Le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 du Canada annonce son appui à une nouvelle étude de séroprévalence du SRAS-CoV-2 qui portera sur l’expérience des canadiens vieillissants, la population qui présente le risque plus élevé de subir les conséquences graves de la COVID-19. L’investissement d’une valeur de 4 millions de dollars sera effectué par l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV), une plateforme nationale de recherche sur le vieillissement au Canada dirigée par l’Université McMaster.
L’étude de séroprévalence de la COVID-19 de l’ÉLCV consistera à prélever et analyser les échantillons sanguins de plus de 19 000 participants de l’ÉLCV dans 10 provinces. En plus de fournir des échantillons de sang, les participants de l’étude répondront à un questionnaire permettant de recueillir des renseignements sur les symptômes, les facteurs de risque, l’utilisation des services de santé, ainsi que les répercussions psychosociales et économiques de la COVID-19. En établissant des liens entre ce questionnaire et la présence d’anticorps et d’autres marqueurs de l’immunité observés dans le sang, l’ÉLCV permettra de dresser un portrait plus complet de la prévalence du SRAS-CoV-2 et des répercussions de la COVID-19 sur la population canadienne vieillissante.
« En tirant profit de la grande capacité de collecte de données de l’ÉLCV et de ses infrastructures considérables, l’approche à deux volets de l’étude nous permettra d’estimer les taux d’immunité chez les Canadiens vieillissants et de mieux comprendre certains des facteurs qui agissent sur l’expérience de ceux qui contractent la maladie, explique Parminder Raina, Ph. D., chercheur principal responsable de l’étude et professeur au Département des méthodes, des données et de l’impact de la recherche en santé à l’Université McMaster.
« En termes simples, les analyses sanguines indiqueront l’ampleur de la propagation de l’infection au SRAS-CoV-2 chez les hommes et les femmes de plus de 50 ans, tandis que le questionnaire nous renseignera sur le vécu de ces personnes depuis le début de la pandémie, souligne le professeur Raina. La combinaison de ces renseignements nous aidera à approfondir notre compréhension de la dynamique de transmission et des facteurs de risque associés à l’infection au SRAS-CoV-2 chez les adultes vieillissants. »
« Alors que nous entrons dans la deuxième vague de cette pandémie, déclare le professeur David Naylor, coprésident du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19, il est de plus en plus important de trouver des solutions créatives pour mieux comprendre l’immunité chez les canadiens vieillissants. Le projet de l’ÉLCV mettra en lumière les nombreux facteurs interreliés qui influent sur la propagation de la COVID-19 dans la population canadienne vieillissante, ainsi que ses répercussions. Il peut s’agir des conditions de vie, de l’accès aux soins de santé ou de problèmes de santé sous-jacents, pour n’en nommer que quelques-uns. »
L’étude, qui sera lancée cet automne, est menée par le chercheur principal responsable Parminder Raina, Ph. D. (Université McMaster, Hamilton) et les co-chercheuses principales Susan Kirkland, Ph. D. (Université Dalhousie, Halifax), et Christina Wolfson, Ph. D. (Université McGill, Montréal), ainsi qu’une équipe nationale de chercheurs.
« La protection des personnes qui présentent un risque élevé de conséquences graves, notamment les canadiens vieillissants, est une priorité absolue dans notre lutte constante contre la COVID-19 au Canada, affirme la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada. Les personnes âgées risquent d’être atteintes plus sévèrement par la maladie en raison de leur âge et de certains problèmes de santé sous-jacents. En améliorant nos connaissances sur l’immunité dans les populations à haut risque, nous pourrons mieux planifier et cibler nos stratégies de santé publique. »
AU SUJET DE L’ÉTUDE LONGITUDINALE CANADIENNE SUR LE VIEILLISSEMENT
L’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV), soutenue par L’Institut du vieillissement, est l’une des principales initiatives stratégiques des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Son objectif fondamental consiste à mobiliser des experts de la communauté pour générer le contenu scientifique d’une plateforme de recherche longitudinale qui permettra de réaliser des recherches interdisciplinaires sur la population et de prendre des décisions fondées sur des données probantes qui auront pour effet d’améliorer la santé et la qualité de vie des Canadiens.
AU SUJET DU GROUPE DE TRAVAIL SUR L’IMMUNITÉ FACE À LA COVID-19
Le gouvernement du Canada a créé à la fin avril 2020 le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 pour suivre la propagation du virus, autant dans la population générale que dans les populations prioritaires du Canada. Le Groupe de travail a également pour mission de faire la lumière sur la réponse immunitaire au SRAS-COV-2 dans différentes collectivités et populations, ainsi que dans divers groupes d’âge et groupes professionnels au pays. Pour produire cette information, le Groupe de travail fait appel à des experts provenant d’hôpitaux et d’universités canadiens, collabore étroitement avec les autorités de santé publique provinciales et territoriales et mobilise les collectivités et les parties prenantes du début d’un projet jusqu’à la diffusion des constatations. Pour en savoir plus, consultez le site https://www.covid19immunitytaskforce.ca/fr/
RENSEIGNEMENTS AUX MÉDIAS
Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19
Caroline Phaneuf/Rebecca Burns
media@covid19immunitytaskforce.ca
Cellulaire de Caroline Phaneuf : +1-514-778-5092
Relations avec les médias, Faculté des sciences de la santé, Université McMaster
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vmcguir@mcmaster.ca
Cellulaire de Veronica McGuire : +1-289-776-6952