Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :
Groves H, Piché‐Renaud PP, Allen U. The significance and impact of SARS‐CoV‐2 variants of concern in pediatric solid organ transplantation: More unknowns than knowns. Pediatr Transplant. Le 16 juin 2021. doi : 10.1111/petr.14071
Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.
Dans cette courte opinion publiée dans Pediatric Transplantation, le Dr Upton Allen, un chercheur financé par le GTIC, et ses collègues présentent les données probantes les plus récentes sur les répercussions des variants préoccupants chez les enfants receveurs d’un organe plein. Ils postulent qu’étant donné l’excrétion virale prolongée plus généralisée chez les personnes dont l’état immunitaire est compromis, le risque de formation de nouveaux variants préoccupants est plus élevé. Selon eux, il serait utile d’explorer des vaccins ciblant les variants préoccupants dans cette population, et de maintenir les mesures protectrices d’ici là.
Faits saillants
- Un état immunitaire compromis (comme c’est le cas chez les receveurs d’un organe plein) entraînant une excrétion virale prolongée peut accroître la réplication virale et, par conséquent, la production de mutations. Ce phénomène contribuerait à l’émergence potentielle de nouveaux variants du SRAS-CoV-2.
- Compte tenu des inquiétudes sur l’efficacité des vaccins au sein de cette population, il serait peut-être judicieux d’explorer la création de vaccins spécifiques aux variants préoccupants.
- Étant donné l’efficacité vaccinale plus faible dans cette population, il est probable que des mesures de protection rigoureuses doivent être maintenues, surtout dans les régions où la propagation communautaire du SRAS-CoV-2 demeure élevée.
- Il reste des inconnues :
- Les répercussions potentielles des variants préoccupants sur la gravité de la maladie;
- Les répercussions potentielles d’une réinfection par les variants préoccupants.
- Il est urgent d’inclure des enfants et des receveurs d’un organe plein dans les études sur les vaccins.
Pour en savoir plus sur ce sujet, lisez le communiqué de presse sur une étude financée par le GTIC qui porte sur l’efficacité et l’innocuité des vaccins contre la COVID-19 chez les patients receveurs d’organes (Prospective Evaluation of COVID-19 Vaccine in Transplant Recipients, ou PREVenT-COVID) dirigée par la Dre Deepali Kumar. Un résumé de la publication la plus récente de la Dre Kumar sur le sujet figure également ici.