Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :
Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.
Selon les plus récents résultats de l’étude EnCORE financée par le GTIC et dirigée par la Pre Kate Zinszer de l’Université de Montréal, qui portait sur la séroprévalence chez les enfants et les adolescents de Montréal, 58 % des enfants et des adolescents possédaient des anticorps induits par l’infection entre mai et septembre 2022. De plus, 38 % de la cohorte avaient reçu un diagnostic de COVID-19 depuis janvier 2022, pendant l’ère Omicron. Les résultats, qui figurent dans un rapport aux participants et à leurs parents, sont provisoires et n’ont pas encore été révisés par un comité de lecture.
Faits saillants
- La séroprévalence globale, ou la proportion d’enfants ayant des anticorps induits par l’infection ou conférés par la vaccination, s’élevait à 96,1 %.
- La séroprévalence acquise par l’infection entre mai et septembre 2022 était plus élevée chez les enfants de deux à quatre ans (74,3 %), suivie de ceux de 12 à 19 ans (59,2 %), puis de cinq à 11 ans (51,9 %).
- Les enfants de 12 à 19 ans étaient les plus vaccinés : 95 % avaient reçu au moins deux doses de vaccin, par rapport à 80 % de ceux de cinq à 11 ans et 0 % de deux à quatre ans.
- Pour ce qui est des effets psychosociaux de la COVID-19 chez les enfants :
- 46 % des parents s’inquiétaient du manque de contacts sociaux de leur enfant;
- 46 % des parents s’inquiétaient de la santé mentale et affective de leur enfant;
- d’après les déclarations de leurs parents, 38 % des enfants éprouvaient de la difficulté à gérer leurs émotions ou des problèmes de concentration, de comportement ou de relations;
- les adolescents affirmaient ressentir des problèmes de santé mentale, y compris la fatigue (52 %), l’agitation (35 %), l’anxiété (32 %), l’irritabilité (33 %) et la distraction ou les difficultés à se concentrer (27 %).
- Les parents (50 %) et certains adolescents (34 %) étaient tout à fait d’accord avec l’intérêt du passeport vaccinal comme stratégie pour encourager la population à se faire vacciner. De même, plus de parents (22 %) que d’adolescents (13 %) étaient tout à fait d’accord avec l’obligation du port du masque au primaire et au secondaire.
Au total, 921 enfants et adolescents ont participé au questionnaire de l’étude, soit 15 % âgés de deux à quatre, 48 % de cinq à 11 ans et 37 % de 12 à 17 ans. De plus, 709 enfants et adolescents ont participé au test sérologique. Les prélèvements ont été effectués entre mai et septembre 2022 à Montréal, ce qui coïncide avec la septième vague de la pandémie au Québec, dominée par les variants Omicron.