Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :
Tania Watts, Lessons learned from monitoring T cell responses to SARS-CoV-2 infection and vaccination, présenté à la réunion scientifique du GTIC, du 8 au 10 mars 2023.
Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.
Une étude financée par le GTIC, dont les résultats ont été présentés à la réunion scientifique du GTIC à Vancouver, a révélé que les lymphocytes T sont une partie importante de la réponse immunitaire, car ils s’allient aux anticorps pour former une réponse efficace à l’infection par le SRAS-CoV-2. Les réponses immunitaires après la vaccination contre la COVID-19 ont également été évaluées chez des personnes atteintes d’une maladie inflammatoire à médiation immunitaire (MIMI) et ont révélé que la troisième dose de vaccin limitait l’affaiblissement de l’immunité. L’étude était dirigée par la Pre Tania Watts de l’Université de Toronto.
Faits saillants
- La cytokinePetites protéines importantes pour la signalisation cellulaire et qui influent sur le système immunitaire prédominante de la réponse au SRAS-CoV-2 chez les patients atteints d’une maladie légère était l’IL-2, produite par les lymphocytes T. Elle persistait jusqu’à neuf mois après l’apparition des symptômes. Chez les patients hospitalisés, la cytokine prédominante était le facteur de nécrose tumorale (TNF) produit par les lymphocytes T.
- La réponse spiculaire propre au SRAS-CoV-2 était dominée par une puissante réponse CD4 et une faible réponse CD8.
- La troisième dose de vaccin, qui limitait l’affaiblissement de l’immunité, était essentielle pour neutraliser les variants préoccupants chez les patients ayant une MII traités par des anti-TNF.
- La quatrième dose de vaccin maintenait la réponse des anticorps et la réponse de neutralisation jusqu’à trois mois après la vaccination et accroissait la production de lymphocytes T IL-4 dans le groupe de traitement anti-TNF et combiné.
Ensemble, les chercheurs ont démontré que les lymphocytes T jouent un rôle essentiel dans la réponse immunitaire contre le SRAS-CoV-2. Les résultats appuient également l’administration d’une dose de rappel supplémentaire chez les patients ayant une MIMI en raison d’un affaiblissement rapide de l’immunité.