Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :
Griffin BD, Chan M, Tailor N, Mendoza EJ, Leung A, Warner BM, Duggan AT, Moffat E, He S, Garnett J, Tran KN, Banadyga L, Albietz A, Tierney K, Audet J, Bello A, Vendramelli R, Boese AS, Fernando L, Lindsay LR, Jardine CM, Wood H, Poliquin G, Strong JE, Drebot M, Safronetz D, Embury-Hyat C, Kobasa D. SARS-CoV-2 infection and transmission in the North American deer mouse. Nat Commun. Le 14 juin 2021;12:3612. doi : 10.1038/s41467-021-23848-9.
Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.
Le SRAS-CoV-2 infecte de nombreux mammifères, y compris les souris sylvestres, l’un des rongeurs les plus prévalents en Amérique du Nord. Des chercheurs du Laboratoire national de microbiologie de l’Agence de la santé publique du Canada, y compris Heidi Wood, Guillaume Poliquin et Michael Drebot, membres du sous-groupe Test du GTIC, ont publié les résultats de leurs recherches dans Nature Communications, démontrant que les souris sylvestres peuvent être infectées par le SRAS-CoV-2 en laboratoire et qu’elles peuvent transmettre le virus à leurs camarades de cage non infectés. Ces observations sont prometteuses, car les souris sylvestres, qui sont susceptibles de refléter les conséquences de l’infection observées chez les humains, pourraient constituer un modèle animal approprié pour étudier la COVID-19.
Faits saillants
- Les souris sylvestres utilisées comme petits modèles animaux : Les souris sylvestres ont une espérance de vie quatre fois plus longue que d’autres petits animaux de laboratoire, y compris le hamster doré (ou hamster syrien) et la souris de laboratoire. Les souris sylvestres, qui ne sont pas consanguines, sont plus susceptibles de refléter les divers résultats de l’infection observés chez les humains. Elles donnent l’occasion d’étudier les effets de l’âge et de l’immunité en cas de SRAS-CoV-2.
- L’infection et la maladie chez les souris sylvestres : De jeunes souris sylvestres étaient susceptibles à l’infection intranasale par le SRAS-CoV-2 lorsqu’on leur inoculait le virus après l’avoir isolé chez les humains. Les auteurs en ont confirmé la réplication virale dans les voies respiratoires supérieures et inférieures, mais ont observé peu de signes de la maladie, sinon aucuns. Le virus infectieux était décelable dans les lavages nasaux, les écouvillons de gorge et du rectum, tandis que l’ARN viral, qui n’était pas toujours infectieux, était décelable dans les excréments et, parfois, dans l’urine. Les auteurs ont également observé une réponse immunitaire spécifique au SRAS-CoV-2, incluant des anticorps et des molécules inflammatoires.
- La transmission entre souris sylvestres : Les souris infectées pouvaient transmettre le virus par contact direct à des souris non infectées partageant leur cage.