Les variants deviennent helléniques! L’OMS désigne désormais officiellement les variants de la COVID-19 par des lettres grecques

Par Mariana Bego 

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment annoncé l’adoption des lettres de l’alphabet grec comme nouvelle nomenclature des variants du coronavirus. Par exemple, le variant B.1.1.7, d’abord observé au Royaume-Uni, est désormais désigné « alpha », et le variant B.1.351, d’abord observé en Afrique du Sud, s’appellera désormais « bêta ».

Le programme génétique de la plupart des virus, y compris celui du SRAS-CoV-2, évolue au fil du temps. La majorité de ces changements ont des effets minimes, sinon inexistants, sur les propriétés du virus, mais d’autres justifient une surveillance plus rigoureuse. Cette surveillance inclut les changements, qu’on appelle aussi mutations, qui influent sur la facilité des virus à se propager, la gravité de la maladie ou l’efficacité des vaccins. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) suit l’émergence des variants qui constituent un risque accru pour la santé publique mondiale, qu’elle qualifie de variants à suivre et de variants préoccupants.

Dans un sommaire précédent, les difficultés liées à la nomenclature des variants viraux en émergence ont été présentées. Les chercheurs préfèrent utiliser le système établi pour suivre les lignées génétiques du SRAS-CoV-2 (p. ex., GISAID, Nextstrain et Pango). Toutefois, pour faciliter le débat public, l’OMS a récemment recommandé de privilégier les lettres de l’alphabet grec, comme alpha, bêta et gamma pour désigner les variants, en vue de favoriser de meilleures communications auprès de publics non scientifiques.

Compte tenu de ces nouvelles recommandations de l’OMS, les dénominations proposées pour désigner les variants préoccupants (ou variants à surveillance rehaussée) actuellement en circulation s’établissent comme suit :

Les dénominations proposées pour désigner les variants à suivre actuellement en circulation, s’établissent comme suit :

Pour en savoir plus, consultez cette récente publication de Nature Reviews Microbiology, en anglais, qui résume les mutations les plus pertinentes des protéines spiculaires du SRAS-CoV-2 responsables de ces variants.