Conformément à la prévalence continue du variant Omicron et de ses sous-variants, la séropositivité acquise par l’infection est passée à 62,4 % chez les donneurs de sang à la mi-septembre, par rapport à 60 % la dernière semaine d’août. Ces données proviennent de la Société canadienne du sang.
Faits saillants
- On a constaté une augmentation au cours de la période de déclaration de 14 jours, puisque le taux qui se situait à 61,2 % pendant la première semaine de septembre était passé à 63,62 % à la mi-septembre.
- Des anticorps (spiculaires) conférés par la vaccination étaient présents chez 100 % des donneurs de sang, conformément au déploiement des troisième et quatrième doses de vaccin. Les pics se sont produits plus tôt dans les groupes plus âgés, probablement en raison des politiques visant la vaccination plus rapide auprès de cette publication.
- Pendant la semaine du 8 au 14 septembre 2022, les donneurs âgés de 17 à 24 ans présentaient la séroprévalence la plus élevée (76,7 %) de tous les groupes d’âge. Les donneurs de 60 ans et plus présentaient la séroprévalence la plus faible, à 47 %.
- La séroprévalence a augmenté dans toutes les provinces, sauf au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve, peut-être à cause du faible nombre d’échantillons qui ont fait l’objet du dépistage.
- Les groupes racisés continuent de présenter une plus forte séroprévalence que les donneurs blancs (70,4 % par rapport à 62,3 % pendant la semaine du 8 au 14 septembre 2022, alors qu’elle se situait à 67,2 % par rapport à 60,1 % pendant la semaine du 1er au 7 septembre).
- Pendant la semaine du 8 au 14 septembre 2022, la séroprévalence acquise par l’infection s’élevait à 64,5 % dans le groupe le plus défavorisé sur le plan matériel et à 62,3 % dans celui le moins défavorisé sur le plan matériel.
Le rapport le plus récent s’inspire de celui d’août 2002 et inclut les prélèvements de 15 180 personnes différentes de 17 ans à 60 ans qui ont donné du sang entre le 1er et le 14 septembre 2022 partout au Canada, sauf au Québec et dans les Territoires.
Il convient de souligner que les personnes qui choisissent de donner du sang sont généralement en bonne santé et plus susceptibles d’habiter dans des régions urbaines populeuses. Les pourcentages ont été corrigés pour tenir compte des caractéristiques des tests et de la répartition de la population.
Explorez notre page Web interactive mise à jour chaque mois, qui présente les données regroupées les plus récentes que recueillent la Société canadienne du sang et Héma-Québec sur la séroprévalence du SRAS-CoV-2 au Canada.