Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :
Grewal R, Nguyen L, Buchan SA, Wilson SE, Nasreen S, Austin PC, Brown KA, Fell DB, Gubbay JB, Schwartz KL, Tadrous M, Wilson K, Kwong JC. Effectiveness of mRNA COVID-19 vaccine booster doses against Omicron severe outcomes. Nat Commun. Mars 2023. doi : 10.1038/s41467-023-36566-1
Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.
Dans cette étude financée par le GTIC publiée dans Nature Communications, le Dr Jeffrey Kwong, de l’Université de Toronto, de même que le Dr Kumanan Wilson et la Pre Deshayne Fell, de l’Université d’Ottawa, ont établi que les troisième et quatrième doses d’un vaccin à ARNm maintenaient la protection conférée contre les graves effets des sous-variants Omicron pendant une période d’au moins trois mois chez les personnes de 50 ans et plus. La quatrième dose procurait une protection encore plus importante et plus prolongée que la troisième.
Faits saillants
- L’efficacité d’une troisième dose de vaccin à ARNm contre les effets graves se situait entre 91 % et 98 % jusqu’à 60 jours après son administration, en fonction du groupe d’âge. Elle reculait entre 76 % et 87 % au bout de 240 jours (environ huit mois).
- Une quatrième dose rétablissait l’efficacité du vaccin, qui remontait entre 92 % et 97 % jusqu’à 60 jours après son administration, et s’établissait entre 86 % et 89 % au bout de 120 jours (environ quatre mois), dans tous les groupes d’âge.
- L’efficacité du vaccin était plus faible chez les personnes plus âgées.
- L’efficacité du vaccin était plus faible et s’affaiblissait plus rapidement, lorsque les sous-variants BA.4 et BA.5 étaient prédominants.
Bien que ces estimations soient prometteuses, il est important de continuer de surveiller l’efficacité des vaccins pendant de plus longues périodes après la vaccination, particulièrement compte tenu de la récente adoption des vaccins bivalents et du potentiel que de nouveaux sous-variants préoccupants émergent.
Des adultes de 50 ans et plus qui se sont soumis à au moins un test RT-PCR de dépistage du SRAS-CoV-2 entre janvier et octobre 2022 en Ontario et qui n’étaient pas immunosupprimés ont participé à l’étude. Au total, 11 160 cas causés par les variants Omicron (ceux attribuables au variant Delta n’étaient pas inclus) et 62 880 sujets témoins qui ont obtenu un résultat négatif ont fait partie de l’analyse. Les effets graves incluaient l’hospitalisation ou la mort associée à la COVID-19.
Si vous désirez en savoir plus sur l’efficacité des vaccins chez les enfants de cinq à 11 ans, vous pouvez lire le résumé d’une autre étude réalisée par les Drs Kwong et Wilson publiée dans Pediatrics en mars 2023.