Bergeri I, Whelan M, Ware H, Subissi L, Nardone A, Lewis HC, Li Z, Ma X, Valenciano M, Cheng B, Al Ariqi L, Rashidian A, Okeibunor J, Azim T, Wijesinghe Le LV, Vaughan A, Pebody R, Vicari A, Yan T, Yanes-Lane M, Cao C, Cheng MP, Papenburg J, Buckeridge D, Bobrovitz N, Arora RK, van Kerkhove MD, collaborateurs à l’étude Unity. Global epidemiology of SARS-CoV-2 infection: a systematic review and meta-analysis of standardized population-based seroprevalence studies, Jan 2020-Dec 2021. medRxiv Le 14 février 2022. doi: 10.1101/2021.12.14.21267791v2
Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.
Une étude menée par SeroTracker (un projet financé par le GTIC), en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé, a établi que la séroprévalence mondiale du SRAS-CoV-2 (causée par l’infection, par la vaccination ou par ces deux mécanismes) s’élevait à 45,2 % à la fin de juin 2021. Selon la région, la séroprévalence oscillait entre un pourcentage aussi bas que 2,5 % et aussi élevé que 94,9 %. Au deuxième trimestre de 2021, le ratio de prélèvements de sang séropositifs par rapport aux cas établis dans les pays à faible revenu et à revenu modéré s’établissait à environ 45,3:1, ce qui laisse supposer que de nombreuses infections demeuraient non détectées en une période où les vaccins n’étaient pas encore largement accessibles. L’étude est une prépublication, qui a été mise à jour, mais n’a pas encore été révisée par un comité de lecture.
Faits saillants
- La séroprévalence combinée de l’infection ou de la vaccination s’élevait à un total de 45,2 %; la séroprévalence mondiale, excluant la vaccination, correspondait à 35,2 %, soit une augmentation considérable par rapport aux 5,5 % de juin 2020.
- Le ratio médian entre la séroprévalence combinée et les cas établis, au total, s’élevait à 17:1 entre avril et juin 2021. Entre avril et juin 2021, il se situait entre 1,2:1 en Europe et 183:1 en Afrique.
- La séroprévalence médiane combinée de cas asymptomatiques était semblable chez les hommes et les femmes (61,1 % par rapport à 55,7 %).
Au total, 50 % des États membres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS; 97 sur 194) et quatre pays, régions et territoires des six régions de l’OMS étaient représentés dans cette étude.
Pour déterminer la séroprévalence mondiale de SRAS-CoV-2, une analyse systématique combinée à une méta-analyse a été réalisée. Au total, 431 textes intégraux, représentant 803 études uniques menées entre le 1er janvier 2020 et le 30 décembre 2021, ont fait partie de l’analyse pour ce manuscrit. Ils incluaient des études publiées, des prépublications et les résultats des recherches des collaborateurs à l’étude UNITY de l’OMS qui ne les avaient pas encore divulgués au grand public.
Ces organisations fournissent un portrait détaillé de la séroprévalence mondiale, qui démontre un écart frappant entre les régions et soigneusement réparti entre les groupes d’âge. Des données de séroprévalence de haute qualité et standardisées (telles que les études UNITY de l’OMS) continuent d’être essentielles pour éclairer les décisions sanitaires sur les mesures de contrôle de la COVID-19, notamment dans les régions aux ressources limitées où les taux de vaccination sont faibles.
Découvrez un résumé des données déjà présentées par cette équipe de chercheurs entre janvier 2020 et octobre 2021, ici.
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