dans le monde. Toutefois, la demande mondiale de vaccins a fait que certains pays, dont le Canada, ont choisi de prolonger l’intervalle entre les doses au-delà des recommandations des fabricants de vaccins. Notre étude, intitulée Immunogenicity of current SARS-CoV-2 vaccine schedules currently used in Canada (Immunogénicité des calendriers de vaccination contre le SRAS-CoV-2 actuellement utilisés au Canada), examine le niveau de protection des personnes après une première dose de vaccin contre la COVID-19 et après une deuxième dose avec un calendrier de dosage prolongé. Nous déterminons également pourquoi certaines personnes ne développent pas une protection adéquate (non-répondants) même lorsqu’elles reçoivent toutes les doses de vaccin selon le calendrier recommandé.
Cette étude comprend un groupe de travailleurs de la santé en Colombie-Britannique et s’appuie également sur les données recueillies dans le cadre de deux autres études financées par le GTIC : l’une qui suit des ambulanciers en Colombie-Britannique et en Ontario (CORSIP), l’autre qui suit les enseignants en Colombie-Britannique (BCCHR Tracking COVID-19 for Safer Schools). Nous comparons la réponse immunitaire et la protection résultant des différents calendriers de vaccination en mesurant les niveaux d’anticorps des personnes deux et quatre semaines après chaque dose de vaccin, ainsi que six mois après la première dose et deux mois après la deuxième dose.
Nous déterminons également si les lymphocytes T ou les anticorps préexistants d’une personne contre le SRAS-CoV-2 et d’autres coronavirus communs en circulation ont un effet sur la réponse immunitaire à la COVID-19 après la première, la deuxième et la troisième dose du vaccin. Cela permettra également de comprendre comment les mesures de distanciation physique ont pu perturber la protection immunitaire de la population contre d’autres infections respiratoires courantes.
Le troisième objectif de notre étude est d’étudier la réponse immunitaire au vaccin chez les adolescents et les enfants atteints de maladies inflammatoires de l’intestin et traités par des médicaments immunosuppresseurs. Nous comparerons leurs réponses à celles d’adultes, d’adolescents et d’enfants en bonne santé.
Les résultats de notre étude permettront de mieux comprendre les facteurs qui contribuent à la réponse immunitaire globale au vaccin chez les Canadiens et pourraient fournir de nouvelles pistes pour améliorer l’efficacité du vaccin chez les non-répondants.
Résultats : Immunogénicité des calendriers de vaccination contre le SRAS-CoV-2 actuellement utilisés au Canada
Estimation du risque de RÉinfection par la COVID-19 (RECOVER) – Phase 2/Vaccin
Lorsque l’étude a commencé en juin 2021, les essais cliniques de phase 3 des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna n’incluaient pas de participant ayant déjà eu une infection par le SARS-CoV-2 confirmée en laboratoire. De ce fait, il n’existait pas de données sur l’efficacité du vaccin pour les personnes ayant déjà été infectées par le virus. Les directives de santé publique ont recommandé de vacciner les personnes indépendamment de leur statut d’infection antérieure. L’objectif de cette étude est de comprendre comment les personnes qui ont été infectées par le virus du SARS-CoV-2 répondent aux vaccins contre ce virus.
Cette étude, intitulée Estimation du risque de RÉinfection par la COVID-19 (RECOVER) – Phase 2/Vaccin, s’appuie sur notre étude RECOVER, qui suit un groupe de près de 500 travailleurs de la santé (TS) au Québec ayant eu une infection confirmée par le SARS-CoV-2. Les chercheurs estiment le risque de réinfection des participants et étudions la réponse et les niveaux d’anticorps et d’immunité à médiation cellulaire chez les participants qui ont eu une réinfection confirmée.
Dans cette deuxième phase de cette étude, ils suivent un sous-groupe de participants à l’étude RECOVER qui se font vacciner et nous ajoutons un groupe de travailleurs de la santé qui n’ont pas été infectés par le virus et qui se font également vacciner. Notre objectif est de comprendre et de comparer les réponses immunitaires immédiate et à long terme après la vaccination.
Nous avons également prolongé la durée de l’étude pour suivre les participants pendant 18 ou 24 mois après leur vaccination au lieu de 12 mois, ce qui leur permet de produire des résultats de réponse immunitaire sérologique et à médiation cellulaire à plus long terme.
Le volet de surveillance des vaccins de l’étude RECOVER contribuera à leurs conclusions générales qui aideront les décideurs de la santé publique à élaborer les meilleures stratégies pour la gestion continue de la pandémie.
Estimation du risque de RÉinfection par la COVID-19 (RECOVER) – Phase 2/Vaccin
Nicola Cherry
Professeure, Université de l’Alberta
Médecin, Hôpital de l’Université de l’Alberta
Contact
ncherry@ualberta.ca
Mots-clés
Personnel de la santé
COVID-19
Anticorps
Vaccin
Santé mentale
Exposition
Cohorte
Étude cas-témoin
Domaines de recherche
Épidémiologie
Prévention
Santé au travail
Impact de la COVID-19 sur la santé des médecins, infirmières et autres travailleurs de la santé
Les travailleurs de la santé sont en première ligne et courent un risque élevé d’infection par le SRAS-CoV-2. Si le Canada bénéficie de protocoles de prévention des infections, ces derniers ne sont pas infaillibles : des infections ne sont pas détectées, l’équipement de protection individuelle n’est pas toujours disponible ou peut être mal utilisé et d’autres manquements au protocole peuvent survenir. De plus, qu’il y ait infection ou non, le personnel de la santé est exposé à un risque important d’éprouver de la détresse psychologique.
Notre étude comprend plus de 5200 travailleurs de la santé en Colombie-Britannique, en Alberta, en Ontario et au Québec. Parmi les participants, on compte des médecins venant de ces quatre provinces, du personnel infirmier et des aides-soignants en Alberta, et des préposés aux bénéficiaires en Ontario.
Nous avons trois objectifs :
- Déterminer le nombre de participants présentant des anticorps spécifiques au SRAS-CoV-2, lesquels suggèrent une infection antérieure, et comprendre quelles sont les pratiques de travail qui pourraient être rendues plus sécuritaires;
- Comprendre l’impact des conditions de santé antérieures sur la santé des participants pendant la pandémie;
- Évaluer le niveau de santé mentale des participants et cerner les pratiques de travail et les procédés de soutien familial/communautaire qui pourraient réduire le stress.
Notre étude comprend quatre contacts avec chaque participant : La phase 1, une entrevue de recrutement effectuée en ligne; la phase 2, au cours de laquelle ils mettent à jour les renseignements sur leur exposition au virus et leur état de santé mentale, et nous font parvenir un échantillon de sang pour analyse sérologique; la phase 3, une troisième auto-évaluation de leur exposition et de leur état de santé mentale; et la phase 4, au cours de laquelle ils remplissent un questionnaire pour saisir la santé et les activités professionnelles post-pandémie.
Notre étude vise à collecter des échantillons de sang tous les trois mois jusqu’à 13 mois après le premier vaccin afin de suivre l’évolution des anticorps. Un questionnaire final (phase 4) permettra d’établir les facteurs qui contribuent à une amélioration de la santé mentale postpandémie.
Résultats: Impact de la COVID-19 sur la santé des médecins, des infirmières et d’autres travailleurs de la santé
Allison McGeer
Professeure, Université de Toronto
Experte-conseil en maladies infectieuses, Sinai Health System
Mots-clés
Immunisation chez l’adulte
Épidémiologie
Soins de longue durée
Domaines de recherche
Mes travaux de recherche sont axés sur la prévention des infections nosocomiales, les approches épidémiologiques de réduction de la charge de morbidité des maladies infectieuses et l’immunisation chez l’adulte.
Publications
Abe KT, Li Z, Samson R, Samavarchi-Tehrani P, Valcourt EJ, Wood H, et al. A simple protein-based surrogate neutralization assay for SARS-CoV-2. JCI insight. 2020;5(19).
Isho B, Abe KT, Zuo M, Jamal AJ, Rathod B, Wang JH, et al. Persistence of serum and saliva antibody responses to SARS-CoV-2 spike antigens in COVID-19 patients. Science immunology. 2020;5(52).
Kohler PP, Kahlert CR, Sumer J, Flury D, Güsewell S, Leal-Neto OB, et al. Prevalence of SARS-CoV-2 antibodies among Swiss hospital workers: Results of a prospective cohort study. Infection control and hospital epidemiology. 2020:1-5.
Law JC, Koh WH, Budylowski P, Lin J, Yue F, Abe KT, et al. Systematic Examination of Antigen-Specific Recall T Cell Responses to SARS-CoV-2 versus Influenza Virus Reveals a Distinct Inflammatory Profile. Journal of immunology (Baltimore, Md : 1950). 2021;206(1):37-50.
Étude de cohorte canadienne sur la COVID-19 chez le personnel hospitalier
La Canadian COVID-19 Cohort Study (CCCS) vise cinq objectifs :
- Déterminer les facteurs de risques de COVID-19 individuels, liés au milieu de travail, à la communauté et au domicile pour le personnel hospitalier;
- Évaluer l’effet du poste et du milieu de travail sur le risque d’infection par la COVID-19 encouru par le personnel de santé (par exemple, les services d’urgence ou les soins intensifs);
- Déterminer l’incidence des infections de COVID-19 symptomatiques et asymptomatiques;
- Étudier le taux de vaccination contre la COVID-19 visé et réel chez les travailleurs de la santé;
- Évaluer l’efficacité des vaccins contre le COVID-19; et
- Évaluer l’impact psychologique du travail en milieu hospitalier en période de pandémie.
Pour notre étude, plus de 2000 travailleurs de la santé ont été recrutés entre Halifax, Sherbrooke, Ottawa, Toronto et ses environs, Hamilton, Calgary et Edmonton. Une détection des anticorps est effectuée à 0, 6 et à 12 mois, ainsi qu’avant et après la vaccination contre la COVID-19, afin d’estimer le nombre de participants exposés à la COVID-19 et leur réponse immunitaire à la vaccination.
Grâce à l’étude des facteurs de risques et des mesures de prévention prises par le personnel de la santé au travail et à domicile, nous pourrons cerner les facteurs d’infection les plus déterminants. De plus, nous pourrons émettre des recommandations pour améliorer les mesures de protection au travail.
Résultats: Étude de cohorte canadienne sur la COVID-19 chez le personnel hospitalier
Brian Grunau
Professeur adjoint, Département de médecine d’urgence, Université de la Colombie-Britannique
Urgentologue, St. Paul’s Hospital
Scientifique, Centre for Health Evaluation and Outcome Sciences
Contact
Brian.Grunau@ubc.ca
Domaines de recherche
Réanimation
Arrêt cardiaque
Soins médicaux préhospitaliers et lignes directrices
Publications
Cardiac Intensive Care Unit Management of Patients After Cardiac Arrest: Now the Real Work Begins. Randhawa VK, Grunau BE, Debicki DB, Zhou J, Hegazy AF, McPherson T, Nagpal AD. Can J Cardiol. 2018 Feb;34(2):156-167. doi: 10.1016/j.cjca.2017.11.013.
Étude des risques d’exposition à la COVID-19 des travailleurs paramédicaux
Les ambulanciers paramédicaux sont des travailleurs essentiels qui aident les Canadiens à traverser la pandémie. Ils sont probablement à haut risque de contracter la COVID-19, mais on sait peu de choses sur les tâches qu’ils effectuent et qui sont associées à un plus grand risque d’exposition. Les ambulanciers paramédicaux traitent des personnes potentiellement atteintes de la COVID-19 et leur travail comprend des soins à proximité et le transport de patients dans des espaces confinés, souvent avec une ventilation limitée. Ils prodiguent aussi régulièrement des traitements médicaux d’urgence, comme la réanimation cardio-pulmonaire en cas d’arrêt cardiaque, ce qui peut augmenter le risque de transmission.
Notre étude vise à recruter jusqu’à 5 000 ambulanciers de la Colombie-Britannique, de l’Ontario, de la Saskatchewan, de l’Alberta et du Manitoba afin d’examiner les facteurs de risque, l’infection, les stratégies de vaccination et l’immunité liés à la COVID-19. Cela inclut les ambulanciers qui ont été vaccinés et ceux qui ne l’ont pas été. Les participants fournissent des échantillons de sang à quatre reprises sur une période de deux ans.
Nous utilisons ces échantillons pour mesurer à la fois les anticorps induits par l’infection et ceux acquis par la vaccination. De plus, nous comparons les stratégies de vaccination (notamment le type de vaccin, les intervalles entre les doses et l’utilisation de doses de vaccin ultérieures) avec les concentrations d’anticorps et les capacités de neutralisation contre les variants préoccupants (VP) et nous les comparons au type sauvage (souche Wuhan). En analysant les échantillons de sang des ambulanciers dont le résultat de test est positif, nous examinerons durant l’étude la longévité des anticorps afin de fournir des renseignements sur la durée pendant laquelle les anticorps peuvent contribuer à la réponse immunitaire d’une personne et leurs capacités de neutralisation contre les VP.
Notre étude analyse également les facteurs liés au lieu de travail qui peuvent accroître l’exposition des ambulanciers aux infections dans le but de fournir des données probantes permettant d’élaborer des pratiques de travail sûres. Par exemple, l’administration de certains traitements, comme ceux qui génèrent des aérosols, peut bénéficier de stratégies spécifiques de contrôle des infections au travail. Nous pourrons cerner les stratégies optimales en comparant les différentes pratiques.
Une fois que notre étude sera terminée, les résultats fourniront des éléments d’information qui orienteront les directives de santé et de sécurité sur le lieu de travail visant à protéger les ambulanciers contre l’infection au virus du SRAS-CoV-2.
Résultats: Étude des risques d’exposition à la COVID-19 des travailleurs paramédicaux
Keith Jarvi
Professeur en chirurgie, Université de Toronto
Clinicien-chercheur, Lunenfeld-Tanenbaum Research Institute
Médecin, Division d’urologie, Sinai Health Centre
Chef de la Division d’urologie, Hôpital Mont Sinaï
Mots-clés
Anticorps spécifiques à la COVID-19
Dépistages rapides
Immunité à la COVID-19
Prélèvement de sang capillaire
Domaines de recherche
Conception de protocoles de dépistage à haut rendement
Durée d’immunité à la COVID-19 suivant infection et vaccination
Risques d’infection de COVID-19 du personnel de la santé (étude HealthyHCW)
Dépistage d’anticorps contre le SRAS-CoV-2 à l’aide de trousses de prélèvement sanguin à domicile peu coûteuses
Il y a un besoin urgent de proposer des tests sérologiques facilement accessibles, à la fois pour diagnostiquer des infections antérieures par le SARS-CoV-2 (en détectant des anticorps spécifiques au virus dans le sérum) et pour déterminer si l’immunité à cette maladie est durable. Bien que les travailleurs de la santé soient particulièrement exposés au risque de contracter la COVID-19, en tant que soignants de première ligne, les taux d’infections antérieures sont rarement déclarés. C’est la raison pour laquelle nous avons invité des travailleurs de la santé à participer à notre étude.
Dans notre étude, nous concevons et validons une trousse de prélèvement sanguin à domicile qui s’intégrera à une plateforme de dépistage d’anticorps complètement automatisée. L’objectif est ainsi de créer un protocole de détection d’anticorps spécifiques au SRAS-CoV-2 à « haut rendement » (10 000 dépistages/jour/centre), peu coûteux (moins de 15 $ par dépistage), précis et facile d’utilisation.
Notre étude a commencé par une sous-étude pilote comptant 100 participants volontaires (dont au moins 25 rétablis d’une infection par le SARS-CoV-2) afin d’évaluer quelles trousses de prélèvement sanguin à domicile étaient pratiques d’utilisation et conservaient la précision propre à la plateforme de dépistage d’anticorps, fournissant ainsi une efficacité optimale en laboratoire.
Ensuite, nous avons sélectionné une de ces trousses pour un groupe de 1500 membres du personnel de la santé afin de la tester et d’identifier tout problème concernant le prélèvement ou l’analyse. Notre objectif est de concevoir un test de détection d’anticorps précis, peu coûteux et facile d’utilisation qui pourra être rapidement mis à disposition de populations canadiennes plus larges.
Nos participants volontaires effectuent un test sanguin de détection d’anticorps à 3, 6, 9, 12 et 18 mois suivant un test initial, en plus d’un échantillon post-vaccination pour les volontaires qui se font vacciner. Ainsi, nous obtiendrons davantage de données sur la prévalence des infections antérieures par le SARS-CoV-2, l’incidence des nouvelles infections, la présence et la durabilité de l’immunité à cette maladie (indiquée par la présence d’anticorps spécifiques au SRAS-CoV-2), et une mesure de l’efficacité du vaccin chez les travailleurs de la santé.
Nous allons aussi enregistrer des données auprès de nos participants concernant l’état de vaccination, l’efficacité des vaccins, la réponse immunitaire humorale induite, et l’apparition de tout nouveaux symptômes ou infections liés à la COVID-19 après la vaccination.
Caroline Quach-Thanh
Professeure, Département de microbiologie, maladies infectieuses et immunologie, Département de pédiatrie, Université de Montréal
Microbiologiste spécialiste en médecine et en maladies infectieuses chez l’enfant, CHU Sainte-Justine
Médecin responsable, Prévention et contrôle des infections, CHU Sainte-Justine
Coordonnées
c.quach@umontreal.ca
Mots-clés
Vaccins, épidémiologie, pédiatrie, prévention
Domaines de recherche
Maladies évitables par la vaccination
Infections liées aux systèmes de soins de santé
Prévention des infections
Pédiatrie
Santé publique
Publications
Aucune pour l’instant, il me semble.
Publications jusqu’à aujourd’hui (en général) :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/myncbi/1H1eawqvwjsczp/bibliography/public/
Estimation du risque de réinfection par le virus de la COVID-19 (RECOVER)
Lorsque ce projet a été financé en juin 2021, nous ne savions pas encore si les patients atteints de COVID-19 chez qui nous détectons une réponse immunitaire vont maintenir une immunité à long terme. Si la réponse immunitaire adaptative ne dure pas assez longtemps ou n’offre pas de protection contre la transmission de COVID-19, les patients vulnérables resteront à risque et les personnes ayant récupéré pourraient être réinfectées et devenir source de transmission à leur tour.
Notre étude a pour objectif d’estimer le risque de réinfection par le SRAS-CoV-2 chez le personnel de la santé. Sur une période de 12 mois, nous avons étudié les réponses humorales chez des participants symptomatiques et non symptomatiques ayant été réinfectés par le SRAS-CoV-2.
Nos résultats soutiendront les décideurs du domaine de la santé publique dans leurs stratégies en matière de gestion de la pandémie.
Estimation du risque de réinfection par le virus de la COVID-19 (RECOVER)
Paul Allison
Professeur, Faculté de dentisterie, Université McGill
Contact
Paul.allison@mcgill.ca
Mots-clés
COVID-19, test de salive, soins dentaires, étudiants
Domaines de recherche
Santé publique
Accessibilité aux soins dentaires
Épidémiologie des problèmes de santé bucco-dentaire
Walter Siqueira
Professeur titulaire, Collège de médecine dentaire, Université de la Saskatchewan
Vice-doyen à l’enseignement, Collège de médecine dentaire, Université de la Saskatchewan
Contact
walter.siqueira@usask.ca
Mots-clés
salive
protéome
protéines salivaires
microbiome
biologie bucco-dentaire
identification de biomarqueurs
Domaines de recherche
Laboratoire de recherche en protéomique salivaire de l’Université de la Saskatchewan.
Programme en protéomique, diagnostics et traitements à l’aide de la salive (unique au Canada). La recherche porte sur la façon dont la salive et les composants salivaires peuvent être utilisés pour améliorer la santé des patients, tant au niveau du diagnostic que comme agent thérapeutique.
Ses contributions importantes au domaine de la recherche sur la salive et de la dentisterie comprennent une méthode innovante axée sur les nanoparticules pour libérer des protéines salivaires, les protéger contre la dégradation et, par conséquent, prévenir les maladies buccodentaires.
Identification de biomarqueurs salivaires pour le diagnostic précoce et facile de maladies mondiales telles que les infections par les virus Zika et COVID-19.
Publications
Sabino-Silva R, Jardim ACG, Siqueira WL. (2020) Coronavirus COVID-19 impacts to dentistry and potential salivary diagnosis. Clin Oral Investig. 24(4):1619-1621. doi: 10.1007/s00784-020-03248-x.
Isho B, Abe KT, Zuo M, Jamal AJ, Rathod B, Wang JH, Li Z, Chao G, Rojas OL, Bang YM, Pu A, Christie-Holmes N, Gervais C, Ceccarelli D, Samavarchi-Tehrani P, Guvenc F, Budylowski P, Li A, Paterson A, Yue FY, Marin LM*, Caldwell L, Wrana JL, Colwill K, Sicheri F, Mubareka S, Gray-Owen SD, Drews SJ, Siqueira WL, Barrios-Rodiles M, Ostrowski M, Rini JM, Durocher Y, McGeer AJ, Gommerman JL, Gingras AC. (2020) Persistence of serum and saliva antibody responses to SARS-CoV-2 spike antigens in COVID-19 patients. Science Immunol. 5(52):eabe5511. doi: 10.1126/sciimmunol.abe5511
Rosa V, Ho D, Sabino-Silva R, Siqueira WL, Silikas, N. (2021) Fighting viruses with materials science: prospects for antiviral surfaces, drug delivery systems and artificial intelligence. Dental Materials. 37(3):496-507
L’expérience de COVID-19 dans les écoles de médecine dentaire canadiennes
Tout au long de la pandémie, les étudiants et le personnel en médecine dentaire et en hygiène dentaire ont été parmi les rares groupes à se trouver régulièrement sur place dans les universités canadiennes. Leur présence sur le campus, combinée à la nature de leur travail, les expose à un risque plus élevé d’être infectés par le virus du SRAS-CoV-2 que le grand public. Notre recherche utilise des tests de salive pour déterminer les taux d’infection, les risques de transmission et les réponses du système immunitaire des personnes travaillant dans ces milieux cliniques et universitaires.
Notre étude suit 800 600 participants, dont des étudiants, des résidents, des professeurs et des employés de toutes les facultés de médecine dentaire du Canada. Nous demandons aux participants de fournir tous les mois pendant un an des échantillons de salive et nous les analysons pour déceler les infections actives au SRAS-CoV-2. La salive est idéale pour dépister les infections à la COVID-19, car elle est facile à prélever et à transporter. Elle peut être utilisée pour effectuer des tests de dépistage d’infection active chez les patients qui ne présentent pas de symptômes et elle peut également être utilisée pour mesurer la réponse immunitaire des anticorps. Notre recherche fournira des informations utiles sur la nature de l’immunité à l’aide d’échantillons dérivés de la salive.
Les participants à l’étude dont le test de dépistage du SRAS-CoV-2 est positif fournissent des échantillons supplémentaires de salive ainsi que des échantillons de sang. Nous effectuons ensuite des tests d’anticorps pour déterminer si le participant présente des signes d’immunité au virus. Chez certains participants, nous mesurons également leur réponse anticorps après la vaccination.
Notre étude porte aussi sur les facteurs sociodémographiques et professionnels qui peuvent déterminer le risque d’infection. Notre travail contribuera aux protocoles de contrôle des infections dans les facultés de médecine dentaire et peut-être plus largement aux mesures de contrôle des infections sur les campus universitaires et collégiaux.
Résultats: L’expérience de COVID-19 dans les écoles de médecine dentaire canadiennes
Études des groupes professionnels
Mesure de la prévalence de la COVID-19 chez les travailleurs de l’alimentation au Québec
Denis Boudreau, Université Laval
Cette étude vise à faire la lumière sur le nombre de travailleurs qui ont été exposés au virus et sur leurs réponses immunitaires.
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Étude de l’épidémiologie du COVID-19 chez les enseignants et les travailleurs de l’éducation
Brenda Coleman, Sinai Health System
Cette recherche vise à mieux comprendre le risque d’infection par le SARS-CoV-2 dans les écoles et les répercussions de la COVID-19 sur la santé mentale des enseignants et des travailleurs du milieu de l’éducation de l’Ontario.
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Surveillance des points chauds de la région de Waterloo : campus de l’Université de Waterloo
Brian Dixon et Marc Aucoin, Université de Waterloo
Cette étude sur les étudiants, le corps professoral et le personnel de l’Université de Waterloo et d’autres établissements postsecondaires locaux vise à démontrer quels groupes sur un campus universitaire sont plus à risque de contracter le virus du SRAS-CoV-2 et les facteurs qui augmentent le risque d’exposition.
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Suivre la COVID-19 pour informer les interventions et contribuer à rendre nos écoles plus sécuritaires
Pascal Lavoie et Louise Mâsse, Université de la Colombie-Britanique
Cette étude évalue un groupe d’employés et d’étudiants du district scolaire de Vancouver afin de déterminer combien d’entre eux ont déjà été infectés par la COVID-19. Nous déterminons le risque d’exposition au virus dans les écoles et les effets de la pandémie sur la santé mentale des participants.
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Travailleurs du secteur alimentaire en Ontario : détermination de la prévalence de COVID-19 pour prévenir la transmission
Amit Oza, University Health Network
Ces recherches portent sur les employés de plusieurs installations de production alimentaire dans la région du Grand Toronto. Les chercheurs testeront des personnes ne présentant aucun symptôme pour voir si elles sont atteintes de la COVID-19. Ils évalueront également l’adoption du vaccin par les participants et le développement d’une réponse immunitaire pour résister à la COVID-19.
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Enfants, personnel scolaire et la COVID-19 : Étude de séroprévalence à Montréal
Kate Zinszer, Université de Montréal
Cette recherche s’appuie sur l’étude EnCORE – également financée par le GTIC – qui s’est penché sur le nombre d’enfants et d’adolescents infectés par le virus du SRAS-CoV-2 dans les écoles et les garderies de quatre quartiers de Montréal. Cette deuxième étude porte sur le personnel des mêmes écoles et garderies afin de déterminer combien d’entre eux ont contracté le SRAS-CoV-2.
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Denis Boudreau
Chercheur principal
Professeur titulaire, Département de chimie, Université Laval
Mots-clés
Biocapteurs
Nanoparticules
Fluorescence
Plasmonique
Domaines de recherche
Chimie analytique
Biocapteurs
Instrumentation optique
Microfluidique
Nanoscience et nanotechnologie
Spectroscopie optique
Publications
Djaileb, A.; Charron, B.; Jodaylami, M. H.; Thibault, V.; Coutu, J.; Stevenson, K.; Forest, S.; Live, L. S.; Boudreau, D.; Pelletier, J.; Masson, J. ChemRxiv 2020, https://doi.org/10.26434/chemrxiv.12118914.v1.
Mesure de la prévalence de la COVID-19 chez les travailleurs de l'alimentation au Québec
Les employés du secteur alimentaire sont considérés comme des travailleurs essentiels puisqu’ils soutiennent des services nécessaires à la santé et au bien-être de la population. De nombreux employés du secteur alimentaire ont occupé des postes en contact direct avec la population tout au long de la pandémie et sont plus à risque d’être exposés à la COVID-19 en raison de leur contact quotidien avec un grand nombre de personnes. Il existe encore peu de données sur le nombre de travailleurs qui ont été exposés au virus et sur leurs réponses immunitaires, et notre étude vise à faire la lumière sur ces questions.
Nous suivons 300 participants au total : des personnes qui travaillent dans des épiceries, des restaurants et des bars dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches au Québec, ainsi qu’un groupe d’employés de quincaillerie à des fins de comparaison. Grâce à des tests sanguins initiaux, nous déterminons qui est immunisé contre la COVID-19, ce qui suggère une infection antérieure.
Nous prélevons à nouveau des échantillons de sang à trois et à six mois afin de caractériser les personnes qui ont été infectées ou vaccinées au fil du temps. Une partie de notre étude consiste à rechercher des corrélations entre la réponse immunitaire des personnes et les facteurs susceptibles de contribuer aux cas graves de COVID-19. Des tests sanguins initiaux sont effectués avant la vaccination et les participants qui reçoivent un vaccin contre la COVID-19 pendant l’étude continuent d’être suivis. Six chercheurs de l’Université de Montréal et de l’Université Laval – Denis Boudreau, Sylvie Trottier, Caroline Gilbert, Jean-François Masson, Joelle Pelletier et Mariana Baz – participent à ce projet.
Résultats: Mesure de la prévalence de la COVID-19 chez les travailleurs de l’alimentation au Québec
Brenda Coleman
Professeure adjointe, Dalla Lana School of Public Health, Université de Toronto
Professeure adjointe, Schulich School of Medicine and Dentistry, Université Western
Clinicienne-chercheure, Sinai Health Centre, Toronto, ON
Mots-clés
Maladie infectieuse
Épidémiologie
Vaccinologie
Personnel hospitalier
Grippe
COVID-19
Protocoles de recherche
Santé publique
Épidémiologie clinique
Domaines de recherche
Vaccination chez l’adulte
Maladies infectieuses
Résistance aux antibiotiques et antiviraux
Réduction de la charge de morbidité des maladies respiratoires d’origine infectieuse, renforcement du taux de vaccination, de la confiance envers les vaccins et de leur efficacité.
Publications
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/myncbi/collections/public/1liJQsmBpT7L2CLTTSNhpNRkV/?sort=date&direction=descending
Étude de l’épidémiologie du COVID-19 chez les enseignants et les travailleurs de l’éducation
En 2021, de nombreuses écoles au Canada étaient revenues à un mode d’enseignement hybride ou en classe afin de s’assurer que les élèves aient la possibilité d’apprendre en personne, ce qui est considéré comme la méthode à privilégier pour leur éducation et leur santé mentale. En même temps, on ne comprend pas parfaitement quels sont les enjeux pour les travailleurs de l’éducation en ce qui a trait au risque d’infection par le SARS-CoV-2 et aux répercussions sur la santé mentale liées à la COVID-19. Notre étude vise à déterminer comment protéger contre l’infection les enseignants et les autres travailleurs de l’éducation en Ontario.
Les participants à notre étude sont des enseignants et des travailleurs de l’éducation de partout en Ontario. Dans un premier temps, ils ont fourni des échantillons de sang et ont répondu à un questionnaire sur les risques auxquels ils ont été exposés et les diverses mesures de protection qu’ils ont prises jusqu’à présent pendant la pandémie. Nous avons demandé des renseignements supplémentaires et des échantillons de sang à plusieurs reprises sur une période de 12 mois. Les échantillons de sang nous ont permis de déterminer combien de personnes étaient déjà été exposées au virus du SRAS-CoV-2 ou si elles y ont été exposées en participant à l’étude. Pour les participants qui ont reçu un vaccin, nous cherchons à savoir si la vaccination induit la production des anticorps qui protègent de l’infection et si les niveaux d’anticorps changent au fil du temps. Nos méthodes d’analyse permettent de différencier les anticorps dus à une infection antérieure par le SARS-CoV-2 ou résultant de la vaccination. Nous demandons également aux participants de répondre à des questionnaires afin de déterminer quels facteurs sont associés à des niveaux de détresse plus élevés au cours de l’année de suivi.
Notre recherche contribuera à une meilleure compréhension de l’infection à la COVID-19 dans les écoles et elle aidera à élaborer des stratégies de prévention visant à soutenir la santé physique et mentale des enseignants et des travailleurs du milieu de l’éducation.
Résultats: Étude de l’épidémiologie du COVID-19 chez les enseignants et les travailleurs de l’éducation
Brian Dixon
Professeur et titulaire de chaire de recherche du Canada, Université de Waterloo
Contact
bdixon@uwaterloo.ca
Mots-clés
immunologie
anticorps
dosage maladie
Domaines de recherche
Élaboration de dosages immunologiques
Réponse immunitaire aux maladies
Évolution de l’immunité
Publications
Dijkstra JM, Frenette AP and Dixon B. Most Japanese individuals are genetically predisposed to recognize an immunogenic protein fragment shared between COVID-19 and common cold coronaviruses. F1000Research 2021, 10:196 https://doi.org/10.12688/f1000research.51479.1
Dixon, B., Barreda, D. and Sunyer, O. Perspective on the development and validation of Ab reagents to fish immune proteins for the correct assessment of immune function. Frontiers in Immunology 9: 2957 (2018). DOI: 10.3389/fimmu.2018.02957
Marc Aucoin
Professeur, Département de génie chimique, Université de Waterloo
Directeur, Département de génie chimique, Université de Waterloo
Contact
maucoin@uwaterloo.ca
Mots-clés
production d’anticorps
production de virus
fabrication de vaccins
production de protéines recombinantes
Domaines de recherche
Contrôle des systèmes biologiques
Publications
Walji S-D, Aucoin MG. A critical evaluation of current protocols for self-sterilizing surfaces designed to reduce viral nosocomial infections, American Journal of Infection Control, Volume 48, Issue 10, 2020, Pages 1255-1260
Logan M, Manalil J, Notte C, Kearse C, George S, Zeiser A, Farrell P, Aucoin MG. A flow cytometric granularity assay for the quantification of infectious virus (2019) Vaccine 8;37(47):7090-7099
Meunier SM, Sasges MR, Aucoin MG. Evaluating ultraviolet sensitivity of adventitious agents in biopharmaceutical manufacturing (2017) Journal of Industrial Microbiology and Biotechnology, 44 (6), pp. 893-909.
Blondeel EJM, Braasch K, McGill T, Chang D, Engel C, Spearman M, Butler M, Aucoin MG. Tuning a MAb glycan profile in cell culture: Supplementing N-acetylglucosamine to favour G0 glycans without compromising productivity and cell growth (2015) Journal of Biotechnology, 214, pp. 105-112.
Surveillance des points chauds de la région de Waterloo : campus de l’Université de Waterloo
Au début de la pandémie de COVID-19, les universités canadiennes ont rapidement adopté la tenue de la plupart des activités d’enseignement en ligne afin de limiter les rassemblements en classe et sur le campus. Néanmoins, depuis le début de la pandémie, certains étudiants sont à risque car ils assistent à des cours en personne, vivent en résidence ou près du campus, et vont et viennent du campus chaque trimestre, soit pour rentrer chez eux, soit pour aller travailler dans une autre ville s’ils sont inscrits à des programmes coopératifs. Notre étude sur les étudiants, le corps professoral et le personnel de l’Université de Waterloo et d’autres établissements postsecondaires locaux vise à démontrer quels groupes sur un campus universitaire sont plus à risque de contracter le virus du SRAS-CoV-2 et les facteurs qui augmentent le risque d’exposition.
À Waterloo, plusieurs cas ont été recensés sur le campus en 2020, bien que la majorité des cours soient en ligne. Le campus est un environnement diversifié avec de nombreux étudiants internationaux et notre étude comprend un éventail de personnes de différents sexes, groupes sanguins, groupes d’âge et groupes ethniques qui sont exposées à des niveaux de risque similaires et évoluent à peu près dans le même environnement. Notre objectif est de recruter 1 000 étudiants, professeurs et membres du personnel qui fournissent plusieurs échantillons de sang afin de pouvoir faire le suivi de leur exposition au SRAS-CoV-2 et leur immunité contre ce virus.
Notre étude est menée en collaboration avec les hôpitaux de la région de Waterloo et les résultats de nos recherches fourniront à l’Université de Waterloo et aux autorités sanitaires locales des renseignements clés sur l’emplacement et la propagation de la COVID-19 qui pourront les aider à ajuster leur réponse à la pandémie si nécessaire. Les résultats de notre recherche permettront également d’enrichir l’ensemble des connaissances des autres universités, des autorités sanitaires et d’intervenants du pays sur la propagation de la COVID-19 sur les campus.
Résultats: Surveillance des points chauds de la région de Waterloo : campus de l’Université de Waterloo
Anne Ellis
Université Queen’s
Allergologue/Immunologue, Centre des sciences de la santé de Kingston
Directrice, Division des allergies et de l’immunologie, Faculté de médecine
Contact
ellisa@queensu.ca
Mots-clés
COVID-19 PCR
asymptomatique
anticorps neutralisants
Domaines de recherche
Rhinite allergique
Défi allergène
Inflammation éosinophilique
Essais cliniques
Origines du développement de l’atopie
Test COVID-19 pour les étudiants des professions de santé, les résidents et les étudiants diplômés de la faculté des sciences de la santé : Éclairer les politiques publiques et les tests pour les universités et la société
Alors que la plupart des étudiants universitaires au Canada sont passés à des cours en ligne pendant la pandémie, les étudiants des facultés des sciences de la santé ont dû poursuivre leur apprentissage en personne. Ils doivent interagir entre eux, avec le grand public et avec les patients des hôpitaux, ce qui les expose davantage au risque de contracter le virus du SRAS-CoV-2.
Nous étudions un groupe de 500 étudiants de la Faculté des sciences de la santé de l’Université Queen’s qui suivent une formation et travaillent au Centre des sciences de la santé de Kingston. Nous nous concentrons sur les étudiants qui ne présentent aucun symptôme afin d’évaluer la prévalence de l’infection asymptomatique par le SRAS-CoV-2 dans ce groupe. Nous examinons leurs niveaux d’anticorps à l’aide de plusieurs tests sanguins échelonnés sur une période de huit mois afin de voir s’il y a un changement de négatif à positif ou vice versa et pour voir si cela peut être lié à leurs niveaux d’immunité.
Notre étude évaluera également la probabilité que les étudiants soient infectés et produisent des anticorps en demandant aux participants de remplir un questionnaire afin d’établir des correspondances entre les résultats de leurs tests et d’autres facteurs (p. ex. indicateurs de santé physique, facteurs liés au mode de vie, antécédents médicaux, antécédents de voyage, antécédents liés à la COVID-19, pratiques de prévention, exposition et tests). Nous disposons aussi d’une section du questionnaire consacrée au suivi de la vaccination parmi les participants.
Un questionnaire de suivi permettra d’étudier le degré d’anxiété des étudiants et les mécanismes d’adaptation associés à un résultat positif au test de dépistage de la COVID-19.
Les résultats de notre étude serviront directement à la gestion continue de la pandémie à l’Université Queen’s et à ses partenaires du réseau de santé, et ils pourront contribuer aux efforts d’autres universités pour assurer un retour en toute sécurité des étudiants sur le campus.
Résultats: Test COVID-19 pour les étudiants des professions de santé, les résidents et les étudiants diplômés de la faculté des sciences de la santé : Éclairer les politiques publiques et les tests pour les universités et la société
Pascal Lavoie
Pascal Lavoie
Professeur agrégé, Université de la Colombie-Britanique
Néonatologiste, Hôpital pour femmes de la C.-B.
Clinicien-chercheur, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la C.-B.
Mots-clés
Immunologie humaine, Pédiatrie, Santé, Etudes de cohorte
Domaines de recherche
– Développement du système immunitaire humain, néonatal
– Immunité contre les infections respiratoires courantes chez les nourrissons
– Biomarqueurs de la septicémie néonatale
– Immunité contre la COVID-19 et transmission virale dans les écoles
– Immunité de la population et réactivité croisée au SRAS-CoV-2
Publications
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=lavoie%20PM%20and%20covid&sort=date
Louise Mâsse
Professeure, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la C.-B., École de la santé publique et des populations, Université de la Colombie-Britannique
Contact
lmasse@bcchr.ubc.ca
Mots-clés
séropositivité
exposition
école
santé mentale
comportements de santé
réceptivité au vaccin
Domaines de recherche
Exposition et transmissions virales dans les écoles
Réceptivité au vaccin contre la COVID-19
Impact de la COVID-19 sur la santé mentale et les comportements de santé
Suivre la COVID-19 pour informer les interventions et contribuer à rendre nos écoles plus sécuritaires
Alors que de nombreuses entreprises et autres organisations au Canada ont adopté des politiques de travail à domicile tout au long de la pandémie, les écoles primaires et secondaires ont largement rouvert leurs portes pour les activités en classe. L’objectif de cette réouverture était d’offrir aux enfants les meilleures options pour leur éducation et leur bien-être, mais elle a également entraîné un risque accru de contracter la COVID-19 pour les enseignants et les autres travailleurs scolaires. De plus, les mesures de protection mises en place peuvent imposer un stress important à la communauté scolaire.
Notre étude évalue un groupe d’employés et d’étudiants du district scolaire de Vancouver afin de déterminer combien d’entre eux ont déjà été infectés par la COVID-19. Nous déterminons le risque d’exposition au virus dans les écoles et les effets de la pandémie sur la santé mentale des participants. Nous surveillons également l’adoption du vaccin par les enseignants, afin de déterminer combien d’entre eux acceptent de se faire vacciner et si des anticorps sont détectés dans leur sang après la vaccination.
Les participants à l’étude fournissent des échantillons de sang que nous analysons pour détecter les anticorps au virus afin de déterminer combien de personnes ont été exposées à la COVID-19 à leur insu. Cela nous permet d’estimer le niveau de transmission du virus dans le cadre scolaire par rapport à la communauté en général. Lorsqu’un membre du personnel ou un élève reçoit un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19, nous testons ses contacts proches à l’aide d’un test de gargarisme par rinçage buccal qui a été évalué et mis en œuvre pour la première fois à l’Hôpital pour enfants de la C.-B.
Les résultats de nos recherches contribueront à l’élaboration de nouvelles interventions et politiques visant à rendre les écoles aussi sûres que possible pour les éducateurs, les élèves et leurs familles.
Résultats : Un suivi de la COVID-19 pour des écoles plus sûres
Sreenath Arekunnath Madathil
Professeur adjoint, Faculté de médecine dentaire, Université McGill
Contact
Sreenath.madathil@mcgill.ca
Mots-clés
Cas de COVID-19 chez les dentistes au Canada
Épidémiologie : approche du parcours de vie
Inférence bayésienne
Domaines de recherche
Risques de COVID-19 chez les dentistes au Canada
Épidémiologie des cancers buccaux
Inférence bayésienne
Apprentissage automatique
Évaluer le taux d’incidence de la COVID-19 chez les dentistes canadiens
Les pratiques de soins dentaires présentent un risque potentiellement élevé d’infection croisée par SRAS-CoV-2 entre dentistes et patients en raison de leur proximité et de techniques produisant des aérosols. Il est essentiel de surveiller le taux d’incidence de la COVID-19 chez les dentistes afin que les décideurs de politiques en santé puissent adapter la gestion des soins de santé bucco-dentaire au besoin.
Ce projet produira des données de haute qualité en temps réel sur ce qui suit :
- Les soins dentaires en période de pandémie, les reprises de service par étapes et la post-vaccination;
- Les mesures de prévention et de contrôle des infections suivies par les cabinets dentaires;
- Le taux d’incidence de la COVID-19 chez les dentistes;
- La manière dont ce taux varie en fonction des traitements administrés et de l’équipement de protection individuelle utilisé à l’échelle du Canada.
Notre étude est co-dirigée par le Dr Sreenath Madathil et le Dr Paul Allison de l’Université McGill, et le Dr Walter Siqueira de l’Université de la Saskatchewan. Le projet repose sur une infrastructure de pointe au sein de nos deux universités, ainsi que sur notre réseau composé de chercheurs en santé bucco-dentaire, d’organismes de réglementation de la médecine dentaire, d’écoles de médecine dentaire et d’agences de santé publique.
Nous partagerons les données et les résultats de recherche finaux sur plusieurs plateformes de recherche ouverte. À terme, nos travaux aideront à mettre en œuvre des politiques qui offriront un meilleur soutien au personnel de la santé dentaire et possiblement au personnel de la santé dans son ensemble.
Résultats : Évaluer le taux d’incidence de la COVID-19 chez les dentistes canadiens
Amit Oza
Professeur de médecine, Université de Toronto
Directeur, Division d’oncologie médicale et d’hématologie, University Health Network et Sinai Health System
Directeur médical, Unité de recherche clinique sur le cancer
Co-directeur, Bras Family New Drug Development Program
Scientifique principal, Princess Margaret Cancer Centre
Coordonnées
amit.oza@uhn.ca
Mots-clés
Cancer
Gynécologie
Oncologie médicale
Essais cliniques
Recherche translationnelle
Domaines de recherche
Essais cliniques translationnels de phase précoce
Conception d’essais cliniques novateurs
Traitement de précision
Travailleurs du secteur alimentaire en Ontario : détermination de la prévalence de COVID-19 pour prévenir la transmission
Nos recherches portent sur les employés de plusieurs installations de production alimentaire dans la région du Grand Toronto. Nous testons des personnes ne présentant aucun symptôme pour voir si elles sont atteintes de la COVID-19. Nous prélevons des échantillons de sang des participants au fil du temps afin d’avoir une idée plus précise de l’évolution des anticorps à la COVID-19 et de l’incidence que cela peut avoir sur la transmission de la maladie. Nous avisons les personnes dont le résultat du test est positif, ainsi que leur employeur et l’autorité locale de santé publique afin de garantir la mise en place de mesures appropriées de contrôle de l’infection sur le lieu de travail. Nous évaluons également l’adoption du vaccin par nos participants et le développement d’une réponse immunitaire pour résister à la COVID-19.
Notre étude fait partie d’un projet plus vaste appelé « A Research Platform to Screen and Protect Individuals that Work within a Food Production, Healthcare, Research or Clinical Organization (RESPECT) (Plateforme de recherche pour le dépistage et la protection des personnes qui travaillent dans une entreprise de production alimentaire, de soins de santé, de recherche ou de services cliniques) ».
Kate Zinszer
Professeure adjointe, Université de Montréal
Chercheure, Centre de recherche en santé publique
Mots-clés
Épidémiologie
Maladies infectieuses
Sérologie
Santé mondiale
Surveillance des maladies
COVID-19
Maladies à transmission vectorielle
Modèles spatio-temporels
Égalité face à la santé
Domaines de recherche
Mon programme de recherche est axé sur les maladies infectieuses au Canada et dans les pays à faible ou moyen revenu. Mes projets en cours concernent la séroprévalence de COVID-19 à Montréal, la prédiction des pressions futures liées aux maladies à transmission vectorielle en fonction des différents scénarios de changements climatiques et l’évaluation des interventions de santé publique à grande échelle.
Enfants, personnel scolaire et la COVID-19 : Étude de séroprévalence à Montréal
De nombreux experts estiment que les enfants ont intérêt à apprendre dans une salle de classe plutôt qu’à distance à la maison. Les écoles et les garderies du Canada ont fait des efforts considérables pour rouvrir après la première vague de la pandémie, mais le niveau élevé de contact en personne a également signifié un risque accru d’exposition à la COVID-19. Notre étude porte sur les risques auxquels sont confrontés les enseignants et les travailleurs des garderies, sur leurs pratiques et routines quotidiennes et sur le stress associé au maintien des procédures de contrôle des infections pour assurer la sécurité des écoles et des garderies. Nous surveillons également l’utilisation du vaccin dans ce groupe.
Cette recherche s’appuie sur notre étude EnCORE – également financée par le GTIC – qui s’est penché sur le nombre d’enfants et d’adolescents infectés par le virus du SRAS-CoV-2 dans les écoles et les garderies de quatre quartiers de Montréal. Cette deuxième étude porte sur le personnel des mêmes écoles et garderies afin de déterminer combien d’entre eux ont contracté le SRAS-CoV-2. Les participants fournissent des échantillons de sang afin que nous puissions mesurer si leurs niveaux d’anticorps changent entre l’automne/hiver et la fin de l’année scolaire et de quelle manière.
À l’aide de questionnaires auprès du personnel des garderies et des écoles, nous déterminons s’ils ont eu des problèmes de santé émotionnelle et mentale liés à la pandémie. Le questionnaire porte également sur la santé générale, les facteurs sociodémographiques et les pratiques de prévention de la COVID-19. Nous demandons aux gens s’ils ont reçu un vaccin, lequel et nous incorporons ces renseignements dans notre analyse.
Les résultats de notre étude seront partagés avec les participants, les écoles, les garderies, les commissions scolaires et les partenaires de la santé publique afin de contribuer à l’élaboration de stratégies de prévention dans les quartiers, les écoles et les garderies.
Résultats : Enfants, personnel scolaire et la COVID-19 : Étude de séroprévalence à Montréal
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Variants préoccupantset variants préoccupants