Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume le rapport de données de la Société canadienne du sang à la fin d’octobre 2022, obtenues à partir des dons de sang. Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

Même si tous les donneurs de sang possèdaient des anticorps conférés par la vaccination, la séroprévalence acquise par l’infection avait continué de grimper à la fin d’octobre 2022, atteignant 67,3 % par rapport à 63,2 % à la fin de septembre. Ce résultat reflète la circulation continue des sous-variants Omicron. Par ailleurs, les jeunes donneurs (de 17 à 24 ans) présentaient la séroprévalence la plus haute (à 81,7 %) de tous les groupes d’âge, malgré une concentration d’anticorps spiculaires élevée reflétant une vaccination antérieure. Ces récents résultats proviennent de la Société canadienne du sang.

Faits saillants

  • La séroprévalence induite par l’infection a légèrement augmenté en octobre, passant de 66,4 % la première semaine à 68,5 % la dernière semaine.
  • La séroprévalence a augmenté dans toutes les provinces en octobre par rapport à septembre. Cependant, cette hausse n’était pas statistiquement significative au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, à l’Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador.
  • Les groupes racisés ont continué de présenter une séroprévalence plus élevée (75,3 %) que les donneurs blancs (65,3 %).
  • Les populations les plus défavorisées sur le plan matériel ont maintenu une séroprévalence plus élevée que les moins défavorisées (69,6 % par rapport à 66,0 %).
  • Des anticorps spiculaires (induits par la vaccination) étaient présents chez tous les donneurs de sang et sont demeurés constamment élevés, particulièrement chez les donneurs plus jeunes.

Conclusion

Le rapport le plus récent s’inspire de celui de la mi-octobre 2022 et inclut les prélèvements de 31 451 personnes différentes de plus de 17 ans qui ont donné du sang entre le 1er et le 31 octobre partout au Canada, sauf au Québec et dans les Territoires.

Il convient de souligner que les personnes qui choisissent de donner du sang sont généralement en bonne santé et plus susceptibles d’habiter dans des régions urbaines populeuses. Les pourcentages sont corrigés pour tenir compte des caractéristiques des tests et de la répartition de la population.

Explorez notre page Web interactive mise à jour chaque mois, qui présente les données regroupées les plus récentes que recueillent la Société canadienne du sang et Héma-Québec sur la séroprévalence du SRAS-CoV-2 au Canada.