Eder L, Croxford R, Drucker AM, Mendel A, Kuriya B, Touma Z, Johnson SR, Cook R, Bernatsky S, Haroon N, Widdifield J. Understanding COVID-19 Risk in Patients with Immune Mediated Inflammatory Diseases: A Population-based analysis of SARS-CoV-2 Testing. Arthritis Care Res. Le 6 septembre 2021. doi : 10.1002/acr.24781.
Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.
D’après une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Toronto, en collaboration avec la Dre Sasha Bernatsky, une chercheuse financée par le GTIC qui travaille à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, les personnes atteintes d’une maladie auto-immune obtenaient la même proportion de tests positifs au SARS-CoV-2 que dans la population générale en 2020, et une incidence de maladie similaire. Cependant, le taux de tests de dépistage de la COVID-19 est plus élevé. Les résultats sont publiés dans Arthritis Care & Research.
Dans cette étude effectuée en Ontario, les chercheurs ont comparé les taux de dépistage du SRAS-CoV-2 chez les personnes atteintes d’une maladie auto-immune ou d’une maladie inflammatoire à médiation immunitaire (MIMI) à ceux de la population générale. Ils ont saisi l’information sur le dépistage du SRAS-CoV-2 et sur les résultats entre le 1er janvier 2020 et le 7 décembre 2020. Au total, 493 499 patients atteints d’une MIMI et 2 466 946 patients sans MIMI ont participé à cette étude.
Faits saillants
- Les patients atteints ou non d’une MIMI ont obtenu la même proportion de tests positifs à la COVID-19 (0,9 %, soit 90,8 cas par rapport à 90 sur 10 000 habitants).
- Les taux de dépistage étaient beaucoup plus élevés chez les patients atteints d’une MIMI (20 % de plus) que chez ceux sans MIMI. En effet, pendant la période de l’étude, 27,4 % des patients atteints d’une MIMI ont subi un test de dépistage du SRAS-COV-2, par rapport à 23,4 % des patients sans MIMI. Les facteurs associés au dépistage incluaient le fait d’habiter dans un établissement de soins de longue durée, d’être de sexe féminin, d’être plus jeune et d’avoir plus d’un diagnostic.
- Pour ce qui est de maladies en particulier, les personnes atteintes d’arthrite rhumatoïde ou d’iritis risquaient davantage d’être infectées que la population générale. D’autres facteurs de risque de résultat positif au SRAS-CoV-2 touchaient les patients atteints d’une MIMI, soit le fait d’habiter dans un établissement de soins de longue durée, d’avoir de multiples diagnostics, d’être dans une situation défavorisée sur le plan socioéconomique, d’habiter en centre urbain et d’être plus jeune.
Dans l’ensemble, cette étude fournit de l’information sur les taux d’infection par le SRAS-CoV-2 avant la vaccination chez les personnes atteintes d’une MIMI et établit les facteurs de risque d’infection par la COVID-19.
Cliquez ici pour en savoir plus sur l’étude de la Dre Bernatsky financée par le GTIC sur l’évaluation des répercussions de la vaccination sur les personnes atteintes d’une MIMI.