Surveillance des vaccins généralisée

Un point de vue sur les observations d’efficacité négative des vaccins

Les auteurs d’une étude financée par le GTIC ont publié un point de vue dans l’International Journal of Infectious Diseases, dans lequel ils rendent compte de divers biais dans le mode de collecte et d’analyse de données qui pourraient entraîner des conclusions faussement négatives à l’égard de l’efficacité des vaccins.

Le risque de myocardite ou de péricardite demeure faible chez les adolescents après l’administration du vaccin de Pfizer-BioNTech

Selon les résultats d’une étude financée par le GTIC publiés dans JAMA Pediatrics, le risque de myocardite ou de péricardite après l’administration du vaccin à ARNm monovalent de Pfizer-BioNTech aux adolescents varie en fonction de l’âge et du sexe. Certaines données probantes indiquent une augmentation du risque lors d’un intervalle plus court entre les première et deuxième doses.

Chez les enfants, de plus longs intervalles entre les doses accroissent l’efficacité des vaccins, mais la protection s’affaiblit rapidement

Dans cette étude financée par le GTIC et publiée dans Pediatrics, les Drs Jeffrey Kwong de l’Université de Toronto et Kumanan Wilson de l’Université d’Ottawa démontrent que deux doses du vaccin à ARNm monovalent de Pfizer-BioNtech conféraient une protection modérée contre l’infection symptomatique par le SRAS-CoV-2, mais une bien meilleure protection contre les graves effets de la COVID-19 chez les enfants de cinq à 11 ans.

Chez les personnes de 50 ans et plus, les doses de rappel maintenaient la protection pendant au moins trois mois contre les résultats graves liés aux variants Omicron

Dans cette étude financée par le GTIC publiée dans Nature Communications, le Dr Jeffrey Kwong, de l’Université de Toronto, de même que le Dr Kumanan Wilson et la Pre Deshayne Fell, de l’Université d’Ottawa, ont établi que les troisième et quatrième doses d’un vaccin à ARNm maintenaient la protection conférée contre les graves effets des sous-variants Omicron pendant une période d’au moins trois mois chez les personnes de 50 ans et plus.

Les caractéristiques des donneurs de plasma du Québec sont utilisées pour étudier l’immunité contre la COVID-19

Des chercheurs financés par le GTIC d’Héma-Québec, dirigés par le Dr Marc Germain et la Pre Renée Bazin, qui ont publié un article dans BMJ Open, rendent compte des caractéristiques de donneurs de plasma dont les échantillons sont utilisés pour étudier l’immunité à la COVID-19 au Québec, plus de 86 000 échantillons de plasma ont été prélevés auprès de plus de 15 500 donneurs différents dans la biobanque PlaCOV axée sur la COVID-19.

Une moins bonne santé mentale déclarée chez les patients atteints d’une infection aiguë par le SRAS-CoV-2 qui devaient se rendre à l’urgence

Dans une étude financée par le GTIC dont les résultats ont été publiés dans la revue Public Health, la Dre Corinne Hohl de l’Université de la Colombie-Britannique a révélé que même si les patients qui s’étaient rendus à l’urgence à cause du SRAS-CoV-2 affirmaient être dans un état physique aussi stable 30 jours après leur congé que celui de leurs homologues, dont les résultats au dépistage du SRAS-CoV-2-étaient négatifs, ils étaient en beaucoup moins bonne santé mentale.

La vaccination pendant la grossesse est efficace pour protéger les nourrissons

Dans une étude dont les résultats ont été publiés dans BMJ, les Drs Kumanan Wilson de l’Université d’Ottawa et Jeffrey Kwong de l’Université de Toronto, ainsi que la Pre Deshayne Fell de l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, des chercheurs financés par le GTIC, ont révélé que la vaccination contre la COVID-19 pendant la grossesse est efficace pour protéger les nouveau-nés des infections par le SRAS-CoV-2 et des hospitalisations, particulièrement jusqu’à l’âge de deux mois.

La dérivation et la validation d’un score clinique pour stratifier le risque chez les patients atteints de la COVID-19 qui obtiennent leur congé de l’urgence

Une étude financée par le GTIC publiée dans JACEP Open a révélé que le score de congé après la COVID-19 établi par le Canadian COVID-19 Emergency Department Rapid Response Network (CCEDRRN) peut déterminer quels patients sont à risque d’être hospitalisés ou de mourir dans les 72 heures suivant leur congé de l’urgence.

Peu d’infections postvaccinales pendant la vague Omicron en Ontario

Dans le Journal of the Association of Medical Microbiology and Infectious Disease Canada, des chercheurs de l’étude STOPCoV (Safety and Efficacy of Preventative COVID Vaccines, ou sécurité et efficacité des vaccins préventifs contre la COVID-19) financée par le GTIC font état d’un faible taux d’infections postvaccinales symptomatiques ou asymptomatiques (3,4 %) par la COVID-19 entre le 17 janvier et le 29 mars 2022.

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