Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :
Wong MK, Liu JT, Budylowksi P, Yue FY, Li Z, Rini JM, Carlyle JR, Zia A, Ostrowski M, Martin A. Convergent CDR3 homology amongst Spike-specific antibody responses in convalescent COVID-19 subjects receiving the BNT162b2 vaccine. Clin Immunol. Avril 2022;237:108963. doi : 10.1016/j.clim.2022.108963. Publication électronique le 5 mars 2022. Erratum dans Clin Immunol. Le 3 mai 2023. doi : https://doi.org/10.1016/j.clim.2022.108963.
Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.
Selon une étude financée par le GTIC et publiée dans la revue Clinical Immunology, les personnes qui se sont rétablies d’une infection par le SRAS-CoV-2 et qui ont ensuite reçu le vaccin de Pfizer-BioNTech présentaient un taux élevé de neutralisation du SRAS-CoV-2. Elles produisaient également des lymphocytes B similaires, qui reconnaissaient la protéine spiculaire du SRAS-CoV-2. Cette étude était dirigée par le Dr Mario Ostrowski, de l’Université de Toronto.
Les chercheurs ont étudié les phénotypes des lymphocytes B et un éventail diversifié de séquences de récepteurs des lymphocytes B chez deux sujets infectés auparavant par la COVID-19 qui avaient reçu une ou deux doses du vaccin de Pfizer-BioNTech. Ils ont recueilli des prélèvements de sang à divers moments après l’apparition des symptômes, soit avant et après la vaccination.
Faits saillants
- Les chercheurs ont observé des augmentations de la capacité de neutralisation virale, de même que la proportion de lymphocytes B spécifiques au spicule et d’immunoglobulines spécifiques au spicule des lymphocytes B mémoires après la vaccination de ces deux sujets.
- Ils ont constaté une expansion des plasmoblastesLe plasmoblaste se développe à partir du lymphocyte B et peut devenir une cellule plasmatique qui produit des anticorps. et des lymphocytes B positifs aux IgA après la vaccination de ces deux sujets.
- Les anticorps spécifiques au spicule conférés par la vaccination étaient très semblables (à plus de 90 %) à la séquence CDR3 et semblables aux anticorps du SRAS-CoV-2 publiés dans la base de données publique CoV-AbDab.
Étant donné l’administration continue des troisième et quatrième doses pour enrayer l’affaiblissement de l’immunité, les auteurs soulignent la nécessité de procéder à d’autres études pour évaluer la diversification des clonotypes d’anticorps convergents ainsi que la durée et la magnitude de la mémoire immunitaire spécifique au SRAS-CoV-2 après chaque dose de vaccin. Cette information contribuera à établir comment contrôler le SRAS-CoV-2 et les futurs variants.