Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :
Watts AW, Mâsse LC, Goldfarb DM, Irvine MA, Hutchison SM, Muttucomaroe L et coll. SARS-CoV-2 cross-sectional seroprevalence study among public school staff in Metro Vancouver after the first Omicron wave in British Columbia, Canada. BMJ Open. 2023;13(6):e071228. doi : http://dx.doi.org/10.1136/bmjopen-2022-071228
Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.
D’après les résultats d’une étude du GTIC publiés dans BMJ Open, malgré les fréquentes expositions à la COVID-19, le personnel scolaire de la région de Vancouver présentait une séroprévalence au SRAS-CoV-2 qui n’était pas supérieure à celle du groupe communautaire de référence. Ces résultats concordent avec l’hypothèse selon laquelle de nombreuses infections observées chez le personnel scolaire avaient été contractées hors du milieu scolaire, même pendant les vagues Omicron. Les chercheurs conviennent que le personnel scolaire qui a participé à l’étude n’avait peut-être pas été sélectionné au hasard, ce qui pouvait contribuer à un éventuel biais de sélection. Cette étude était dirigée par le Dr Pascal Lavoie et la Pre Louise Mâsse, de l’Université de la Colombie-Britannique, en collaboration avec la Pre Sheila O’Brien, de la Société canadienne du sang.
Faits saillants
- Des 1 850 membres du personnel scolaire participants, 65,8 % (1 245 sur 1 854) ont déclaré avoir eu des contacts étroits avec un cas de COVID-19 hors de leur domicile. Environ la moitié de ces contacts avaient eu lieu à l’école, auprès d’un élève (51,5 %) ou d’un collègue (54,9 %).
- Dans un échantillon représentatif de 1 620 membres du personnel scolaire qui ont effectué un dosage sérologique, la séroprévalence corrigée acquise par l’infectionLes corrections tenaient compte de la sensibilité et de la spécificité du dosage sérologique, de même que de la variation régionale. s’élevait à 26,5 %, par rapport à 32,4 % chez les 7 164 donneurs de sang.
Les échantillons ont été prélevés entre le 27 janvier et le 8 avril 2022. Les estimations de la séroprévalence ont été comparées aux données obtenues auprès des donneurs de sang entre le 1er janvier et le 31 mars, pondérées en fonction d’une proportion identique selon l’âge, le sexe et le mois d’échantillonnage, et à la répartition des deux premiers caractères du code postal pour l’échantillon scolaire.