Le 1er janvier 2023, le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC) est officiellement entré dans sa phase finale, et toutes ses activités pris fin le 31 mars 2024. Les structures de gouvernance précédentes du GTIC, y compris le comité exécutif, les sous-groupes de travail et les coprésidents, ont terminé leur mandat le 31 décembre 2022 et le groupe de direction l’a terminé en juin 2022.
Pour la phase du 1er janvier 2023 au 31 mars 2024, le Secrétariat du GTIC et l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) ont établi une structure de gouvernance qui a supervisé conjointement la gestion de cette phase finale.
Secrétariat
Le mandat du Secrétariat
Le Secrétariat a fourni un soutien scientifique et administratif au GTIC. Il a été hébergé à l’École de santé des populations et de santé mondiale de l’Université McGill et il a été financé par des fonds de l’Agence de santé publique du Canada (ASPC).
Directeur administratif
Responsables et conseillers scientifiques
Bruce Mazer
Directeur scientifique associé, Stratégie
Olivia Oxlade
Directrice scientifique associée, Gestion
David Buckeridge
Responsable scientifique, gestion des données
Catherine Hankins
Conseillère en mobilisation des connaissances
Équipe administrative et scientifique
Caroline Phaneuf
Communications et mobilisation des connaissances
Anna Birnie-Lefcovitch
Gestionnaire principale, administration et gouvernance
Ahmed Moustafa Ahmed
Assistant de recherche
Varun Anipindi
Conseiller principal de recherche
Jaspreet Jain
Associée de recherche
Carolina Mancini
Gestionnaire de projets
Tanya Murphy
Associé de recherche
David Nguyen
Agent principal, gestion des octrois
Jeanie Quach
Associée de recherche
Hanna Swail
Assistante de recherche
Structures de gouvernance et membres précédents du GTIC
Comité exécutif
Le Comité exécutif (CE) était initialement l’organisation de prise de décision finale du GTIC qui conseillait et supervisait la gouvernance du GTIC. Son mandat a pris fin le 31 décembre 2022. Il était composé de deux coprésidents, du directeur administratif, d’un représentant de l’ASPC, de la conseillère scientifique en chef du premier ministre et de quatre autres membres du Groupe de direction initial du GTIC.
Sous-groupes de travail
Le GTIC a mis sur pied des Sous-groupes de travail (SGT) qui ont changé au fil du temps. La dernière version des SGT était constituée des études sur le terrain, de la surveillance des vaccins, de la science immunitaire et des tests immunologiques. Leurs mandats ont pris fin le 31 décembre 2022.
Groupe de direction
Le Groupe de direction du GTIC comprenait des experts de tout le Canada dans des domaines liés à la surveillance sérologique, à l’immunologie, à la virologie, aux maladies infectieuses, à la santé publique et à la médecine clinique, entre autres spécialités. Il comprenait également des membres d’office représentant des organismes du gouvernement du Canada, notamment l’ASPC, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le bureau de la Conseillère scientifique en chef auprès premier ministre, ainsi que des représentants des ministères provinciaux et territoriaux de la Santé et de l’Université McGill (hôte du Secrétariat). Le Groupe de direction du GTIC a conclu ses activités en juin 2022.
Cercle consultatif autochtone
Le travail du Cercle consultatif autochtone (CCI) a commencé en 2020 et s’est officiellement achevé en 2021.
Joanna Merckx
Joanna Merckx, M.D., M. Sc., est épidémiologiste, pédiatre et surspécialiste des maladies infectieuses. Elle est membre affiliée et chargée de cours au Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail de l’Université McGill.
Joanna est titulaire d’une maîtrise en épidémiologie de l’Université McGill ainsi que d’un doctorat en médecine avec une spécialité en pédiatrie de l’Université de Louvain, en Belgique. Joanna a terminé sa formation postdoctorale dans la sous-spécialité des maladies infectieuses pédiatriques au Centre universitaire de santé McGill et détient un certificat en médecine tropicale de l’Institut de médecine tropicale d’Anvers, en Belgique. Elle est candidate au doctorat en épidémiologie à l’Université d’Amsterdam.
L’expertise et la recherche de Joanna portent sur le diagnostic et l’épidémiologie diagnostique dans le domaine des maladies infectieuses et de la résistance aux antimicrobiens. Elle possède une expérience de recherche en épidémiologie clinique, en vaccinologie et en méta-analyse. Elle s’investit dans l’épidémiologie pédiatrique et périnatale, y compris dans de multiples études sur l’infection, la transmission et la dynamique du SRAS-CoV-2 chez les enfants en Belgique et au Canada. Elle a été membre du Groupe de travail belge sur la COVID-19 pédiatrique.
Ahmed Moustafa Ahmed
Ahmed Moustafa Ahmed, M.Ing., a obtenu une maîtrise en génie industriel axée sur l’application de méthodes statistiques et de techniques d’optimisation pour améliorer la qualité des soins aux patients. Il a une expérience professionnelle en tant que statisticien dans le domaine des soins de santé, ainsi qu’une expertise dans la construction de pipelines de données et de modèles d’apprentissage automatique dans le domaine du traitement automatique du langage naturel.
Hanna Swail
Hanna Swail, B. Sc., M.M., a obtenu une maîtrise en gestion analytique et un baccalauréat en microbiologie et immunologie de l’Université McGill. Elle arrive au GTIC avec une expérience de travail dans l’industrie de l’intelligence artificielle en tant qu’analyste de données, ainsi que dans l’industrie pharmaceutique en tant qu’auditrice de l’assurance qualité. Elle a également travaillé dans divers laboratoires de microbiologie et se passionne pour l’analyse des données dans le domaine des sciences de la santé.
Tina Smith
Tina Smith détient un baccalauréat en science politique et français de l’Université de Windsor.
Mme Smith possède une connaissance approfondie de l’administration de fonds de recherche et plus de 10 années d’expérience de travail pour des organismes sans but lucratif, dans le milieu universitaire et, plus récemment, dans le domaine de la santé. Elle maîtrise les activités précédant et suivant l’octroi de fonds, la gestion de contrats et la gestion de la conformité. Avant de se joindre au Secrétariat du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19, elle occupait le poste de directrice de l’administration des subventions à Sinai Health.
Timothy Evans
Plus tôt dans sa carrière, le Dr Evans a pratiqué la médecine interne au Brigham & Women’s Hospital à Boston et a été professeur adjoint d’économie internationale en santé à l’École de santé publique de l’Université Harvard. Depuis plus de 20 ans, le Dr Evans participe concrètement à l’avancement de l’équité en santé et au renforcement des systèmes de santé. À l’OMS, il a dirigé la Commission des déterminants sociaux de la santé et supervisé la production du Rapport sur la santé dans le monde, publié chaque année. Il est à l’origine de nombreux partenariats, notamment l’Alliance du vaccin (GAVI), de mesures visant à augmenter l’accès aux traitements contre le VIH pour les mères et d’approches novatrices à la formation de sages-femmes en milieu communautaire au Bangladesh. Il a fait ses études de médecine à l’Université McMaster (Canada) et a été chercheur et résident en médecine interne au Brigham & Women’s Hospital. Il a reçu une bourse Rhodes pour réaliser un doctorat en économie agricole à l’Université d’Oxford.
Bruce Mazer
De 2000 à 2015, il a été chef de la Division d’allergie et d’immunologie clinique de l’HME. En 2015, il a été nommé directeur de la recherche en santé de l’enfant de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM). En octobre 2016, il est devenu directeur exécutif et scientifique en chef par intérim de l’IR-CUSM et a occupé ce poste jusqu’en juillet 2020. Les recherches du Dr Mazer portent sur le rôle des lymphocytes B dans la régulation de l’inflammation chez les personnes allergiques et sur les réponses anticorps des patients immunodéprimés. Il a publié plus de 120 articles et ses travaux ont été financés par plusieurs grandes organisations, notamment le Fonds de Recherche du Québec et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
Olivia Oxlade
À partir de 2015, la Dre Oxlade a travaillé à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) à titre de directrice associée du Centre international de la tuberculose McGill et directrice administrative du centre collaborateur de l’OMS en recherche sur la tuberculose. Au cours des dix dernières années, elle a géré de nombreux projets financés par différentes organisations, dont l’USAID, l’OMS, la Fondation Bill & Melinda Gates, les IRSC et l’Agence de la santé publique du Canada. Plus récemment, elle a assuré la supervision d’un vaste programme de recherche financé par les IRSC axé sur la prévention de la tuberculose à l’IR-CUSM et géré un essai multicentrique international comprenant des sites en Afrique, au Brésil et au Canada.
David Buckeridge
Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, le Dr Buckeridge fournit régulièrement des projections de la demande imposée au système de santé pour la province de Québec, occupe le poste de responsable scientifique en matière de gestion et d’analyse des données au sein du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 et fait partie du groupe d’experts qui conseille le gouvernement canadien sur les systèmes de santé. Il est aussi conseiller technique dans le cadre du programme « Epidemic Intelligence from Open Sources » (EIOS) de l’Organisation mondiale de la santé sur l’application de l’intelligence artificielle à la surveillance mondiale des maladies infectieuses.
Le Dr Buckeridge détient un doctorat en médecine de l’Université Queen’s, une maîtrise en épidémiologie de l’Université de Toronto et un doctorat en informatique biomédicale de l’Université Stanford.
Nicholas Birkett
Le Dr Birkett a obtenu son diplôme de médecine de l’Université McMaster en 1974. Après deux années de résidence en médecine interne, il s’est tourné vers la recherche et a obtenu une maîtrise en épidémiologie clinique et en biostatistique de l’Université McMaster en 1978. Depuis lors, il travaille dans le domaine de l’épidémiologie universitaire, à l’Université of Western Ontario, à l’Université McMaster et, depuis 1988, à l’Université d’Ottawa.
Il s’intéresse particulièrement aux méthodes de recherche, à la recherche quantitative et à la théorie des systèmes. Il a mené des recherches dans de multiples domaines, notamment sur les services de santé en lien avec l’hypertension, l’application de la théorie psychologique à la prévention des maladies, l’épidémiologie moléculaire de la prévention du cancer et la pharmacoépidémiologie.
En tant qu’éducateur, le Dr Birkett a donné des cours d’épidémiologie, de biostatistique, de santé publique, d’immunisation et de contrôle des maladies transmissibles. Il est le directeur du programme de deuxième cycle en évaluation et en gestion des risques pour la santé des populations à l’Université d’Ottawa.
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, il a participé à plusieurs groupes afin d’aider à la préparation de projets pour évaluer l’immunité au niveau de la population et la sécurité des vaccins.
Jane Heffernan
Jane Heffernan, Ph. D., est professeure de mathématiques et de statistiques à l’Université York de Toronto, où elle dirige le laboratoire de modélisation des infections et de l’immunité (MI2). Elle codirige également le centre canadien de modélisation des maladies (Canadian Centre for Disease Modelling) et préside le sous-groupe d’épidémiologie mathématique de la Société de biologie mathématique. Les recherches de la Pre Heffernan sont axées sur les modèles multi-échelles de maladies infectieuses : en immunologie, le suivi du développement, du maintien et du déclin des anticorps et des cellules de mémoire; en épidémiologie, l’examen des distributions de l’immunité contre divers agents pathogènes dans différents sous-groupes de la population (c.-à-d. selon l’âge). Les travaux de la Pre Heffernan sont financés par le CRSNG, les IRSC, Mitacs, des ententes gouvernementales et des initiatives de collaboration avec l’industrie pharmaceutique.
Pendant la pandémie de COVID-19, le laboratoire de la Pre Heffernan étudie les répercussions sur la santé des patients après l’infection ou la vaccination (immunologie) et à l’échelle de la population (épidémiologie). Elle travaille également sur la modélisation des comportements, afin de quantifier les effets de l’allégement des mesures de distanciation physique et du port d’équipement de protection individuelle. Elle quantifie également la demande en soins de santé (c.-à-d. le nombre de lits d’hôpital et en unité de soins intensifs) dans chaque province et territoire au fil du temps.
Matthew Pellan Cheng
Il s’intéresse au traitement des patients atteints de maladies infectieuses potentiellement mortelles, comme les formes graves de sepsie, d’infections du sang et d’infections opportunistes chez les patients immunodéficients. Son programme de recherche vise à améliorer les issues de ces infections en élaborant de nouvelles stratégies de traitement et de diagnostic.
Ses travaux sont financés par des subventions de fonctionnement des National Institutes of Health des États-Unis, des Instituts de recherche en santé du Canada et du National Health and Medical Research Council de l’Australie. Le Dr Cheng a reçu de nombreux prix, notamment des bourses du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, de l’Association pour la microbiologie médicale et l’infectiologie Canada et du Fonds de recherche du Québec – Santé. On lui a aussi remis le prestigieux prix humanitaire Terry Fox.
Jesse Papenburg
Le Dr Papenburg a fait ses études de médecine à l’Université McGill, et sa résidence et sa formation surspécialisée à l’Hôpital de Montréal pour enfants. Il a ensuite fait un stage de recherche en virologie moléculaire des virus respiratoires à ARN à l’Université Laval ainsi qu’une maîtrise en épidémiologie à McGill. En tant que clinicien-chercheur, ses travaux de recherche en épidémiologie sur les infections respiratoires virales se concentre sur le diagnostic pour améliorer le traitement et les issues des infections.
Dans les dix dernières années, les projets multicentriques du Dr Papenburg ont été financés par des subventions fédérales, provinciales, universitaires et de l’industrie, et approuvés par des réseaux de recherche canadiens. Il participe activement à l’application de ses activités de recherche dans des guides de pratique clinique provinciaux et nationaux sur l’immunoprophylaxie des infections par le virus respiratoire syncytial et le traitement antiviral de l’influenza. Depuis 2019, le Dr Papenburg est aussi un membre ayant le droit de vote du Comité consultatif national de l’immunisation, qui émet des recommandations sur les vaccins au Canada. Récemment, il a agi à titre de consultant pour l’OMS, l’ASPC et l’INESSS sur la question de directives cliniques de prise en charge de la COVID-19.
Cédric Yansouni
Ses travaux de recherche visent à orienter les politiques sur les outils diagnostiques utilisés pour dépister les infections en région éloignée et détenant peu de ressources, notamment dans les communautés autochtones nordiques du Canada. Il y arrive par l’élaboration et la validation d’outils diagnostiques, par la recherche sur la mise en œuvre et par des mesures à l’échelle réglementaire et politique.
Il a été conseiller technique pour l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la préqualification d’outils diagnostiques et a reçu le prix Chercheur-boursier clinicien du FRQS.
Anna Birnie-Lefcovitch
Après ses études, elle a travaillé dans le domaine de l’édition savante ainsi qu’à titre d’historienne publique pour un centre d’archives communautaires à Toronto. Mme Birnie-Lefcovitch possède 15 ans d’expérience en planification stratégique ainsi qu’en analyse institutionnelle et opérations au sein d’universités canadiennes. Avant de se joindre au GTIC, elle a été directrice générale du Marcel Desautels Institute for Integrated Management et conseillère en initiatives stratégiques au bureau du vice-principal (Recherche et relations internationales) à l’Université McGill. Elle a occupé plusieurs postes d’assistante en politique publique et en recherche au sein des gouvernements du Québec et de l’Ontario et du Réseau universitaire de santé à Toronto, qui s’occupe de la santé des femmes et des enfants ainsi que des services de soutien en matière de violence conjugale.
Elle est engagée bénévolement auprès d’organismes à l’échelle locale et internationale, notamment comme membre du comité du gala de la Fondation Allegra, qui présente des concerts de musique de chambre gratuits et subventionnés à des adultes et des enfants à Montréal.
Caroline Phaneuf
Comptant plus de 20 années d’expérience en communications, en marketing, en relations publiques et en journalisme de radiotélévision, Mme Phaneuf a travaillé auprès d’entreprises, d’organismes publics et de fondations œuvrant dans divers secteurs, incluant celui de la santé, et gère sa propre firme de communications internationales et marketing.
Mme Phaneuf a commencé sa carrière comme journaliste à la radio et à la télévision, pour ensuite se diriger vers les communications externes et internes, à la tête d’équipes de communications et d’affaires d’entreprise. Ces postes lui ont permis d’améliorer ses compétences touchant l’élaboration de stratégies de communication, la gestion de crise, les relations avec les médias et intervenants multiples, la communication du changement et l’engagement des employés.
Tanya Murphy
Candace Miller
La Dre Miller apporte au GTIC près de 20 ans d’expérience professionnelle dans le secteur public. Elle a travaillé comme analyste de la recherche et des politiques, avec un accent sur la sécurité publique, pour divers organismes du gouvernement de la Colombie-Britannique, notamment le BC Coroners Service et l’Independent Investigations Office of BC. Son travail a contribué à soutenir les changements apportés à la législation sur le port de la ceinture de sécurité et du casque de moto en Colombie-Britannique. Plus récemment, la Dre Miller a été conseillère principale en stratégie scientifique pour l’Institut de la santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), où elle a contribué à l’élaboration d’un programme de financement sur le genre et le bien-être des Autochtones.
Son poste au GTIC est un détachement et elle continue à travailler conjointement en tant qu’analyste principale des données de recherche avec le bureau du vice-principal (recherche et innovation) à McGill.
Varun Anipindi
Il a ensuite effectué son stage postdoctoral, qui comprenait un essai clinique de phase II financé par le NIH et axé sur l’immunothérapie peptidique pour protéger contre l’allergie aux chats. Le Dr Anipindi a également brièvement dirigé le centre de cytométrie de flux de l’Université McMaster, où il était responsable de l’exploitation, de la gestion et de la formation du centre. Au cours des deux dernières années, le Dr Anipindi a travaillé comme scientifique senior l II chez Triumvira, une jeune entreprise d’immunothérapie contre le cancer qui utilise la puissance des thérapies à base de lymphocytes T transgéniques pour lutter contre les tumeurs solides. Là, ses travaux ont été essentiels à la mise en place de plates-formes de tests immunologiques clés dans le cadre de projets de R. et D. et il a joué un rôle crucial dans l’obtention de l’approbation de deux produits par la FDA pour des essais de phase I.
David Nguyen
M. Nguyen a eu l’occasion unique d’obtenir sa maîtrise en sciences de l’Université Concordia grâce à une collaboration fructueuse entre son directeur de recherche et FPInnovations. Financé par Génome Québec et Génome Canada, il a passé deux ans à effectuer des recherches pour FPInnovations qui ont également servi à la rédaction de sa thèse. À la fin de sa maîtrise, on lui a offert la possibilité de rester chez FPInnovations, ce qu’il a fait pendant quelques années avant de passer à l’Institut de recherche en biotechnologie (IRB) du Conseil national de recherches du Canada. Sa vaste et profonde expérience dans les domaines de la recherche et de l’innovation sera un atout indéniable au sein du Groupe de travail.
Carolina Mancini
Carolina Mancini, B.Sc., a plus de dix ans d’expérience en administration dans les secteurs privé et public, dont les cinq dernières années en tant qu’assistante de direction à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM). Elle est titulaire d’un baccalauréat ès sciences en biologie cellulaire et moléculaire de l’université Concordia et est titulaire d’un certificat d’associé certifié en gestion de projet.
Melanie Bokor
Mariana Bego
Dans le cadre de sa thèse de doctorat, elle a découvert et décrit pour la première fois la protéine de latence du cytomégalovirus humain identifiée à partir d’échantillons humains, qu’elle a nommée LUNA, et cerné son rôle dans la persistance du virus. Elle s’est ensuite établie au Canada, où elle effectue depuis les 12 dernières années une étude approfondie du rôle des protéines accessoires du VIH-1 dans la modulation des réponses immunitaires innées et adaptatives. Pendant cette période, elle a découvert un nouveau mécanisme d’évasion du système immunitaire inné utilisé par des souches épidémiques de VIH-1 observées dans le monde que l’on ne retrouve pas dans les souches circonscrites en Afrique où le virus est endémique. Elle a également décrit les principaux effets régulateurs des interférons de type I sur la réponse immunitaire innée que l’on observe en présence d’une infection virale ou d’un cancer.
La Dre Bego a reçu de nombreux prix et récompenses d’importance, dont le Scientific Exchange Fellowship de l’International Society for Infectious Diseases (2001), l’Outstanding International Graduate Student Award (2005), le Prix Pierre-Bois d’excellence en recherche de l’IRCM (2015) et le titre de Personnalité de la semaine du quotidien montréalais La Presse (2015).
Ses centres d’intérêt sont notamment les études sur les maladies infectieuses à l’aide de tests sérologiques, cellulaires et moléculaires, ainsi que la régulation des réponses immunitaires virales innées et adaptatives.
Marija Djekic-Ivankovic
Ses recherches de doctorat se sont concentrées sur la vitamine D dans la santé maternelle et infantile, ouvrant la voie à une proposition de programme national d’enrichissement alimentaire en vitamine D en Serbie. Dans le cadre de son expérience postdoctorale, elle a travaillé à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et pour Ostéoporose Canada à la mise à jour des lignes directrices cliniques canadiennes pour l’ostéoporose. La Dre Djekic-Ivankovic s’intéresse à la santé maternelle et infantile, notamment à l’avancement de nouvelles thérapies et d’interventions en nutrition. Sa passion est la recherche translationnelle et l’éducation pour la prévention, la promotion et la protection de la santé.
Jeanie Quach
La Dre Quach a reçu une subvention du programme FONCER du CRSNG pour ses recherches et elle a participé activement à des activités de sensibilisation communautaire du Host-Parasite Interactions Group.
Mercedes Yanes Lane
La Dre Yanes Lane a auparavant travaillé à l’Institut national de santé publique du Mexique, à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et au Centre international de TB de McGill.
Jaspreet Jain
Jaspreet Jain, Ph. D., a obtenu son doctorat en virologie et en immunologie à l’Amity University and International Center for Genetic Engineering and Biotechnology (ICGEB), en Inde. Elle a ensuite travaillé en tant que scientifique en recherche et développement dans le domaine du diagnostic in vitro dans une jeune entreprise de biotechnologie située à Delhi, en Inde. La Pre Jain a déménagé au Canada en 2019 et a rejoint l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) en tant que chercheuse postdoctorale. Ses recherches ont porté sur la recherche de nouvelles stratégies de guérison dans le domaine du VIH et du SRAS-CoV-2. Elle a publié plus de 15 articles originaux de premier auteur évalués par des pairs dans des revues à facteur d’impact moyen à élevé et a présenté ses recherches lors de nombreux congrès nationaux et internationaux.
Elle a reçu des subventions, des bourses et des prix comptant parmi les plus prestigieux, notamment la Biotech Ignition Grant du gouvernement indien, des bourses de recherche postdoctorale des Instituts de recherche en santé du Canada, des bourses de recherche postdoctorale du Fonds de recherche du Québec – Santé, le Young Investigator Award de l’Association canadienne de recherche sur le VIH et la New Investigator Scholarship de la Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections. Elle se passionne pour la recherche translationnelle, la découverte de nouveaux traitements et l’éducation du public sur les dernières recherches scientifiques.
Camille Trapé
Sa formation en génie lui a permis d’acquérir une expérience en conseil stratégique, avec une spécialisation dans le secteur de la santé. Elle a également travaillé au ministère français de la Santé et a participé à l’élaboration d’un plan opérationnel pour la stratégie française en santé sexuelle et reproductive, avec un accent sur des plans d’action de dépistage et de prévention biomédicale.
Catherine Hankins
Catherine Hankins, M.D., Ph. D., est professeure en santé publique et en santé des populations à l’Université McGill. Spécialiste en médecine communautaire, elle est titulaire d’un diplôme de médecine (Université de Calgary), d’une maîtrise (Université de Londres, Angleterre) et d’un doctorat (Université d’Amsterdam).
Elle s’est jointe à l’ONU en 2002, après une carrière active en recherche au Canada, où elle a également présidé des comités d’évaluation par les pairs et de politiques portant sur la réponse au VIH. Conseillère scientifique en chef de l’ONUSIDA à Genève pendant 10 ans, elle a dirigé l’équipe chargée de l’application des connaissances scientifiques, qui veillait aux aspects éthiques et participatifs des essais sur la prévention du VIH, mettait sur pied des équipes de modélisation mathématique et favorisait la mise en œuvre nationale de mesures biomédicales ayant fait leurs preuves dans la prévention du VIH. En 2016, elle a dirigé l’élaboration des lignes directrices de l’ONU sur les bonnes pratiques de participation pour les essais portant sur les pathogènes émergents. Entre 2014 et 2020, elle est présidente scientifique de la conférence INTEREST, une conférence africaine annuelle axée sur la recherche sur le VIH dans les milieux aux ressources limitées, et coprésidente de l’atelier INTERACT des pays d’Europe orientale et d’Asie centrale. À l’heure actuelle, elle préside le comité scientifique consultatif du partenariat Europe-Pays en développement pour les essais cliniques (EDCTP), ainsi que le HIV Prevention Trials Network Scientific Advisory Group des National Institutes of Health.
Professeure honoraire à l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres, en Angleterre, et directrice adjointe des sciences à l’Institut de santé mondiale et de développement d’Amsterdam, la Dre Hankins s’intéresse vivement au développement des capacités scientifiques et à l’amélioration de la place des femmes en santé mondiale et en sciences. Catherine Hankins a été nommée membre de l’Ordre du Canada en 2013.