Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :
Charlton CL, Nguyen LT, Bailey A, Fenton J, Plitt SS, Marohn C, Lau C, Hinshaw D, Lutsiak C, Simmonds K, Kanji JN, Zelyas N, Lee N, Mengel M, Tipples G. Pre-Vaccine Positivity of SARS-CoV-2 Antibodies in Alberta, Canada during the First Two Waves of the COVID-19 Pandemic. Microbiol Spectr. Le 3 septembre 2021;9(1):e0029121. doi : 10.1128/Spectrum.00291-21.
Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.
Dans cette étude partiellement financée par le GTIC et publiée dans Microbiology Spectrum, des chercheurs des Alberta Precision Laboratories ont prélevé des échantillons de sang entre juin 2020 et janvier 2021 pour déterminer la prévalence des anticorps anti-SRAS-CoV-2 en Alberta dans un total de 93 993 échantillons provenant de patients différents. En juin 2020, la prévalence d’anticorps était très faible (0,92 %), mais elle était passée à 4,63 % en janvier 2021. Jusqu’à 53,7 % des personnes qui possédaient des anticorps positifs ne savaient pas qu’elles avaient déjà été infectées.
Des chercheurs des Alberta Precision Laboratories ont réalisé des tests mensuels de détection des anticorps anti-SRAS-CoV-2 sur des périodes de cinq jours entre juin 2020 et janvier 2021. Ils ont colligé de l’information sur les facteurs sociodémographiques, de même sur les diagnostics antérieurs de COVID-19. Pendant la durée de l’étude, ils ont testé 93 993 échantillons prélevés chez des patients différents.
En Alberta, la première vague de COVID-19 a culminé le 24 avril 2020. Selon les tests de détection d’anticorps effectués en juin, seulement 0,92 % des échantillons étaient positifs. Cependant, la positivité des anticorps est passée à 2,47 % en décembre 2020, puis à 4,63 % en janvier (redressée en fonction de l’âge et du sexe). Dans l’ensemble, 1 245 tests étaient positifs aux anticorps anti-SRAS-CoV-2 pendant la période des tests, ce qui correspond à une prévalence de 1,75 % (redressée en fonction de l’âge et du sexe).
Faits saillants
- Les chercheurs ont observé un taux plus élevé de positivité des anticorps dans le groupe des 0 à neuf ans (2,71 %), suivi du groupe des 20 à 29 ans (1,58 %), que dans celui des 70 à 79 ans (0,79 %).
- Les facteurs associés à la positivité des anticorps incluaient un faible revenu du ménage, une grande famille, un niveau de scolarité ne dépassant pas le secondaire et l’appartenance à une minorité canadienne racisée.
- Au total, 53,7 % des personnes possédant des anticorps n’avaient pas reçu de diagnostic de COVID-19 auparavant, ce qui indique un potentiel élevé de cas non détectés.
L’article fournit le contexte des foyers d’infection et des populations démesurément touchées. Ces résultats peuvent continuer d’orienter les décisions sanitaires en vue d’atténuer la transmission du SRAS-CoV-2.