Coleman BL, Fischer K, Maunder R et coll. Study of the epidemiology of COVID-19 in Ontario elementary and secondary school education workers: an interim analysis following the first school year. Can J Public Health (2022). https://doi.org/10.17269/s41997-022-00613-z
Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.
Dans cette étude financée par le GTIC, la Pre Brenda Coleman, la Dre Sharon Straus et la Dre Allison McGeer, de l’Université de Toronto, ont étudié le risque d’infection par le SRAS-CoV-2 chez les travailleurs de l’éducation du primaire et du secondaire en Ontario. Leurs résultats, publiés dans le Journal de l’Association médicale canadienne, démontrent qu’une proportion beaucoup plus élevée de travailleurs de l’éducation ont contracté le SRAS-CoV-2 dans leur famille qu’au travail ou dans des situations sociales. Les chercheurs soulignent que l’utilisation des mesures de protection à la maison, lorsqu’un membre de la famille a été exposé au SRAS-CoV-2, contribuerait à réduire le risque d’infection.
Faits saillants
- Au total, 677 des 2 834 participants (23,9 %) ont déclaré avoir été exposés à une personne atteinte de la COVID-19. De ce nombre, 26 % ont obtenu un résultat positif au SRAS-CoV-2, et 12,7 % n’ont pas été dépistés.
- Les facteurs de risque d’infection incluaient l’exposition à un adulte infecté par le SRAS-CoV-2 dans la famille, à un élève infecté à l’école ou à un voyage à l’extérieur de la province dans les 14 jours précédant le dépistage.
L’incidence cumulative d’infection de 3,6 % de cette cohorte est semblable au taux cumulatif de 3,7 % chez les résidents ontariens de tout âge au cours de la même période, et à la séroprévalence de 4 % déclarée chez les donneurs de sang par la Société canadienne du sang en mai 2021. Les observations sont semblables à celles d’une autre étude financée par le GTIC selon laquelle la séroprévalence chez les travailleurs de l’éducation reflétait la séroprévalence générale dans la communauté.
Pour mieux comprendre les facteurs de risque et les comportements, les participants ont reçu des sondages en ligne et ont été suivis régulièrement entre mars 2020 et juillet 2021. Les participants ont également remis des gouttes de sang séché qu’ils avaient eux-mêmes prélevées pour déterminer les anticorps antérieurs à la protéine spiculaire du SRAS-CoV-2. La majorité des participants (85 %) étaient des femmes qui faisaient partie du personnel enseignant (81 %). Par ailleurs, 86 % ont déclaré avoir reçu au moins une dose du vaccin contre le SRAS-CoV-2.