Bergeri I, Whelan M, Ware H, Subissi L, Nardone A, Lewis HC, Li Z, Ma X, Valenciano M, Cheng B, Al Ariqi L, Rashidian A, Okeibunor J, Azim T, Wijesinghe Le LV, Vaughan A, Pebody R, Vicari A, Yan T, Yanes-Lane M, Cao C, Cheng MP, Papenburg J, Buckeridge D, Bobrovitz N, Arora RK, van Kerkhove MD, Unity Studies Collaborator. Global epidemiology of SARS-CoV-2 infection: a systematic review and meta-analysis of standardized population-based seroprevalence studies, Jan 2020-Oct 2021. GroupmedRxiv 2021.12.14.21267791; doi : https://doi.org/10.1101/2021.12.14.21267791
Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.
Selon une étude réalisée par SeroTracker (un projet financé par le GTIC) en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé, la séroprévalence mondiale du SRAS-COV-2 (découlant de l’infection ou de la vaccination) s’élevait à 26 % en avril 2021. Selon la région, la séroprévalence était aussi basse que 1,6 % et aussi haute que 57 %. Dans les pays à faible revenu et à revenu modéré, le ratio entre les échantillons de sang séropositifs et les cas établis variait entre 30:1 et 185:1, ce qui signifie que de nombreuses infections ne sont pas détectées. L’étude, qui a été prépubliée, n’a pas été encore révisée par un comité de lecture.
Faits saillants
- La séroprévalence combinée découlant de l’infection ou de la vaccination s’élevait à 26,0 % dans le monde, et celle excluant la vaccination, à 20,9 %. C’est une augmentation considérable par rapport aux 8,3 % d’octobre 2020.
- Le ratio médian entre la séroprévalence combinée et les cas établis correspondait à 34:1 entre juillet et septembre 2020 et à 16:1 entre janvier et mars 2021. Entre janvier et mars 2021, il variait entre 2:1 en Europe et 185:1 en Afrique.
- La séroprévalence combinée médiane de cas asymptomatiques était semblable entre les groupes d’âge, puisqu’elle variait entre 54,5 % chez les 50 à 59 ans et 69,4 % chez les 30 à 39 ans. Elle était également semblable entre les hommes et les femmes (59,8 % par rapport à 51,4 %).
Au total, 45 % des États membres de l’OMS (88 sur 194) et quatre pays, secteurs et territoires des six régions de l’OMS, étaient représentés dans cette étude.
Pour déterminer la séroprévalence mondiale du SRAS-COV-2, les chercheurs ont procédé à une analyse systématique et une méta-analyse. Au total, ils ont inclus dans l’analyse nécessaire à la rédaction du manuscrit 396 textes intégraux, composés de 737 études uniques menées entre le 1er janvier 2020 et le 29 octobre 2021. Ces textes comportaient des études publiées, des prépublications et les résultats de collaborateurs à l’étude UNITY de l’OMS qui n’ont pas encore transmis leurs résultats au grand public.
Ces résultats donnent un portrait détaillé de la séroprévalence mondiale, qui démontre des différences frappantes entre les régions, et présentent une ventilation détaillée par groupe d’âge. Des données de séroprévalence de haute qualité et standardisées (comme celles des études UNITY de l’OMS) continuent d’être essentielles pour éclairer le processus décisionnel présidant aux décisions politiques sur les mesures sanitaires de contrôle de la COVID-19, notamment dans les régions où les ressources sont limitées et les taux de vaccinations, peu élevés.