Populations géographiques & prioritaires
Vers un accroissement de la confiance dans les vaccins contre la COVID-19 chez les Canadiens d’origine africaine : durabilité des réponses immunitaires et profils de sécurité
Upton Allen, Institut de recherche, Hospital for Sick Children (SickKids)
Les données sur la COVID-19 indiquent que les Canadiens noirs sont affectés de manière disproportionnée par la COVID-19, avec des pourcentages de cas et des résultats graves plus élevés que dans la population en général. Cette étude porte sur les réponses immunitaires aux vaccins contre la COVID-19 dans ce groupe et sur la durée de cette immunité.
Étude sur l’immunogénicité, l’efficacité et l’innocuité des vaccins et leur accès chez les Sud-Asiatiques en Ontario et en Colombie-Britannique
Sonia Anand et Scott Lear, Université McMaster
Les communautés sud-asiatiques canadiennes constituent le groupe ethnique qui connaît la plus forte croissance au pays. Elles font également partie des populations les plus à risque au Canada pour la COVID-19. Cette étude fait appel à une équipe interdisciplinaire de spécialistes et comprend 900 participants issus des communautés sud-asiatiques des régions de Toronto et Vancouver.
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Séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les Afro-Canadiens corrélats cliniques et épidémiologiques
Upton Allen, Institut de recherche, Hospital for Sick Children (SickKids)
Cette étude examinera des personnes d’ascendance africaine en Ontario afin de déterminer combien d’entre elles ont été infectées par la COVID-19 et d’établir les facteurs de risque associés à l’infection ainsi qu’à de mauvais résultats, notamment l’hospitalisation et la mort.
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The Canadian Surveillance of COVID-19 in Pregnancy: Epidemiology, Maternal and Infant Outcomes (CANCOVID-Preg) (La surveillance canadienne de la COVID-19 pendant la grossesse : Épidémiologie, résultats pour la mère et le nourrisson [CANCOVID-Preg])
Deborah Money, Université de la Colombie-Britannique
Le projet CANCOVID-Preg suit les résultats de l’infection à la COVID-19 pendant la grossesse. Les données de l’étude seront utilisées pour déterminer l’incidence et la gravité des conséquences néfastes pour la mère et l’enfant pendant les différentes étapes de la pandémie. Ce faisant, elles permettront de déterminer l’impact évolutif des variants préoccupants sur les populations enceintes vaccinées et non vaccinées.
L’étude Ku-gaa-gii pimitizi: Itinérance et COVID-19 (anciennement étude COVENANT)
Stephen Hwang, Unity Health Toronto
L’étude Ku-gaa-gii pimitizi collecte des données détaillées sur les infections au SARS-CoV-2 au sein de la communauté itinérante à Toronto, la ville où l’itinérance touche le plus de gens au Canada.
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Anticorps propres à la COVID-19 au sein de populations très vulnérables au Canada (Surveillance de la prévalence de la COVID-19 et des résultats dans des cohortes prospectives au Canada (SUPPORT-Canada) – Phase 2)
Philip Awadalla, Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath)
La première phase de l’étude a inclus des dizaines de milliers de Canadiens appartenant à des groupes à risque élevé et a permis de recueillir des renseignements sur la santé et les facteurs de risque, le test de dépistage de la COVID-19 et la vaccination. La deuxième phase vise à évaluer les réponses immunitaires des participants à divers schémas vaccinaux au fil du temps, ainsi que les réponses immunitaires et l’efficacité vaccinale chez les participants immunodéprimés ou immunosupprimés.
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Prévalence sérologique du SRAS-CoV-2 chez les détenus des prisons provinciales au Québec (SPIQ)
Nadine Kronfli, Centre universitaire de santé McGill
Cette étude vise à déterminer l’exposition antérieure au virus du SRAS-CoV-2 parmi les personnes incarcérées et le personnel correctionnel dans trois établissements provinciaux et à améliorer la compréhension de l’immunité, de la transmission et du fardeau du COVID-19 parmi ces groupes.
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Action pour battre le coronavirus (étude Ab‐C)
Prabhat Jha, Unity Health Toronto
L’étude Ab-C (Action to Beat Coronavirus) consiste à demander à environ 10 000 adultes sélectionnés au hasard dans tout le Canada de prélever leurs propres échantillons de gouttes de sang séché (GSS) afin de déterminer la propagation de la maladie dans la population Générale, de quantifier les niveaux d’immunité de la population et à mieux comprendre la durabilité de l’immunité contre la réinfection par le SRAS-CoV-2.
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Vaccination contre la COVID-19 pendant la grossesse : Une évaluation épidémiologique de l’innocuité et de l’efficacité à l’échelle provinciale à l’aide du registre et réseau ontariens Bons résultats dès la naissance [BORN]
Deshayne Fell, Institut de recherche du Children’s Hospital of Eastern Ontario
Cette étude vise à évaluer l’innocuité et l’efficacité de la vaccination contre la COVID-19 chez les personnes enceintes en évaluant les résultats de santé de la mère et du bébé. Les chercheurs utilisent un registre provincial existant pour les mères et les nouveau-nés en Ontario, appelé Better Outcomes Registry & Network (BORN), et ils combinent les informations recueillies avec les données du registre de vaccination du ministère de la Santé de l’Ontario.
Accélération des enquêtes de prévalence du SRAS-CoV-2 par le biais de tests de gouttes de sang séché (étude COVID-19 ASSESS-DBS)
Muhammad Morshed et Sofia Bartlett, BC Center for Disease Control
Cette étude, menée dans 10 établissements correctionnels de la Colombie-Britannique, consiste à examiner des échantillons de sang de personnes incarcérées pour y déceler la présence d’anticorps contre la CoV-19 afin de déterminer la prévalence de l’infection et d’aider à orienter le suivi du vaccin contre la CoV-19.
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Registre canadien des vaccins contre la COVID-19 pour les personnes enceintes et allaitantes (COVERED) : Une évaluation de l’innocuité, de l’efficacité et de l’acceptabilité
Deborah Money, Université de la Colombie-Britannique
Les personnes enceintes courent un risque plus élevé de complications liées à la COVID-19. Des données montrent que les vaccins semblent sûrs pendant la grossesse, mais peu de données sont disponibles. Les chercheurs étudient donc l’innocuité et l’efficacité des vaccins chez les gens enceintes et allaitantes et créons un registre des vaccins contre la COVID-19 pour ce groupe.
Risque et immunité face à la COVID-19 à Montréal-Nord : Une étude basée sur la population
Jack Jedwab et Simona Bignami, L’Association d’études canadiennes et de l’Institut Metropolis
Depuis le début de la pandémie, Montréal-Nord affiche l’un des taux d’infection par le SRAS-CoV-2 par habitant les plus élevés de Montréal et un taux de vaccination inférieur à la moyenne. Cette étude cherche à déterminer les facteurs qui ont augmenté le risque de contracter le SRAS-CoV-2, l’ampleur de l’infection et le taux de vaccination.
La prévalence sérologique du SRAS-CoV-2 chez les personnes incarcérées dans les établissements correctionnels provinciaux de la Saskatchewan
Alexander Wong, Université de la Saskatchewan
Cette étude vise à mesurer la prévalence des anticorps du SRAS-CoV-2 chez les personnes incarcérées à Regina, en Saskatchewan.
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Évaluation de l’innocuité et de l’immunogénicité des vaccins contre le SRAS et la COVID-19 parmi les populations urbaines mal desservies présentant des facteurs de risque croisés de morbidité et de mortalité liés à la COVID-19 : analyse groupée de trois études de cohorte prospectives à Vancouver, au Canada
Hudson Reddon et Brittany Barker, Université de la Colombie-Britannique
Les centres urbains abritent des personnes appartenant à des populations vulnérables (sans abri, vivant en groupe, consommant des drogues de façon intensive et souffrant d’autres maladies infectieuses comme le VIH) qui présentent des facteurs de risque accrus de contracter le SRAS-CoV-2 et de développer des cas graves de COVID-19. Les chercheurs évaluent l’adoption, la sécurité et l’efficacité des vaccins COVID-19 dans ces groupes.
La COVID-19 dans la communauté juive orthodoxe de Montréal : une étude de l’immunité intégrant anthropologie, épidémiologie et immunologie
Peter Nugus et Fernanda Claudio, Université McGill
Cette étude utilise une approche à méthode mixte en partenariat avec la communauté juive orthodoxe au Québec, un groupe affecté de manière disproportionnée par la COVID-19. Les objectifs sont d’étudier a) la relation entre les croyances, les comportements et l’immunité à l’égard de la COVID-19, b) l’immunité au SRAS-CoV-2 et c) comment protéger les familles lors de futures épidémies.
Prévalence des anticorps anti-SARS-CoV-2 dans les services correctionnels fédéraux et provinciaux au Canada
Michael Martin, Corrections Canada
Cette étude a deux objectifs : déterminer la prévalence d’anticorps contre le SRAS-CoV-2 chez les personnes incarcérées dans des établissements du Service correctionnel du Canada (SCC) et parmi le personnel, ainsi que décrire l’évolution dans le temps des taux d’anticorps des personnes incarcérées et les différences entre certains sous-groupes (p. ex. selon des critères comme la race, le sexe, le fait d’être atteint d’une maladie chronique ou celui d’être vacciné ou non).
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Vaccination contre la COVID-19 et protection de la communauté : Une étude de cohorte dans les colonies huttériennes
Mark Loeb, M.D., Université McMaster
Cette étude vise à déterminer dans quelle mesure la vaccination contre la COVID-19 interrompt la transmission du SRAS-CoV-2 au sein des communautés. L’équipe de recherche suit des membres de la colonie huttérienne dans trois provinces pendant 18 mois afin de comprendre les niveaux de vaccination contre la COVID-19 nécessaires pour obtenir une protection et d’évaluer l’impact des différents vaccins qui ont été administrés.
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Mark Loeb, M.D.
Mark Loeb, M.D.
Professeur, Département de pathologie et de médecine moléculaire et Département des méthodes de recherche en santé, des données probantes et de l’impact, Université McMaster
Microbiologiste médical et médecin spécialiste des maladies infectieuses
Coordonnées
loebm@mcmaster.ca
Mots-clés
Essais cliniques
Étude de cohorte
Huttérite
Vaccin
Transmission communautaire
Domaines de recherche
Essais randomisés
COVID-19
Influenza
Vaccination contre la COVID-19 et protection de la communauté : Une étude de cohorte dans les colonies huttériennes
Parvenir à mieux comprendre comment la vaccination contre la COVID-19 peut protéger des communautés entières est l’un des plus importants défis que doivent relever les gouvernements au Canada et dans le monde. La meilleure façon de l’étudier est de le faire dans des communautés entières. Pour ce faire, il est essentiel de comprendre le rôle de la protection indirecte ou de l’effet de groupe sur la transmission communautaire, en tenant compte du rôle de l’immunité préexistante.
Les études de cohortes prospectives sur la COVID-19 dans le cadre desquelles des membres de plusieurs villes ou villages entiers sont recrutés ne sont généralement pas réalisables, mais notre étude suit plusieurs colonies huttériennes. La plupart des huttérites vivent en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba où ils pratiquent l’agriculture communautaire dans de petites colonies relativement isolées des villes. Au sein de ces colonies homogènes et de taille moyenne, le mode de vie communautaire facilite la transmission régulière des virus respiratoires. Notre étude vise à comprendre l’impact de la vaccination contre la COVID-19 sur la transmission communautaire de la COVID-19 dans les colonies huttérites de l’Alberta et de la Saskatchewan.
Nous suivons des membres des colonies huttérites pendant 18 mois au total. Nous recueillons des échantillons de sang pour les tests de dépistage d’anticorps et obtenons régulièrement des échantillons par écouvillonnage nasal pour des tests de dépistage de la COVID-19. Nous enregistrons également les cas de vaccination contre la COVID-19 parmi les participants et utilisons un modèle statistique pour comprendre les niveaux de vaccination contre la COVID-19 nécessaires pour obtenir une protection dans les colonies huttérites et évaluer l’impact des différents vaccins qui ont été administrés. Enfin, notre étude aidera à comprendre la transmission des nouveaux variants préoccupants du SRAS-CoV-2, dont Omicron, dans les communautés huttériennes.
Les résultats de cette étude de cohorte permettront aux décideurs politiques de savoir dans quelle mesure la vaccination contre la COVID-19 interrompt la transmission du virus au sein des communautés.
Peter Nugus
Peter Nugus
Professeur agrégé, directeur associé (Programmes d’études supérieures), Institut d’éducation en sciences de la santé, Université McGill
Coordonnées
peter.nugus@mcgill.ca
Mots-clés
COVID-19, maladies infectieuses, sociologie, recherche qualitative, syndémique, urgence, interdisciplinarité, enseignement des professions de la santé, ethnographie, marginalisation, méthodes de recherche mixtes
Domaines de recherche
Coordination des soins
Soins d’urgence
Apprentissage en milieu de travail
Structures, cultures et processus organisationnels
Interface politique-pratique
La COVID-19 dans la communauté juive orthodoxe de Montréal : une étude de l’immunité intégrant anthropologie, épidémiologie et immunologie
La recherche sur les maladies humaines devrait comprendre l’étude non seulement de la façon dont le corps réagit à la maladie, mais aussi de la façon dont les opinions et les comportements des gens permettent d’éviter la maladie et de rester en bonne santé. Notre étude vise à combiner ces deux aspects de la recherche pour mieux comprendre la propagation du SRAS-CoV-2 dans les communautés marginalisées du Canada. Nous étudions la relation entre la manière dont la maladie se développe dans une population spécifique et la façon dont les membres de cette communauté comprennent la santé et la maladie et se comportent en conséquence.
Notre étude, intitulée COVID-19 in the Orthodox Jewish Community of Montreal: A mixed-methods study of immunity integrating anthropology, epidemiology and immunology (La COVID-19 dans la communauté juive orthodoxe de Montréal : une étude de l’immunité intégrant anthropologie, épidémiologie et immunologie), utilise une approche de méthode mixte impliquant plusieurs disciplines. Notre équipe de recherche interdisciplinaire travaille avec la communauté juive orthodoxe de la région de Montréal, un groupe qui a été affecté de manière disproportionnée par la COVID-19. L’équipe de recherche est composée de Peter Nugus (sociologie), Fernanda Claudio (anthropologie), Tracie Barnett (épidémiologie), Ciro Piccirillo (immunologie), Jörg Fritz (immunologie), Tibor Schuster (biostatistique), Aron Friedlander (liaison médicale principale), Peter Steinmetz (directeur médical, clinique), Maureen McCormick (gestionnaire de projet) et Shrage Muller (administrateur de liaison communautaire).
Dans le cadre de la clinique médicale Refuah V’Chesed, située dans le quartier du Mile-End à Montréal, la communauté a formé un partenariat avec nos chercheurs pour étudier la relation entre les croyances, les comportements et l’immunité en ce qui concerne la COVID-19. Nous prélevons des échantillons de sang de 1 250 participants avant et après la vaccination afin d’étudier leurs réponses immunitaires, y compris la réponse aux variants du SRAS-CoV-2. De plus, nous menons des enquêtes auprès de tous les participants, des entrevues approfondies avec certains d’entre eux et effectuons des observations au sein de leur communauté afin de mieux comprendre la vie quotidienne des membres et les difficultés qu’ils rencontrent.
Refuah V’Chesed a joué un rôle déterminant dans la gestion de la COVID-19 au sein des communautés juives orthodoxes et cette étude contribuera à mieux comprendre l’immunité au SRAS-CoV-2 dans les communautés et la manière de protéger les familles lors de futures épidémies de COVID-19.
Les résultats de recherches financées par le GTIC sur l’importance de l’engagement communautaire en recherche
Fernanda Claudio
Fernanda Claudio
Responsable, Conception et harmonisation des programmes d’études, Formation médicale postdoctorale
Coordonnées
fernanda.claudio@mcgill.ca
Mots-clés
COVID-19, maladies infectieuses, anthropologie, recherche qualitative, syndémique, interdisciplinarité, programme d’études, formation médicale, ethnographie, marginalisation, méthodes de recherche mixtes
Domaines de recherche
Anthropologie des maladies infectieuses
Culture
Syndémique
Communautés marginalisées
Vulnérabilité
Hudson Reddon
Hudson Reddon
Stagiaire de recherche postdoctoral
Faculté de médecine, Université de la Colombie-Britannique
BC Centre on Substance Use
Coordonnées
hudson.reddon@bccsu.ubc.ca
Mots-clés
Efficacité des vaccins
Immunogénicité
Vaccination
Personnes qui consomment des drogues
VIH
Intérêts de recherche
Maladies infectieuses
VIH
Consommation de substances
Épidémiologie
Évaluation de l’innocuité et de l’immunogénicité des vaccins contre le SRAS et la COVID-19 parmi les populations urbaines mal desservies présentant des facteurs de risque croisés de morbidité et de mortalité liés à la COVID-19 : analyse groupée de trois études de cohorte prospectives à Vancouver, au Canada
Partout au Canada, les centres urbains abritent des personnes issues de populations vulnérables qui présentent des facteurs de risque accrus de contracter le nouveau coronavirus et de développer des formes graves de la COVID-19. Ces facteurs de risque comprennent l’itinérance, la vie en groupe, la consommation intensive de substances et la présence d’autres maladies infectieuses comme le VIH. Les responsables de la santé publique de nombreuses villes ont donné la priorité à ces populations pour la vaccination contre la COVID-19, mais l’utilisation, la sécurité et l’efficacité des vaccins dans ces groupes n’ont pas été évaluées. De plus, des problèmes tels que la consommation de drogues et la discrimination systémique constituent souvent des obstacles à la recherche de services de santé pour les personnes appartenant à des populations vulnérables.
Ce projet de recherche, intitulé Evaluating the safety and immunogenicity of SARS-CoV-2 vaccines among underserved urban populations with intersecting risk factors for COVID-19 morbidity and mortality : a pooled analysis of three prospective cohort studies in Vancouver, Canada (Évaluation de l’innocuité et de l’immunogénicité des vaccins contre le SRAS et la COVID-19 parmi les populations urbaines mal desservies présentant des facteurs de risque croisés de morbidité et de mortalité liés à la COVID-19 : analyse groupée de trois études de cohorte prospectives à Vancouver, au Canada), examine ces questions parmi les participants à trois études communautaires (VIDUS, ACCESS et ARYS) à Vancouver qui suivent des personnes qui consomment des drogues non réglementées. Ces études ont une solide expérience de suivi de cette population depuis 2005. Les objectifs comprennent :
- Analyser l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 et comparer les données au sein de groupes spécifiques (p. ex., les sans-abris, les personnes vivant avec le VIH) au sein des populations structurellement vulnérables;
- Évaluer la durée pendant laquelle les vaccins sont efficaces contre l’infection;
- Évaluer l’adoption des vaccins et si les gens adhèrent aux protocoles de vaccination;
- Étudier les effets secondaires potentiels des vaccins.
Pour ce faire, les chercheurs recueillent et analysent des échantillons de sang et des données d’entrevue provenant des trois études, et ils demandent aux participants de prendre part à une visite initiale ainsi qu’à trois visites de suivi sur six mois afin de recueillir des renseignements supplémentaires.
Cette recherche est menée en partenariat avec des personnes ayant une expérience de vie. Les résultats sont partagés avec les partenaires de la communauté et de la santé publique et contribueront à fournir des données réelles pour évaluer les vaccins dans les populations vulnérables et difficiles à rejoindre.
Évaluation de l’innocuité et de l’immunogénicité des vaccins contre le SRAS et la COVID-19 parmi les populations urbaines mal desservies présentant des facteurs de risque croisés de morbidité et de mortalité liés à la COVID-19 : analyse groupée de trois études de cohorte prospectives à Vancouver, au Canada
Deborah Money
Deborah Money, M.D., FRCSC
Professeure, Département d’obstétrique et de gynécologie, Faculté de médecine et École de santé publique et de santé des populations, Faculté de médecine, Université de la Colombie-Britannique
Clinicienne-chercheuse, Health Research Institute
Coordonnées
deborah.money@ubc.ca
Mots-clés
Maladies infectieuses de l’appareil reproducteur
Grossesse
COVID-19
VIH
VPH
Obstétrique et gynécologie
Domaines de recherche
COVID-19 pendant la grossesse
VIH
VPH
Le microbiome maternel et infantile
Infections périnatales
Publications
E. McClymont, H. Abenhaim, A. Albert, I. Boucoiran, K. Cassell, E. Castillo, J. Crane, C. Elwood, D.B. Fell, C. Joynt, A. Kotaska, J. Martel, P. Murphy, L. Murphy-Kaulbeck, V. Poliquin, S. Ryan, S. Saunders, H. Scott, P. Shah, J. Snelgrove, J. van Schalkwyk, M.H. Yudin, D. Money pour l’équipe CANCOVID-Preg (2021). Canadian Surveillance of COVID-19 in Pregnancy (CANCOVID-Preg): A Rapidly Coordinated National Response Using Established Regional Infrastructures. JOGC. 43(2): 165-66.
E. McClymont, C. Elwood, I. Sekirov, M. Morshed, P. Levett, A. Liu, A. Jassem, G. Ogilvie, D. Money et M. Krajden (2021). Population SARS-CoV-2 Seroprevalence Using Antenatal Serum Samples in British Columbia, Canada. JOGC. 43( 11) : 1242-43.
W. Fu, B. Sivajohan, E. McClymont, A. Albert, C. Elwood, G. Ogilvie et D. Money (2022). Systematic review of the safety, immunogenicity, and effectiveness of COVID-19 vaccines in pregnant and lactating individuals and their infants. Int J Gyn Obstet. 156(3): 406-417.
Registre canadien des vaccins contre la COVID-19 pour les personnes enceintes et allaitantes (COVERED) : Une évaluation de l’innocuité, de l’efficacité et de l’acceptabilité
On sait que les personnes enceintes courent un risque plus élevé de complications liées à la COVID-19 que la population générale, ce que confirment les taux plus élevés d’hospitalisation et d’admission dans les unités de soins intensifs, tant au Canada qu’à l’étranger. Les mesures de prévention contre la COVID-19, y compris la vaccination, sont donc particulièrement importantes pour ce groupe.
Alors que les personnes enceintes ou qui allaitent étaient exclues des essais cliniques initiaux des vaccins à ARNm et à vecteur viral contre la COVID-19, des données récentes du monde réel montrent que les vaccins à ARNm contre la COVID-19 sont sans danger pendant la grossesse. Cependant, peu de données sont disponibles. C’est pourquoi ces chercheurs étudient l’innocuité et l’efficacité des vaccins chez les personnes enceintes et celles qui allaitent et nous créons un registre des vaccins contre la COVID-19 afin de mieux guider les futures directives sur l’utilisation des vaccins dans ce groupe.
Cette étude, intitulée Canadian COVID-19 Vaccine Registry for Pregnant and Lactating Individuals (COVERED) : An Evaluation of Safety, Effectiveness, and Acceptability (Registre canadien des vaccins contre la COVID-19 pour les personnes enceintes et allaitantes (COVERED) : Une évaluation de l’innocuité, de l’efficacité et de l’acceptabilité), est ouverte aux personnes enceintes et allaitantes des dix provinces et des trois territoires, qu’elles aient choisi ou non de se faire vacciner. Les chercheurs demandent aux personnes qui participent de se porter volontaires pour le registre; une fois qu’elles ont donné leur consentement et se sont inscrites, elles répondent à un sondage.
Grâce aux renseignements qu’elles fournissent, les chercheurs surveillent la sécurité des différents vaccins du point de vue des résultats de la grossesse et du nourrisson, et ils déterminent éventuellement si les vaccins sont plus ou moins efficaces dans ce groupe. L’évaluation des attitudes à l’égard des vaccins dans cette importante population sera essentielle pour comprendre ce qui détermine la décision de se faire vacciner ou non.
Les résultats de l’étude fourniront aux autorités de santé publique fédérales et provinciales des données canadiennes pour guider les recommandations et les décisions relatives aux vaccins à l’avenir. Les chercheurs mettront également nos résultats à la disposition du public afin d’aider les personnes enceintes et celles qui allaitent à faire des choix éclairés par rapport à la vaccination contre la COVID-19.
Ils travaillent en partenariat avec les efforts de surveillance des vaccins à l’échelle du Canada, y compris CANVAS, une plateforme nationale en ligne qui surveille la sécurité des vaccins dans toutes les populations du Canada.
RÉSULTATS : Registre canadien des vaccins contre la COVID-19 pour les personnes enceintes et allaitantes (COVERED) : Une évaluation de l’innocuité, de l’efficacité et de l’acceptabilité
The Canadian Surveillance of COVID-19 in Pregnancy: Epidemiology, Maternal and Infant Outcomes (CANCOVID-Preg) (La surveillance canadienne de la COVID-19 pendant la grossesse : Épidémiologie, résultats pour la mère et le nourrisson (CANCOVID-Preg))
The Canadian Surveillance of COVID-19 in Pregnancy: Epidemiology, Maternal and Infant Outcomes (CANCOVID-Preg) Epidemiology, Maternal and Infant Outcomes (CANCOVID-Preg) (La surveillance canadienne de la COVID-19 pendant la grossesse : Épidémiologie, résultats pour la mère et le nourrisson [CANCOVID-Preg]) est un projet de surveillance national complet qui a été lancé en 2020 et initialement financé par les Instituts de recherche en santé du Canada et l’Agence de santé publique du Canada. Le projet CANCOVID-Preg suit les résultats de l’infection à la COVID-19 pendant la grossesse. Les données à ce jour indiquent que les personnes enceintes diagnostiquées avec la COVID-19 présentent un risque accru de maladie grave, y compris l’hospitalisation de la mère et l’admission dans une unité de soins intensifs. Des taux accrus de naissance prématurée et d’admission dans une unité de soins intensifs néonatals ont également été observés. Les résultats de CANCOVID-Preg ont directement contribué à la priorisation de la vaccination des personnes enceintes dans plusieurs provinces et territoires.
Malgré ces conséquences néfastes et les recommandations de vaccination, des taux élevés d’hésitation à se faire vacciner existent chez les personnes enceintes, ce qui en fait une population prioritaire qui reste à risque de complications liées à la COVID-19. Des efforts de surveillance continus sont donc nécessaires pour protéger les populations enceintes.
Le GTIC finance la phase suivante de ce projet dans laquelle des données de surveillance seront utilisées pour déterminer l’incidence et la gravité des conséquences néfastes pour les mères et les enfants au cours des différentes phases de la pandémie. Ce faisant, nos données permettront de déterminer l’impact évolutif des variants préoccupants sur les populations enceintes vaccinées et non vaccinées.
Ce projet est particulièrement bien placé pour fournir un grand nombre de données de surveillance au niveau de la population sur les conséquences pour la mère et le nourrisson au fil du temps (à partir de mars 2020). Nos résultats contribueront aux données canadiennes sur les maladies graves chez les femmes enceintes non vaccinées par rapport aux femmes enceintes vaccinées, aideront à dissiper des mythes et encourageront la vaccination des femmes qui planifient une grossesse et de celles qui sont actuellement enceintes.
The Canadian Surveillance of COVID-19 in Pregnancy: Epidemiology, Maternal and Infant Outcomes (CANCOVID-Preg) (La surveillance canadienne de la COVID-19 pendant la grossesse : Épidémiologie, résultats pour la mère et le nourrisson (CANCOVID-Preg))
Simona Bignami
Simona Bignami
Professeure agrégée, Université de Montréal
Coordonnées
simona.bignami@umontreal.ca
Mots-clés
COVID-19
Maladies infectieuses
Conditions de logement des ménages
Dynamique familiale
Statistiques sociales
Intérêts de recherche
COVID-19
Maladies infectieuses
Conditions de logement
Méthodes de sondage
Publications
RIFFE, Tim, Enrique ACOSTA, Simona BIGNAMI-VAN ASSCHE et l’équipe COVerAGE-DB, 2021. « Data Resource Profile: COVerAGE-DB: A global demographic database of COVID-19 cases and deaths (COVerAGE-DB)», International Journal of Epidemiology, 390-390f.
Jack Jedwab
Jack Jedwab, Ph. D.
Président et directeur de l’Association d’études canadiennes et de l’Institut Metropolis
Coordonnées
jack.jedwab@acs-aec.ca
Intérêts de recherche
Immigration
Multiculturalisme
Diversité
Droits de la personne
Langues officielles
Publications
https://acs-aec.ca/fr/etudes/
Curfews and closing borders with neighbouring provinces – 6 mai 2021
Conversation: After one year of the pandemic, to what extent is COVID-19 the dominant theme at the dinner table? – 6 mai 2021
How do Canadians feel about school closings? – 3 mai 2021
Vaccinate rollout: Who gets credit/who gets blame? – 3 mai 2021
Do stay at home measures and curfews confine us? – 26 avril 2021
The ‘non-vaccinated’ will likely face considerable stigma –30 avril 2021
Vaccine passports: The majority of Canadians are favorable to the idea – 4 mars 2021
What are the biggest stressors and sources of frustration to which COVID-19 is giving rise? – 29 janvier 2021
Protecting me, protecting you, protecting both, protecting neither? Canadian opinion on vaccination – 15 janvier 2021
Pandemic governance: Which level of government do you think has done the best job in addressing crisis and who do you trust most? – 15 janvier 2021
Has the vaccine injected some optimism into the COVID year end mood of most Canadians? – 13 janvier 2020
Report – Quebec: Should the vaccine be mandatory or voluntary? – 17 décembre 2020
Report: Who should decide whether a vaccine should be mandatory? – 16 décembre 2020
COV-Ideology: The intersection between ideological preference and views on the contagion – 15 décembre 2020
Environmental concerns, climate change and COVID-19 – 26 novembre 2020
Many Canadians are gaining weight, eating more and exercising less since the outbreak of the pandemic – 24 novembre 2020
Which groups do Canadians see most vulnerable during the COVID-19 crisis? – 9 novembre 2020
Measuring attitudes and perceptions on the impact of COVID-19 in select sub-Saharan African cities – 31 octobre 2020
Risque et immunité face à la COVID-19 à Montréal-Nord : Une étude basée sur la population
Montréal-Nord est un arrondissement de Montréal dont la population est d’environ 85 000 habitants. C’est l’un des arrondissements les plus densément peuplés, les plus diversifiés sur le plan racial et les plus pauvres de la ville. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, il présente l’un des taux d’infection par habitant les plus élevés. Au début de juin 2021, l’arrondissement présentait un taux de vaccination inférieur à la moyenne par rapport aux autres secteurs de la ville. Notre étude vise à déterminer les facteurs qui ont placé les résidents de Montréal-Nord dans une situation de risque accru de contracter la SRAS-CoV-2, la mesure dans laquelle ils ont été infectés par le virus et comment leur profil de risque et d’immunité est lié au taux de vaccination dans la communauté.
L’étude, intitulée Risque et immunité face à la COVID-19 à Montréal-Nord : Une étude basée sur la population, comporte deux phases et recrute 4 000 personnes par phase. Pendant un an, nous réalisons des sondages auprès des ménages, dans lesquels les personnes âgées de 18 ans et plus sont invitées à remplir deux séries de questionnaires en ligne. Les participants sont également invités à donner des échantillons de sang pour déterminer s’ils ont des anticorps anti-COVID-19, une indication d’une infection ou d’une vaccination antérieure. Le test de détection d’anticorps permettra aux chercheurs d’estimer dans quelle mesure les résidents de Montréal-Nord ont été infectés par la SRAS-CoV-2, même s’ils ne présentaient aucun symptôme ou des symptômes légers, par rapport à ceux qui ont une immunité acquise par la vaccination uniquement.
Cette recherche consiste à comparer les données recueillies auprès des résidents de Montréal-Nord avec celles d’autres quartiers de Montréal afin de comprendre comment les caractéristiques individuelles et communautaires augmentent le risque de contracter le SRAS-CoV-2.
Les conclusions tirées de cette étude aideront les décideurs à améliorer les efforts visant à réduire la COVID-19 dans les zones à risque élevé.
Les résultats de recherches financées par le GTIC sur l’importance de l’engagement communautaire en recherche
Upton Allen
Professeur, Département de pédiatrie et Institut de gestion et d’évaluation des politiques de santé, Université de Toronto
Consultant, Division des maladies infectieuses, The Hospital for Sick Children (SickKids)
Chef, Division des maladies infectieuses, The Hospital for Sick Children (SickKids)
Contact
Upton.allen@sickkids.ca
Mots-clés
COVID-19
SRAS-CoV-2
Canadiens noirs
séroprévalence
communautés racisées
Domaines de recherche
Sensibilité aux maladies
Maladies virales
Recherche clinique
Système immunitaire affaibli
Séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les Afro-Canadiens corrélats cliniques et épidémiologiques
Les preuves suggérant que les Canadiens de race noire sont affectés de manière disproportionnée par la COVID-19 et peuvent souffrir de conséquences plus graves, y compris la mort, correspondent aux données sur les infections à la COVID-19 chez les personnes de descendance africaine aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans le cadre de notre recherche, nous étudions des personnes d’ascendance africaine en Ontario afin de déterminer combien d’entre elles ont été infectées par la COVID-19 et d’établir les facteurs de risque associés à l’infection ainsi qu’à de mauvais résultats, notamment l’hospitalisation et la mort. Les iniquités dans diverses sphères de la société peuvent contribuer à la gravité de la maladie et, finalement, à son issue. Notre recherche permettra d’élaborer des politiques ciblées, ainsi que des mesures de santé et de sécurité qui devraient contribuer à réduire le risque pour les Canadiens noirs de contracter la maladie.
Notre étude suit 2 000 Canadiens noirs et 1 000 Canadiens non noirs résidant dans certains secteurs postaux de l’Ontario à des fins de comparaison. Les participants fournissent des échantillons de sang, qui font l’objet de tests de dépistage d’anticorps contre le virus du SRAS-CoV-2, qui indiqueraient possiblement une infection antérieure à la COVID-19. Des tests seront effectués à différents moments auprès des participants qui présentent des anticorps afin de déterminer la durée de vie de leurs anticorps.
Nos recherches porteront également sur le travail, le logement et les facteurs socio-économiques, ainsi que sur les problèmes médicaux préexistants, car ces facteurs ont été associés à des taux plus élevés d’infection par la COVID-19.
Il est essentiel de protéger et de promouvoir la santé des communautés noires. Les résultats de l’étude nous aideront à mieux comprendre qui devrait bénéficier en priorité d’un soutien accru et de mesures préventives, et la meilleure façon d’adapter ce soutien aux communautés individuelles.
Séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les Afro-Canadiens corrélats cliniques et épidémiologiques
Vers un accroissement de la confiance dans les vaccins contre la COVID-19 chez les Canadiens d’origine africaine : durabilité des réponses immunitaires et profils de sécuriténce
Les données sur la COVID-19 indiquent que les Canadiens noirs sont affectés de manière disproportionnée par la COVID-19, avec des pourcentages de cas et des résultats graves plus élevés que dans la population en général. Cette étude porte sur les réponses immunitaires aux vaccins contre la COVID-19 dans ce groupe et sur la durée de cette immunité. Cette recherche s’appuie sur une autre étude que nous menons pour évaluer le développement d’anticorps anti-COVID-19 chez les Canadiens noirs. Les chercheurs déterminent également les facteurs qui pourraient influencer les réponses au vaccin dans ce groupe.
Cette étude comprend 2 000 personnes de partout au Canada qui ont reçu un vaccin contre la COVID-19. Les participants comprennent des Canadiens noirs et une minorité de Canadiens non noirs à des fins de comparaison. Les chercheurs effectuent des analyses sanguines avant et après la vaccination, quatre fois en tout sur une période d’un an afin de vérifier dans quelle mesure leur système immunitaire réagit au vaccin. Ils interrogent également les participants pour savoir s’ils ont éprouvé des effets secondaires après la vaccination.
Ils travaillent en étroite collaboration avec les équipes de santé publique liées aux régions où vivent les participants à l’étude et ils ont également créé un groupe consultatif communautaire composé de personnes issues des communautés noires. À plus grande échelle, ils collaborent avec les réseaux de surveillance des vaccins existant au Canada afin de partager les données qu’ils recueillent sur les Canadiens noirs.
Les résultats de cette recherche montreront s’il existe des différences concernant l’innocuité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 entre les Canadiens noirs et non noirs. En théorie, plusieurs facteurs pourraient être à l’origine de telles différences. Les données sur l’innocuité provenant des communautés racisées seront importantes pour accroître la confiance dans les vaccins et réduire les hésitations à l’avenir.
Philip Awadalla
Philip Awadalla, Ph. D.
Professeur, Département de génétique moléculaire, Faculté de médecine, Université de Toronto
Professeur, Division d’épidémiologie, Dalla Lana School of Public Health, Université de Toronto
Professeur adjoint, CHUM, Département de médecine, Faculté de médecine, Université de Montréal
Directeur, Bio-informatique, Institut ontarien de recherche sur le cancer
Chercheur principal, Institut ontarien de recherche sur le cancer
Directeur scientifique national, Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath)
Directeur scientifique, Étude sur la santé Ontario
Chercheur principal et directeur, Centre canadien d’intégration des données de Génome Canada
Mots-clés
Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath), SUPPORT-Canada, Étude sur la santé Ontario, Sérologie, Immunité, Prévalence de COVID-19, Génomique
Domaines de recherche
– Génomique
– Dépistage précoce du cancer
– Génétique quantitative et génétique des populations
– Médecine de précision
– Développement de marqueurs pour le diagnostic des cancers
– Big Data et intelligence artificielle
Publications
– CPHA Webinar – CanPath COVID-19 Questionnaire Results: A Preliminary Analysis
– Ouellette TW, Shaw J, Awadalla P. Using image-based haplotype alignments to map global adaptation of SARS-CoV-2. 2021. Biorxiv (and in review)
Anticorps propres à la COVID-19 au sein de populations très vulnérables au Canada
L’étude sur les anticorps contre la COVID-19 profite de l’accès à la cohorte du Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath), la plus grande plateforme d’étude de la santé de la population du pays, qui suit la santé de 330 000 Canadiens volontaires (soit 1 % de la population).
Entre février et octobre 2021, dans le cadre de la première phase de l’Étude sur les anticorps à la COVID-19, les participants à CanPath ont rempli plus de 28 000 questionnaires en ligne et fourni plus de 26 000 prélèvements de microéchantillons de sang afin d’obtenir des renseignements sur la santé et les facteurs de risque, ainsi que sur le dépistage de la COVID-19 et la vaccination. Ces participants, âgés de 30 ans et plus, comprennent des résidents de centres de soins de longue durée et de maisons de retraite, des immigrants auto-déclarés et des personnes vivant dans des communautés urbaines et rurales mal desservies où le nombre de cas de COVID-19 est plus élevé.
La deuxième phase de l’étude consiste à recueillir un deuxième échantillon de sang séché auprès des participants afin d’évaluer les réponses immunitaires (présence et niveau d’anticorps contre le SRAS-CoV-2) au fil du temps chez des personnes ayant reçu une, deux ou trois doses de vaccin, ayant reçu différents vaccins (ou un mélange de marques), et étant de sexe et d’âge différents, entre autres critères.
La deuxième phase de l’étude vise également à évaluer les réponses immunitaires et l’efficacité du vaccin chez les participants présentant des problèmes de santé sous-jacents déclarés et prenant des médicaments susceptibles de rendre une personne immunodéprimée ou immunosupprimée.
Cette initiative est mise en œuvre en collaboration avec les cohortes régionales de CanPath : le BC Generations Project, l’Alberta’s Tomorrow Project, le Manitoba Tomorrow Project, l’Étude sur la santé Ontario, CARTaGENE (Québec) et le Partenariat atlantique pour la santé de demain.
Ces conclusions contribueront à améliorer notre compréhension de la propagation de la COVID-19 parmi les populations à risque élevé d’infection et nous permettront de planifier et de cibler plus efficacement les approches de santé publique.
Stephen Hwang
Professeur, Département de médecine, Faculté de médecine Temerty, Université de Toronto
Médecin membre du personnel, Médecine interne générale, Unity Health Toronto, St. Michael’s Hospital
Directeur, MAP Centre for Urban Health Solutions, Unity Health Toronto, St. Michael’s Hospital
Contact
stephen.hwang@unityhealth.to
Mots-clés
Pandémie de COVID-19
SRAS-CoV-2
Itinérance
Étude de cohorte
Santé publique
Domaines de recherche
Facteurs sociaux de santé
Itinérance et personnes itinérantes
Accès aux soins
Recherche en services de santé
Population et santé publique
L’étude COVENANT : Itinérance et COVID-19
Chaque année, plus de 235 000 Canadiens vivent une situation d’itinérance. Les refuges sont des environnements propices à la propagation de la COVID-19 en raison de l’achalandage, des espaces partagés et de la rotation fréquente. De plus, les personnes en situation d’itinérance souffrent parfois de problèmes de santé chroniques, lesquels augmentent le risque d’un résultat défavorable en cas de contraction de la COVID-19.
L’étude Ku-gaa-gii pimitizi (anciennement étude COVENANT) collecte des données détaillées sur les infections au SARS-CoV-2 au sein de la communauté itinérante à Toronto, la ville où l’itinérance touche le plus de gens au Canada. Chaque nuit, les refuges de Toronto hébergent environ 7000 personnes et le taux d’infection dans cette population est 20 fois supérieur à celui de la population générale.
Nos chercheurs suivent environ 700 personnes vivant des situations d’itinérance pendant un an. Nous effectuons des analyses pour détecter des infections actuelles ou antérieures au SRAS-CoV-2, tout en enregistrant les symptômes des participants et en les interrogeant sur leurs interactions avec le système de santé et celui des refuges pour mieux comprendre les facteurs de risque. Des données administratives seront également collectées pour valider les informations rapportées par les participants. Ces données de qualité collectées en temps réel alimenteront un modèle de simulation informatique, lequel pourra prédire la transmission de COVID-19 dans cette population avec précision et évaluer l’effet potentiel des interventions visant à réduire la propagation.
Nous suivrons également l’adoption du vaccin et les motifs de l’hésitation vaccinale par l’intermédiaire d’une sous-étude qualitative qui suivra jusqu’à 40 personnes de la cohorte principale. Cela permettra de contextualiser les données épidémiologiques recueillies et de mieux informer les décideurs en matière de santé publique sur ce dont ces populations ont besoin en cas de crise.
L’étude Ku-gaa-gii pimitizi contribuera à réduire la charge sur notre système de santé et à éclairer la prise de décision concernant les mesures de santé publique au Canada. Ces dispositions pourraient comprendre une priorisation des vaccins pour les personnes en situation d’itinérance, la mise en place d’une surveillance médicale régulière de cette population (plutôt qu’une consultation unique), la construction de refuges moins achalandés et l’installation des personnes les plus vulnérables en logements temporaires. Notre objectif à terme est de détecter, de maîtriser et de prévenir la COVID-19 dans cette population défavorisée et très vulnérable.
L’étude COVENANT : Itinérance et COVID-19
Prabhat Jha
Professeur en santé mondiale, Université de Toronto
Unity Health Toronto
Scientifique
Coordonnées
Prabhat.jha@utoronto.ca
Mots-clés
Épidémiologie
Domaines de recherche
Épidémiologie
Action pour battre le coronavirus (étude Ab‐C)
La phase 1 de notre étude, terminée en juin 2020, a permis de documenter la première vague de COVID-19 à travers le Canada et a indiqué qu’environ deux pour cent des Canadiens étaient séropositifs. Nous avons également interrogé les participants sur leurs symptômes, leurs données démographiques et leur emploi.
Dans la phase 2, qui a débuté début 2021, nous avons répété la collecte et l’examen d’échantillons de GSS auprès d’un groupe d’environ 7 200 participants et avons déterminé que la séropositivité était encore faible.
Dans une sous-étude, un groupe pilote de participants, y compris ceux dont le test d’anticorps s’est révélé positif lors de la phase initiale, ont été invités à prendre part à une étude plus détaillée de leurs réponses en anticorps. En plus d’un échantillon de GSS, ils ont fourni un échantillon de sang frais (prélevé par un professionnel de laboratoire à leur domicile ou à l’hôpital). Ces échantillons ont été analysés pour un large éventail de réponses immunitaires dans des tests de laboratoire spécialisés.
Dans la phase 3, nous avons recueilli des échantillons auprès d’environ 6 000 participants au cours de l’été 2021. Une réponse anticorps substantielle à la vaccination a été observée, en plus des anticorps acquis par une infection antérieure.
La phase 4 a été programmée vers le début de l’année 2022 pour coïncider avec le pic de la cinquième vague alimentée par le variant Omicron. Elle concerne environ 6 000 participants. La phase 5 se déroule plus tard en 2022 et concerne environ 5 500 participants. Comme les phases précédentes, les phases 4 et 5 permettront de quantifier la persistance des anticorps et de les relier aux données de l’enquête et de la sérologie en fonction du nombre de doses, de la marque du vaccin, des dates de vaccination, de l’espacement et d’autres prédicteurs. Nous souhaitons également évaluer les différences de réponse anticorps en fonction de groupes démographiques et de groupes à risque identifiables, ainsi que leur lien avec les résultats pertinents pour Omicron. Un dernier objectif de l’étude consiste à tester un système de collecte de GSS à domicile, peu coûteux, qui pourra être utilisé dans des études à grande échelle sur les anticorps au Canada et dans le monde.
RÉSULTATS : Action pour battre le coronavirus (étude Ab‐C)
Nadine Kronfli
Professeure adjointe, Université McGill
Département de médecine, Division des maladies infectieuses et Services des maladies virales chroniques, Centre universitaire de santé McGill
Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale, Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill
Contact
Nadine.kronfli@mcgill.ca
Mots-clés
personnes en prison
populations vulnérables
science de la mise en œuvre
hépatite C
VIH
Domaines de recherche
Élimination de l’hépatite C dans les prisons
Cascade de soins pour le VIH parmi les demandeurs d’asile
Séroprévalence du SRAS-CoV-2 et adoption du vaccin contre la COVID-19 en milieu carcéral
Prévalence sérologique du SRAS-CoV-2 chez les détenus des prisons provinciales au Québec (SPIQ)
Les établissements correctionnels provinciaux comptent un plus grand nombre de personnes incarcérées et connaissent un taux de roulement plus élevé que les établissements fédéraux. Il y a également d’importants mouvements d’employés correctionnels à l’intérieur et à l’extérieur de ces établissements, ce qui risque d’introduire le virus du SRAS-CoV-2 à l’intérieur des établissements et de contribuer à la transmission dans les communautés environnantes. Notre étude vise à déterminer l’exposition antérieure au virus du SRAS-CoV-2 parmi les personnes incarcérées et le personnel correctionnel dans trois établissements provinciaux et à améliorer la compréhension de l’immunité, de la transmission et du fardeau du COVID-19 parmi ces groupes.
Des éclosions de COVID-19 sont survenues dans plusieurs établissements correctionnels du Québec. Les individus en milieu correctionnel sont affectés de façon disproportionnée par de mauvais déterminants sociaux de la santé, définis notamment par le statut socio-économique et l’insécurité du logement, ce qui entraîne une prévalence plus élevée de maladies chroniques comme l’hypertension et le diabète, augmentant ainsi le risque de maladie grave et de mortalité liées à la COVID-19. Notre étude vise à identifier les déterminants sociaux de la santé associés à la maladie du SRAS-CoV-2 chez les personnes incarcérées.
Les participants sont recrutés dans trois établissements correctionnels provinciaux, représentant environ la moitié de tous les adultes détenus dans les prisons provinciales du Québec. La participation à l’étude est volontaire et les résultats sont confidentiels.
Notre recherche permettra de définir la séroprévalence du SRAS-CoV-2 au sein d’une population vulnérable et peu étudiée, et contribuera à orienter la politique de santé en ce qui a trait à la priorisation des vaccins contre la COVID-19.
Résultats : Prévalence sérologique du SRAS-CoV-2 chez les détenus des prisons provinciales au Québec (SPIQ)
Muhammad Morshed
Professeur de clinique, Département de pathologie et de médecine de laboratoire, Université de la Colombie-Britannique
Microbiologiste clinique, Laboratoire de santé publique du BC Centre for Disease Control, Vancouver
Postes administratifs et institutions associées
Directeur de programme, Laboratoire de santé publique du BC Centre for Disease Control, Vancouver
Mots-clés
sérologie spécialisée
Domaines de recherche
SRAS CoV-2
syphilis
maladie de Lyme
zoonoses
maladies à transmission vectorielle
Sofia Bartlett
Boursière de recherches postdoctorales
Université de la Colombie-Britannique, Faculté de médecine, Département de médecine de laboratoire et de pathologie
Boursière de recherches postdoctorales, BC Centre for Disease Control, Clinical Prevention Services
Contact
Sofia.bartlett@bccdc.ca
Twitter
Mots-clés
personnes en prison, milieux correctionnels, incarcération, prévalence de la COVID-19, confiance dans le vaccin
Domaines de recherche
Résultats liés à la santé et accès aux soins de santé chez les individus incarcérés et les personnes récemment incarcérées
Prévalence des maladies infectieuses chez les individus incarcérés
Participation des individus incarcérés à l’élaboration des programmes de recherche
Recherche axée sur le patient
Accélération des enquêtes de prévalence du SRAS-CoV-2 par le biais de tests de gouttes de sang séché (étude COVID-19 ASSESS-DBS)
Au début de la pandémie de COVID-19, l’identification précoce et le confinement liés au virus du SRAS-CoV-2 dans les établissements correctionnels du Canada ont permis de limiter les éclosions à un petit nombre d’établissements. Cependant, le nombre de cas de COVID-19 dans les établissements correctionnels a été plus élevé que dans la population générale et on ignorait l’ampleur des infections antérieures au SRAS-CoV-2 non détectées parmi les personnes incarcérées et le personnel des établissements fédéraux et provinciaux du Canada. Notre étude, menée dans 10 établissements correctionnels de la Colombie-Britannique, consiste à examiner des échantillons de sang de personnes incarcérées pour y déceler la présence d’anticorps contre la CoV-19 afin de déterminer la prévalence de l’infection et d’aider à orienter le suivi du vaccin contre la CoV-19.
Nous avons recruté 835 participants, aussi bien des personnes incarcérées que des membres du personnel, parmi les 10 sites. Notre étude compte notamment comme objectifs de déterminer combien d’individus dans ces établissements ont contracté la COVID-19 et d’identifier les endroits où des infections asymptomatiques ont pu se produire.
Nous interrogeons également les participants sur les impacts psychosociaux de la quarantaine ou de l’isolement médical, sur la manière dont ils ont essayé d’atténuer ces impacts et sur l’utilisation de stratégies d’adaptation pour faire face au stress psychosocial supplémentaire provoqué par la COVID-19.
Les perspectives d’emploi et de logement sont souvent moins nombreuses pour les personnes incarcérées après leur sortie de prison. La pandémie a exacerbé ces problèmes, ce qui augmente les difficultés liées à la réintégration dans la société. Le fait d’informer les individus de leur statut COVID-19 peut les rassurer quant à leur retour dans leur communauté et à leur recherche de logement et d’emploi.
Les résultats de notre recherche permettront également d’évaluer les politiques et procédures actuelles des services correctionnels de la Colombie-Britannique en ce qui concerne la COVID-19 et de créer un point de référence pour les évaluations futures de sa prévalence.
Résultats : Accélération des enquêtes de prévalence du SRAS-CoV-2 par le biais de tests de gouttes de sang séché (étude COVID-19 ASSESS-DBS)
Alexander Wong
Professeur adjoint, Division des maladies infectieuses, Université de la Saskatchewan
Spécialiste des maladies infectieuses au Saskatchewan Health Authority
Contact
alexander.wong@usask.ca
Mots-clés
maladies infectieuses
COVID-19
VIH
recherche sur les hépatites virales (B et C)
personnes qui s’injectent ou consomment des drogues
personnes souffrant de toxicomanie
personnes incarcérées
Domaines de recherche
COVID-19
VIH
Hépatites virales (B et C)
Médecine spécialisée dans le traitement des toxicomanies
Populations marginalisées
Jim Worthington
A venir.
Prévalence des anticorps anti-SARS-CoV-2 dans les services correctionnels fédéraux et provinciaux au Canada
Les établissements correctionnels sont des milieux de vie collectifs où le risque de contracter et de transmettre l’infection au SRAS-CoV-2 est élevé. De plus, les personnes incarcérées sont parmi celles qui risquent d’être atteintes plus gravement par la maladie, compte tenu de la prévalence de problèmes de santé préexistants. Plusieurs établissements fédéraux au Canada ont connu des éclosions de COVID-19, mais globalement, on ne connaît pas le nombre d’infections non détectées.
Notre étude a deux objectifs : déterminer la prévalence d’anticorps contre le SRAS-CoV-2 chez les personnes incarcérées dans des établissements du Service correctionnel du Canada (SCC) et parmi le personnel, ainsi que décrire l’évolution dans le temps des taux d’anticorps des personnes incarcérées et les différences entre certains sous-groupes (p. ex. selon des critères comme la race, le sexe, le fait d’être atteint d’une maladie chronique ou celui d’être vacciné ou non).
Tous les membres du personnel et toutes les personnes incarcérées dans six établissements de SCC qui ont connu des éclosions de COVID-19 ont été invités à participer à l’étude. Les personnes incarcérées dont le test de dépistage était positif ont été invitées à faire jusqu’à cinq autres tests pour mesurer l’évolution de leur taux d’anticorps. La participation était volontaire et les résultats des tests des participants leur ont été fournis de façon strictement confidentielle.
Les résultats de notre étude seront utiles aux personnes incarcérées et au personnel des établissements de SCC concernés, car ceux-ci sauront s’ils sont porteurs d’anticorps contre le SRAS-CoV-2. L’étude permettra aussi de déterminer le nombre d’infections asymptomatiques n’ayant pas été détectées et la durée des anticorps, ce qui peut contribuer à établir des mesures de santé publique.
La prévalence sérologique du SRAS-CoV-2 chez les personnes incarcérées dans les établissements correctionnels provinciaux de la Saskatchewan
Les établissements correctionnels connaissent une importante circulation de personnes incarcérées qui entrent et sortent à tout moment, et le roulement des personnes incarcérées ainsi que leur nombre sont plus élevés dans les établissements provinciaux que dans les établissements fédéraux. En général, les personnes incarcérées souffrent de vulnérabilités sociales et économiques qui les exposent à un risque plus élevé d’infection et de transmission du SRAS-CoV-2. Le fait de comprendre combien de personnes dans les établissements correctionnels ont contracté la COVID-19 et où les infections ont pu se produire peut contribuer à l’élaboration de stratégies de prévention plus efficaces et éclairer la planification des vaccins.
Notre objectif est de mesurer la prévalence des anticorps du SRAS-CoV-2 chez les personnes incarcérées à Regina, en Saskatchewan. Nous suivons 400 participants et nous déterminerons combien d’entre eux ont été exposés au virus du SRAS-CoV-2, puis nous identifions les problèmes socio-économiques et d’insécurité du logement associés à une incidence accrue de la COVID-19 chez ces personnes. Nous demandons également aux participants s’ils ont reçu un vaccin contre la COVID-19.
La stigmatisation d’un résultat positif à un test de dépistage d’anticorps contre la COVID-19 dans un établissement correctionnel étant considérable, nous faisons des efforts importants pour garantir la confidentialité des résultats. La garantie d’un consentement éclairé, le respect de la vie privée et l’équité sont de la plus haute importance, et nous donnons la priorité à la participation des intervenants de la communauté dans le projet de recherche, notamment en travaillant avec une famille représentative et un groupe consultatif pour orienter notre recherche.
Nos travaux profiteront aux participants, car ils seront informés de leur statut par rapport au virus du SRAS-CoV-2 et ils contribueront également aux études fédérales et provinciales en cours visant à comprendre l’étendue de l’infection antérieure au SRAS-CoV-2 dans les milieux correctionnels. Ces travaux peuvent également servir de substitut au degré de prévalence des anticorps du SRAS-CoV-2 dans des populations similaires à l’extérieur des établissements correctionnels.
Deshayne Fell
Deshayne Fell, Ph. D.
Professeur agrégée, École d’épidémiologie et de santé publique, Université d’Ottawa
Scientifique, Institut de recherche du Children’s Hospital of Eastern Ontario
Scientifique auxiliaire, ICES
Agente affiliée, BORN Ontario
Coordonnées
dfell@cheo.on.ca
Mots-clés
Vaccination pendant la grossesse
Vaccination maternelle
Épidémiologie périnatale
Intérêts de recherche
Recherches portant principalement sur la sécurité et l’efficacité de l’immunisation pendant la grossesse
Recherche sur la population périnatale utilisant d’importantes bases de données reliées entre elles
Publications
Fell D.B., Dimitris M.C., Hutcheon J.A., Ortiz J.R., Platt R.W., Regan A.K., Savitz D.A. Guidance for design and analysis of observational studies of fetal and newborn outcomes following COVID-19 vaccination during pregnancy. Vaccine 1er avril 2021;39(14):1882-1886. doi: 10.1016/j.vaccine.2021.02.070. Epub 2 mars 2021.
Vaccination contre la COVID-19 pendant la grossesse : Une évaluation épidémiologique de l’innocuité et de l’efficacité à l’échelle provinciale à l’aide du registre et réseau ontariens Bons résultats dès la naissance (BORN)
Au Canada, comme ailleurs dans le monde, on encourage les personnes enceintes à se faire vacciner contre la COVID-19, car elles courent un risque plus élevé d’être hospitalisées et admises dans une unité de soins intensifs si elles sont infectées par la COVID-19. Des données probantes récentes et concrètes étayent la sécurité des vaccins à ARNm contre la COVID-19 pendant la grossesse. Cependant, les personnes enceintes ont été exclues des essais cliniques initiaux des vaccins contre la COVID-19 à base d’ARNm et de vecteurs viraux, de sorte que des recherches supplémentaires et une surveillance de la vaccination contre la COVID-19 chez les personnes enceintes sont nécessaires. La collecte de données sur ce groupe est essentielle pour aider les individus et les autorités de santé publique à prendre des décisions éclairées sur la vaccination pendant la grossesse.
Cette étude, intitulée COVID-19 vaccination in pregnancy: A province-wide epidemiological assessment of safety and effectiveness using the Better Outcomes Registry & Network (BORN) Ontario Registry (Vaccination contre la COVID-19 pendant la grossesse : Une évaluation épidémiologique de l’innocuité et de l’efficacité à l’échelle provinciale à l’aide du registre et réseau ontariens Bons résultats dès la naissance [BORN]) se sert d’un registre provincial existant pour les mères et les nouveau-nés en Ontario, appelé Bons résultats dès la naissance [BORN]). Il s’agit de la plus grande base de données sur les mères et les nouveau-nés au Canada. Elle recueille des données cliniques détaillées sur toutes les grossesses et les naissances en Ontario, soit environ 140 000 par an. Les chercheurs combinent les renseignements recueillis par BORN avec ceux du registre de vaccination du ministère de la Santé de l’Ontario (COVaxON) pour toutes les personnes enceintes de l’Ontario afin d’évaluer l’innocuité et l’efficacité de la vaccination contre la COVID-19 dans ce groupe.
Les objectifs de cette étude sont les suivants : évaluer les résultats pour la santé de la mère et du bébé en comparant les personnes qui ont reçu un vaccin contre la COVID-19 avant ou pendant la grossesse à celles qui ne l’ont pas reçu, évaluer l’efficacité de la vaccination pour prévenir l’infection par la COVID-19 chez les personnes enceintes, évaluer la sécurité de la vaccination lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse, décrire l’utilisation de la première, de la deuxième et de la troisième dose du vaccin contre la COVID-19 chez les personnes enceintes et créer un registre des personnes qui ont reçu les vaccins contre la COVID-19 pendant la grossesse pour de futures études sur les résultats à long terme pour la santé des mères et de leurs bébés.
Sonia Savitri Anand
Sonia Savitri Anand
Professeure de médecine et d’épidémiologie, Université McMaster
Spécialiste en médecine vasculaire, Hamilton Health Sciences
Directrice adjointe, Équité et diversité, Faculté de médecine McMaster
Scientifique principale, Institut de recherche en santé des populations
Coordonnées
anands@mcmaster.ca
Mots-clés
Ethnicité
Maladies chroniques
Santé des populations
Domaines de recherche
Ethnicité et maladies cardiovasculaires
Sexe et genre
Déterminants sociaux de la santé
Enquête sur l'accès aux vaccins, leur immunogénicité, leur efficacité et leur innocuité chez les Sud-Asiatiques en Ontario et en Colombie-Britannique
Les communautés sud-asiatiques canadiennes constituent le groupe ethnique qui connaît la croissance la plus rapide au pays. Elles font également partie des populations les plus à risque au Canada pour le COVID-19. Leur risque d’être infecté par le virus du SRAS-CoV-2 est cinq à dix fois plus élevé que celui des Canadiens blancs, et leur risque de décès dû au COVID-19 est de 1,5 à deux fois plus élevé. Les chercheurs cherchent à comprendre si des facteurs socioculturels, comme les ménages multigénérationnels, des facteurs professionnels, comme le fait de faire un travail essentiel, et des facteurs biologiques, comme les différences de sensibilité ou de réponse à l’infection et à la vaccination, jouent un rôle à cet égard.
Notre équipe interdisciplinaire d’experts a analysé les données fournies par plus de 900 participants adultes sud-asiatiques issus de communautés de la région du Grand Toronto (GTA) et de la région du Grand Vancouver (GVA). Notre étude a ensuite été élargie pour inclure des enfants et des jeunes âgés de 6 à 17 ans issus des communautés sud-asiatiques et des nouveaux immigrants de la RGT. Les chercheurs adoptent une approche ciblée en recrutant les participants lors des cliniques de vaccination organisées dans les communautés sud-asiatiques et en les suivant dans le temps pour recueillir des informations contextuelles, notamment sur leurs conditions de vie et de travail, ainsi que des informations sur leur accès aux cliniques et aux soins de santé.
Nous utilisons la méthode de la tache de sang séché (DBS) pour tester les anticorps avant et après la vaccination. Les chercheurs comparent les Sud-Asiatiques vaccinés aux non-vaccinés et ajustent leurs résultats en fonction du statut socio-économique, de la présence de maladies chroniques telles que l’hypertension ou le diabète, et de facteurs liés à la santé au travail, afin de déterminer l’efficacité et la sécurité du vaccin. Ils déterminent également la proportion de personnes qui hésitent ou refusent de se faire vacciner et les raisons sous-jacentes de cette résistance.
Les informations recueillies par les chercheurs permettront d’éclairer les décideurs en matière de santé publique et les professionnels de la santé sur l’accès au vaccin, sa prise en charge, sa réponse immunitaire et son efficacité dans les communautés sud-asiatiques du Canada.
Enquête sur l'accès aux vaccins, leur immunogénicité, leur efficacité et leur innocuité chez les Sud-Asiatiques en Ontario et en Colombie-Britannique
Scott Lear
Scott Lear
Professeur, Faculté des sciences de la santé et Département de physiologie biomédicale et de kinésiologie, Université Simon Fraser
Membre, Division de la cardiologie, Providence Health Care
Coordonnées
slear@providencehealth.bc.ca
Mots-clés
Santé publique
Ethnicité
Maladie chronique
Médecine du style de vie
Activité physique
Santé numérique
Intérêts de recherche
Mise en place et l’évaluation de services de santé numériques pour les patients atteints de maladies chroniques
Compréhension du rôle entre l’environnement bâti, les comportements liés au mode de vie et la santé
Prévention et gestion des maladies cardiovasculaires
Rôle de l’activité physique dans la santé et la maladie
Étude sur l’immunogénicité, l’efficacité et l’innocuité des vaccins et leur accès chez les Sud-Asiatiques en Ontario et en Colombie-Britannique
Les communautés sud-asiatiques canadiennes constituent le groupe ethnique qui connaît la plus forte croissance au pays. Elles font également partie des populations les plus à risque au Canada pour la COVID-19. Leur risque d’être infecté par le virus du SRAS-CoV-2 est cinq à dix fois plus élevé que celui des Canadiens blancs et leur risque de décès dû à la COVID-19 est de 1,5 à deux fois plus élevé. Les chercheurs cherchent à comprendre si des facteurs socioculturels, comme les ménages multigénérationnels, des facteurs professionnels, comme le fait de faire un travail essentiel, et des facteurs biologiques, comme les différences de sensibilité ou de réponse à l’infection et à la vaccination, jouent un rôle dans cette réalité.
Notre équipe interdisciplinaire de spécialistes a analysé les données fournies par plus de 900 participants issus des communautés sud-asiatiques de la région du Grand Toronto et du Grand Vancouver. Notre étude a ensuite été élargie pour inclure les enfants et les jeunes âgés de 6 à 17 ans des communautés sud-asiatiques et des communautés de nouveaux immigrants de la région du Grand Toronto. Les chercheurs adoptent une approche ciblée en recrutant des participants lors de cliniques de vaccination organisées dans les communautés sud-asiatiques et en les suivant dans le temps pour recueillir des informations contextuelles, notamment leurs conditions de vie et de travail, ainsi que des renseignements sur leur accès aux cliniques et aux soins de santé.
Ils utilisent la méthode de la goutte de sang séché (GSS) pour tester la présence d’anticorps avant et après la vaccination. Ils comparent les Sud-Asiatiques vaccinés aux Sud-Asiatiques non vaccinés et nous ajustons en fonction du statut socio-économique, de la présence de maladies chroniques telles que l’hypertension ou le diabète, et de facteurs liés à la santé au travail afin de déterminer l’efficacité et l’innocuité des vaccins. Ils évaluent également la proportion de personnes qui hésitent ou refusent de se faire vacciner et les raisons sous-jacentes de cette résistance.
Les renseignements qu’ils recueillent permettront d’éclairer les décideurs en matière de santé publique et les professionnels de la santé sur l’accès aux vaccins, leur utilisation, leur réponse immunitaire et leur efficacité dans les communautés sud-asiatiques du Canada.
RÉSULTATS : Étude sur l’immunogénicité, l’efficacité et l’innocuité des vaccins et leur accès chez les Sud-Asiatiques en Ontario et en Colombie-Britannique
Autochtones
Accès, utilisation, efficacité et innocuité des vaccins dans les communautés des Premières Nations – Étude COVID CommUNITY – Premières Nations
Sonia Savitri Anand, Université McMaster
Les chercheurs travaillent en partenariat avec trois communautés des Premières Nations – les Six Nations de Grand River, en Ontario, la bande indienne de Lac La Ronge, en Saskatchewan, et Wendake, au Québec – pour recueillir, analyser et communiquer de nouvelles données relatives à l’efficacité et à l’innocuité des vaccins contre la COVID-19. Ils évalueront également l’accès et l’acceptation des vaccins contre la COVID-19.
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Quels facteurs influencent la couverture vaccinale contre la COVID-19 chez les citoyens métis de l’Ontario? Une étude de couplage de données basée sur la population
Martin Cooke Université de Waterloo
Une hésitation marquée à l’égard de la vaccination contre la COVID-19 a été observée dans certaines populations, notamment les Métis. Cette étude, qui comprend des consultations menées auprès des citoyens et des dirigeants de la Nation Métisse de l’Ontario, identifiera les facteurs qui ont un impact sur la couverture vaccinale contre la COVID-19 chez les Métis de l’Ontario.
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Évaluation de l’impact du vaccin actuel contre le SRAS-CoV-2 dans les populations autochtones de l’Arctique canadien
Sangita Sharma, Université de l’Alberta
Ce projet est réalisé en partenariat avec des organisations et des dirigeants autochtones, des aînés et le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest à chaque étape du projet. L’objectif est de recueillir des informations auprès des peuples Autochtones sur l’innocuité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 pour les peuples Autochtones des communautés des TNO, qui pourront être utilisées pour informer les politiques et le développement de programmes et de services.
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Étude du conseil tribal Nuu-chah-nulth sur la vaccination contre la COVID-19 : Réponse immunitaire, efficacité et innocuité
Lynnette Lucas et Jeff Reading, Université Simon Fraser
L’objectif de cette étude est de déterminer dans quelle mesure les membres de la communauté Nuučaan̓uł, l’un des peuples autochtones de la côte Pacifique du Canada, sont protégés par le vaccin contre la COVID-19, comment cette protection évolue dans le temps et l’ampleur des effets secondaires négatifs du vaccin. Cela permettra de soutenir la planification actuelle et future des services et programmes de santé.
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Sonia Anand
Sonia Savitri Anand
Professeure de médecine et d’épidémiologie, Université McMaster
Spécialiste en médecine vasculaire, Hamilton Health Sciences
Directrice adjointe, Équité et diversité, Faculté de médecine McMaster
Scientifique principale, Institut de recherche en santé des populations
Coordonnées
anands@mcmaster.ca
Mots-clés
Ethnicité
Maladies chroniques
Santé des populations
Domaines de recherche
Ethnicité et maladies cardiovasculaires
Sexe et genre
Déterminants sociaux de la santé
Accès, utilisation, efficacité et innocuité des vaccins dans les communautés des Premières Nations – Étude COVID CommUNITY – Premières Nations
Pour cette étude intitulée « Accès, utilisation, efficacité et innocuité des vaccins dans les communautés des Premières Nations – Étude COVID CommUNITY – Premières Nations », l’équipe de l’étude COVID CommUNITY – Premières Nations du Population Health Research Institute (PHRI) de l’Université McMaster et du Hamilton Health Sciences s’associe à trois communautés des PN –Six Nations de la rivière Grand, en Ontario, bande indienne de Lac La Ronge, en Saskatchewan, et Wendake, au Québec – ainsi qu’à des chercheurs de l’Université de la Saskatchewan et de l’Université Laval. Ensemble, les chercheurs recueillent, analysent et communiquent de nouvelles données sur l’efficacité et l’innocuité des vaccins contre la COVID-19.
Ils suivent des hommes et des femmes, âgés de 18 ans et plus, dans ces communautés pour déterminer :
- leur réponse immunitaire à l’infection par la COVID-19 et aux vaccins au fil du temps;
- l’efficacité et l’innocuité des vaccins contre la COVID-19 dans le temps;
- l’accès, le niveau de confiance et l’acceptation des vaccins contre la COVID-19;
- les facteurs contextuels qui peuvent affecter la réponse immunitaire à la COVID-19 et le risque d’infection (p. ex., statut socio-économique, déterminants sur la santé autochtone, densité des ménages, type de profession, connaissances ou incertitudes concernant les vaccins et autres maladies chroniques).
L’hésitation à se faire vacciner est une préoccupation importante au sein de certaines communautés et nos résultats contribueront à augmenter le niveau de confiance envers les vaccins contre la COVID-19 grâce à des recherches sur les vaccins culturellement sûres.
Martin Cooke
Martin Cooke
Professeur agrégé, Département de sociologie et d’études juridiques et École des sciences de la santé publique, Université de Waterloo
Vice-doyen, Université de Waterloo, Faculté des arts
Coordonnées
cooke@uwaterloo.ca
Mots-clés
Autochtones, Métis, vaccination, COVID-19
Intérêts de recherche
Démographie sociale
Santé des populations
Quels facteurs influencent la couverture vaccinale contre la COVID-19 chez les citoyens métis de l’Ontario? Une étude de couplage de données basée sur la population
Les décisions individuelles concernant la vaccination dans la population générale sont influencées par de nombreux facteurs, notamment les expériences antérieures en matière de vaccination, l’évaluation des risques et des avantages de la vaccination et la facilité d’accès. Chez les Autochtones, des facteurs plus généraux influencent également cette décision, notamment des facteurs historiques, institutionnels et politiques, mais on sait peu de choses sur les facteurs qui influencent les décisions liées à la vaccination chez les Métis. Représentent un tiers de la population autochtone du Canada, les Métis constituent une identité autochtone distincte avec leur propre langue et leurs propres traditions culturelles. Ils ont connu diverses expériences de racisme et d’oppression systémiques, n’étant historiquement ni acceptés par les Européens ni reconnus comme Autochtones.
Au fur et à mesure que les vaccins contre la COVID-19 ont été distribués à l’échelle du Canada, on a observé une hésitation marquée à l’égard de la vaccination dans les populations minoritaires, notamment les Métis. Ces derniers ont été qualifiés de peuple autochtone « caché », ce qui reflète non seulement leur histoire, mais aussi le manque de recherches sur la santé des Métis. Il est particulièrement important d’examiner les raisons pour lesquelles ils se font ou ne se font pas vacciner, car comparativement à la population non autochtone, ils présentent des taux plus élevés de pathologies sous-jacentes telles que la BPCO, l’asthme, l’insuffisance cardiaque congestive et le diabète, des conditions qui augmentent le risque de maladie grave due à la COVID-19.
Cette étude, intitulée What impacts COVID-19 vaccine uptake in Métis Citizens in Ontario? A population-based data linkage study (Quels facteurs influencent la couverture vaccinale contre la COVID-19 chez les citoyens métis de l’Ontario? Une étude de couplage de données basée sur la population), identifiera les facteurs qui ont un impact sur la couverture vaccinale contre la COVID-19 chez les Métis de l’Ontario. Les chercheurs établiront un lien entre une enquête de population menée par la Nation Métisse de l’Ontario (NMO), qui a recueilli des renseignements sur les obstacles psychologiques à la vaccination chez les Métis de l’Ontario à l’aide d’une échelle standard, et les données administratives sur la couverture vaccinale contre la COVID-19 en Ontario (ensemble de données COVax Ontario).
Cette recherche, ainsi que les consultations menées auprès des citoyens et des dirigeants de la NMO, pourrait orienter les mesures nécessaires pour assurer une couverture vaccinale optimale contre la COVID-19 chez les Métis et favoriser un accès équitable aux vaccins en Ontario.
Sangita Sharma
Sangita Sharma
Directrice des services de santé de l’Alberta en santé autochtone, professeure en recherche sur la santé autochtone et mondiale, Université de l’Alberta
Coordonnées
gita.sharma@ualberta.ca
Mots-clés
Santé autochtone
Populations arctiques
COVID-19
Sécurité et efficacité des vaccins
Recherche participative communautaire
Intérêts de recherche
Intervention sur la santé des populations et prévention des maladies
Expérience des patients et accès et utilisation des services de santé
Hésitation à se faire vacciner
Stratégies de prévention de la COVID-19
Évaluation de l’impact du vaccin actuel contre le SRAS-CoV-2 dans les populations autochtones de l’Arctique canadien
Les Autochtones des Territoires du Nord-Ouest (TN) sont plus exposés aux difficultés liées à la vaccination contre la COVID-19 en raison des services de santé limités, des logements surpeuplés, de l’isolement géographique et des problèmes de santé chroniques préexistants. Les programmes de vaccination dans les T.N.-O. ont commencé en janvier 2021 et le taux de vaccination des T.N.-O. est comparable à la moyenne canadienne.
Dans le cadre de ce projet, intitulé « Assessing the impact of the current SARS-CoV-2 vaccine in Indigenous populations in Arctic Canada » (Évaluation de l’impact du vaccin actuel contre le SRAS-CoV-2 dans les populations autochtones de l’Arctique canadien), des organisations et des dirigeants autochtones, des aînés et le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest travaillent en partenariat à chaque étape du projet et reçoivent les conseils d’un vaste conseil consultatif communautaire. Le projet a pour objectif de recueillir des renseignements auprès des Autochtones de 10 communautés des Territoires du Nord-Ouest. Il s’appuie sur des méthodologies autochtones et sur une approche à double perspective, qui décrit la capacité de voir une situation d’un œil avec le savoir, la sagesse et les modes de connaissance autochtones, et de l’autre avec le savoir occidental, en utilisant les deux perspectives ensemble au bénéfice de tous.
L’équipe du projet comprend des assistants de recherche de la communauté autochtone locale qui ont été formés et employés pour recueillir par téléphone des renseignements sur le suivi du vaccin, notamment sur les effets secondaires à moyen et long terme, auprès de plus de 350 personnes.
La collecte des données sera effectuée deux fois dans chaque communauté. Les communautés et le conseil consultatif communautaire ont approuvé les protocoles, les méthodes et les questionnaires.
Les résultats de ce projet fourniront des renseignements importants sur l’innocuité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 pour les Autochtones des communautés des Territoires du Nord-Ouest et pourront être utilisés pour éclairer les politiques et l’élaboration de programmes et de services.
Lynnette Lucas
Professeure adjointe, Faculté des sciences de la santé, Université Simon Fraser
Directrice de la santé, Conseil tribal Nuu-chah-nulth, Port Alberni, C.-B.
Coordonnées
Lynnette.lucas@nuuchahnulth.org
Mots-clés
Santé autochtone
Éthique
Application des connaissances
Domaines de recherche
Santé autochtone
Jeff Reading
Professeur, Faculté des sciences de la santé, Université Simon Fraser
Chercheur, Département de cardiologie de l’hôpital St. Paul, Vancouver, C.-B.
Titulaire de la Chaire de l’Autorité sanitaire des Premières Nations de la Colombie-Britannique en santé cardiaque
Coordonnées
jlr6@sfu.ca
Mots-clés
Santé publique et des populations
Éthique
Application des connaissances
Santé globale
Domaines de recherche
Santé autochtone
Étude du conseil tribal Nuu-chah-nulth sur la vaccination contre la COVID-19 : Réponse immunitaire, efficacité et innocuité
Les Nuučaan̓uł (Nuu-chah-nulth, NCN) sont l’un des peuples autochtones de la côte Pacifique du Canada. Le Conseil tribal Nuu-chah-nulth (CNT) soutient et dessert 14 nations NCN comptant environ 10 000 membres, et le département des services infirmiers du CNT (hupiimin wiikšaḥiiy’ap) gère et administre le vaccin contre la COVID-19 dans toutes les nations NCN.
L’objectif des nations NCN en menant cette étude est de déterminer dans quelle mesure les membres de la communauté, y compris les enfants, les jeunes, les adultes en bonne santé, les personnes atteintes de maladies chroniques et les aînés, sont protégés par le vaccin contre la COVID-19, comment cette protection évolue dans le temps et l’ampleur des effets secondaires négatifs du vaccin. Cela permettra de soutenir la planification actuelle et future des services et programmes de santé.
En recueillant des échantillons de sang auprès de 5 000 personnes à deux moments différents, nous étudions les différences de concentration d’anticorps après la vaccination entre les personnes en fonction de la nation, de la région, de l’âge, du sexe, de la comorbidité et des déterminants sociaux/structurels du bien-être, ainsi que l’évolution des anticorps au fil du temps. Un plus petit échantillon de participants est en train d’être testé pour obtenir des renseignements supplémentaires sur l’immunité des anticorps. Nous mesurons l’efficacité des vaccins, avec la permission des individus, à partir des tests de dépistage de la COVID et des registres de vaccination et, avec la permission de la communauté, à partir de données anonymes. Nous recueillons également des renseignements sur l’expérience des membres de la communauté avec notre programme de vaccination et avec la pandémie de COVID-19 en général.
Pour comprendre le contexte global de la campagne de vaccination du CTN, nous recueillons des témoignages sur la façon dont les communautés se sont mobilisées pour faire face à la pandémie et sur la façon dont elles maintiennent leur vigilance lorsque les doses de rappel deviennent disponibles. Ces résultats qualitatifs seront traduits et partagés pour éclairer la prise de décision concernant les vaccinations de rappel et les messages de santé publique destinés à contrer une endémie de SRAS-CoV-2/COVID-19.
Le CTN s’est associé à une équipe de recherche universitaire de la Simon Fraser University (SFU) pour élaborer cette étude, qui approfondit un partenariat de recherche réciproque de longue date avec la SFU et forge un nouveau modèle de gouvernance collaborative en santé publique et entre les NCN et l’Agence de santé publique du Canada.
Études 2SLBGTQ+
Engage-COVID-19 : Une étude à méthodologie mixte des aspects biomédicaux, comportementaux et psychosociaux de la pandémie de COVID-19 chez les hommes gais, bisexuels et ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes
Daniel Grace, Université de Toronto
Cette étude explore les effets directs et indirects de la pandémie, y compris la manière dont la COVID-19 affecte la santé mentale, le sentiment de solitude, les comportements sexuels, la consommation de substances et l’accès aux soins essentiels.
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La pandémie de COVID-19 dans les populations sexuelles marginalisées du Canada : effets de la distanciation physique, séroprévalence du SRAS-CoV-2 et besoins en santé et en mieux-être
Nathan Lachowsky, Université de Victoria
Les chercheurs ont lancé un sondage en ligne destinés à des personnes 2SLGBTQQIA+ dans tout le Canada afin de déterminer comment la COVID-19 les affecte. Les participants peuvent aussi choisir de recevoir une trousse de prélèvement sanguin à domicile pour collecter quelques gouttes de sang, et de recevoir les résultats du dépistage pour SRAS-CoV-2.
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Daniel Grace
Professeur adjoint, Dalla Lana School of Public Health, Université de Toronto
Chaire de recherche du Canada sur la santé des personnes de minorités sexuelles et de genre
Contact
Daniel.Grace@utoronto.ca
Mots-clés
Prévention contre le VIH
Sociologie
Santé des personnes de minorités sexuelles et de genre
Santé publique
Santé mentale
Gais, bisexuels et autres hommes entretenant des relations sexuelles avec des hommes
Qualitatif
Méthodes mixtes
COVID-19
Domaines de recherche
Programme de recherche engagé à méthodes mixtes visant à améliorer la santé sociale, mentale, physique et sexuelle des minorités sexuelles et de genre.
Compréhension du rôle informatif de la prévention biomédicale et des interventions de santé publique contre le VIH, notamment au profit des programmes communautaires, des politiques de santé publique, et des mesures législatives au niveau provincial, national et international.
Programme de recherche axé sur trois domaines reliés entre eux, avec intérêt particulier pour les communautés gaies, bisexuelles, transgenres, bispirituelles et queer du Canada :
- Comprendre l’impact social et sexuel du progrès en matière de traitements et de prévention contre le VIH et les MST (à l’échelle de la personne et des communautés);
- Étudier les approches permettant d’améliorer l’accès aux soins relatifs à la santé sexuelle et mentale, y compris la mise en place de technologies de diagnostic innovantes (au niveau des systèmes de santé);
- Comprendre le rôle de la loi, des politiques et des systèmes intersectionnels d’oppression structurelle dans les inégalités relatives à la santé, les barrières à l’accès aux soins, et les cas de stigmatisation et de discrimination (au niveau des structures et des politiques.
La pandémie de COVID-19 chez les hommes gais, bisexuels et autres ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes
Les hommes gais, bisexuels et autres ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HGB) ont historiquement vécu des expériences discriminatoires notables en matière de santé physique, mentale et sexuelle, lesquelles ont été amplifiées par une marginalisation systémique et un accès considérablement plus difficile aux soins. Ce contexte d’inégalités est propice à une vulnérabilité plus grande à la COVID-19.
Une réponse insuffisante aux besoins relatifs à la santé et au bien-être de la communauté (HGB) pourrait avoir des effets néfastes significatifs sur les résultats de COVID-19 et exacerber les disparités déjà présentes dans le domaine de la santé. « Engage-COVID-19 », une étude à méthodes mixtes des aspects biomédicaux, comportementaux et sociopsychologiques de la pandémie de COVID-19 au sein des communautés HGB du Canada, répond au manque de connaissances qu’il est impératif de combler.
Notre étude explore les effets directs et indirects de la pandémie, y compris la manière dont la COVID-19 affecte la santé mentale, le sentiment de solitude, les comportements sexuels, la consommation de substances et l’accès aux soins essentiels.
Engage-COVID-19 est intégrée à l’étude de cohorte ENGAGE, une collaboration canadienne entre la recherche et des associations communautaires concernant le VIH et la santé sexuelle chez les HGB. Notre étude est menée dans les trois plus grandes villes du Canada : Montréal, Toronto et Vancouver. Pour cette étude, plus de 1800 participants ont été recrutés, invités à effectuer un test de détection des anticorps contre le SRAS-CoV-2 ainsi qu’à répondre à un sondage détaillé comprenant des questions quantitatives spécifiques à la COVID-19. Quatre-vingt-dix personnes ont été recrutées au sein de ce groupe pour participer à des entrevues qualitatives.
Ces données amélioreront notre compréhension des risques, des vulnérabilités et des stratégies de prévention liés à la COVID-19, et des répercussions de la maladie sur l’accès aux services de soins et sur les risques liés au VIH et à d’autres MST dans les différentes provinces. Nous obtiendrons rapidement des données de haute qualité qui soutiendront le Canada dans sa réponse aux problèmes de santé publique actuels à toutes les échelles territoriales.
RÉSULTATS : La pandémie de COVID-19 chez les hommes gais, bisexuels et autres ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes
Nathan Lachowsky
Professeur adjoint, Université de Victoria
Directeur de recherche, Centre de recherche communautaire
Mots-clés
Communautés 2SLGBTQQIA+
Minorités sexuelles et de genre
Recherche communautaire
Suivi amélioré
Égalité face à la santé
Domaines de recherche
Soutenant la recherche communautaire et interdisciplinaire, je mène ma recherche dans un cadre de justice sociale pour arriver à une égalité face à la santé pour les communautés marginalisées.
Mes travaux de recherche sont axés sur l’épidémiologie sociale et comportementale, ainsi que sur l’importance de produire et d’analyser des données issues de méthodes mixtes pour appuyer les pratiques, dispositions, interventions et politiques de santé publique.
COVID-19 dans les populations sexuelles marginalisées du Canada
La distanciation physique pourrait avoir des effets particulièrement néfastes sur les communautés marginalisées, notamment bispirituelles, lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, queer, en questionnement, intersexuelles, asexuelles et autres (2SLGBTQQIA+), car elles tissent des réseaux sociaux et sexuels plus actifs en comparaison avec les autres groupes. Ces personnes vivent aussi des situations d’inégalité face à la santé : maladies cardiovasculaires, santé mentale plus fragile, consommation de substances plus fréquente, autant de facteurs potentiellement aggravants dans la lutte contre la COVID-19.
Notre projet d’envergure nationale couvre l’ensemble des territoires (urbains et non urbains). Il évaluera et soutiendra une réponse plus cohérente et coordonnée. Notre équipe interdisciplinaire est composée de personnalités communautaires et de chercheurs inspirants qui possèdent une expertise approfondie sur les communautés 2SLGBTQQIA+.
Nous avons lancé un sondage en ligne destinés à des personnes 2SLGBTQQIA+ dans tout le Canada afin de déterminer comment la COVID-19 les affecte. Nous avons aussi mis en œuvre une approche inclusive et communautaire permettant de réduire les barrières à la participation, qui empêchent souvent de nombreux participants de prendre part à la recherche traditionnelle.
Les participants peuvent aussi choisir de recevoir une trousse de prélèvement sanguin à domicile pour collecter quelques gouttes de sang, et de recevoir les résultats du dépistage pour SRAS-CoV-2. Cette approche pourrait se révéler importante pour le futur du dépistage de COVID-19, surtout dans les communautés rurales, éloignées ou autochtones.
Nos résultats soutiendront des politiques de santé publique éclairées et culturellement sécuritaires visant la prévention des infections futures et la mise en place de réponses de santé publique liées à la COVID-19 permettant d’éviter des conséquences inattendues, telles que la violence domestique et familiale, l’anxiété et la dépression.
Notre étude stimulera des discussions nationales plus précises et fructueuses sur la lutte contre la COVID-19 en ce qui concerne les communautés 2SLGBTQQIA+.
RÉSULTATS : COVID-19 dans les populations sexuelles marginalisées du Canada
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