Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :
Nourbakhsh S, Fazil A, Li M, Mangat CS, Peterson SW, Daigle J, Langner S, Shurgold J, D’Aoust P, Delatolla R, Mercier E, Pang X, Lee BE, Stuart R, Wijayasri S, Champredon D. A Wastewater-based epidemic model for SARS-CoV-2 with application to three Canadian cities. medRxiv. Le 25 juillet 2021. doi : https://doi.org/10.1101/2021.07.19.21260773
Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.
La surveillance de la COVID-19 dans les eaux usées consiste à effectuer des tests dans les égouts pour dépister le SRAS-CoV-2. Si le virus est présent, on peut postuler un certain degré d’infection dans la population source. Dans une récente prépublication, qui n’a donc pas encore été révisée par un comité de lecture, les chercheurs présentent un modèle informatique pour mieux comprendre la dynamique entre la transmission du virus dans un quartier et sa concentration dans les eaux usées. Le modèle a été mis à l’essai à partir des données de six usines de traitement des eaux usées de trois villes canadiennes : Ottawa, Toronto et Edmonton. Les Dres Xiaoli Pang et Bonita Lee, chercheuses financées par le GTIC, ont collaboré à la collecte des données à Edmonton. Les auteurs de la prépublication remarquent que, conjuguée aux tests cliniques d’amplification en chaîne par polymérase (PCR), la surveillance des eaux usées peut accroître les connaissances sur les éclosions locales et permettre aux autorités sanitaires d’intervenir beaucoup plus rapidement.