Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume le rapport de données de la Société canadienne du sang à la mi-décembre 2022, obtenues à partir des dons de sang. Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

Selon les données de la Société canadienne du sang, 73,3 % des donneurs possédaient des anticorps conférés par l’infection à la mi-décembre 2022, soit un peu plus que les 71 % estimés à la fin de novembre. Le groupe des 17 à 24 ans a continué de présenter le bond le plus important des divers groupes de donneurs de sang, puisque leur séropositivité attribuable à l’infection a atteint environ 88 % à la mi-décembre, par rapport à 84,6 % deux semaines plus tôt.

Faits saillants

  • La séroprévalence induite par l’infection a augmenté pendant la période de déclaration, passant de 70,8 % la dernière semaine de novembre à 72,1 % la première de décembre, puis à 73,3 % à la mi-décembre.
  • Tout comme lors des enquêtes précédentes, les donneurs de 17 à 24 ans présentaient la séroprévalence la plus élevée de tous les groupes d’âge, soit 87,7 % pendant la semaine du 8 au 15 décembre par rapport à 84,6 % à la fin de novembre.
  • Par rapport à la dernière semaine de novembre, la séroprévalence acquise par l’infection a augmenté dans toutes les provinces, sauf au Manitoba, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse.
  • Les donneurs qui se disaient racisés ont continué de présenter une séroprévalence plus élevée que ceux qui se disaient blancs. Ainsi, 81 % des donneurs racisés possédaient des anticorps acquis par l’infection le 15 décembre, par rapport à 71,6 % des donneurs blancs.
  • On n’a pas observé de différence notable de la séroprévalence acquise par l’infection entre les populations les plus défavorisées et les moins défavorisées sur le plan matériel. En effet, la séroprévalence acquise par l’infection atteignait 73,9 % dans les populations les plus défavorisées sur le plan matériel à la mi-décembre, mais 73 % dans celles les moins défavorisées, ce qui laisse supposer que l’écart s’est refermé.
  • La séroprévalence acquise par l’infection observée entre les populations les plus défavorisées et les moins défavorisées sur le plan social s’élevait à 71 % et à 75,4 %, respectivement, pendant la semaine du 8 au 15 décembre.

Conclusion

Le rapport le plus récent s’inspire de celui de la fin de novembre 2022 et inclut les prélèvements de 17 061 personnes différentes de plus de 17 ans qui ont donné du sang entre le 1er et le 15 décembre partout au Canada, sauf au Québec et dans les Territoires.

Il convient de souligner que les personnes qui choisissent de donner du sang sont généralement en bonne santé et plus susceptibles d’habiter dans des régions urbaines populeuses. Les pourcentages sont corrigés pour tenir compte des caractéristiques des tests et de la répartition de la population.

Explorez notre page Web interactive mise à jour chaque mois, qui présente les données regroupées les plus récentes que recueillent la Société canadienne du sang et Héma-Québec sur la séroprévalence du SRAS-CoV-2 au Canada.